Plus de 27000 personnes sont mortes du coronavirus en France : Voici la liste des nouveaux symptômes à ne pas négliger

Publié le 17 mai 2020

Devenu désormais la pandémie la plus dévastatrice de notre ère, le Covid-19 aura fait des dégâts dans plusieurs pays du monde avec plus de 27000 personnes mortes en France. Caractérisé par son imprévisibilité, il peut être contagieux sans même que la personne présente des signes de la maladie. A fortiori, ce virus peut se révéler par des symptômes méconnus. C’est dans ce registre que nous vous listons les manifestions à ne pas négliger.

Il est plus qu’important de se tenir au courant et de connaître tous les symptômes et signes avant-coureurs de ce fléau. Tantôt évidents tantôt plus subtils, ces éléments sont à prendre en compte. Raison pour laquelle il est important d’écouter son corps afin de mieux identifier le mal.

Les symptômes les plus courants

Les signes les plus couramment observés du virus sont la manifestation de fortes fièvre, supérieures à 37,5°C ainsi qu’une toux sèche. Certains cas souffrent également de courbatures, de maux de tête ainsi qu’une sensation d’oppression ou d’essoufflement. Le point en commun de ces symptômes est qu’ils sont liés à une infection respiratoire aigüe.

Les symptômes moins fréquents

Moins évoqué puisque moins nombreux, il existe les symptômes de la perte brutale de l’odorat et la perte du goût, appelés anosmie et agueusie, qui peuvent aussi témoigner d’une atteinte au Covid-19.  D’autres signes de type dermatologiques ont été signalés et peuvent se manifester par des engelures ou de douloureuses rougeurs persistantes.

Après ces symptômes de lésion cutanée viennent les symptômes d’origine neurologique qui se manifestent quant à eux par une grande confusion, une perte de repère ou une agitation

Lésions cutanées, anosmie et cyanose

Les lésions cutanées : Ces réactions se traduisent par la dilatation et la contraction des vaisseaux sanguins d’après le syndicat national des dermatologues (SNDV). Ces lésions sont similaires à des engelures rappelant celles qui apparaissent en cas d’exposition prolongée à des températures basses ou à un vent glacial comme en hiver. Toutefois la dermatologue et trésorière du SNDV, Catherine Obliveres-Ghouti se veut rassurante par rapport aux patients ayant présenté une forme plus discrète de l’infection au coronavirus. Ceux-ci ne présentent généralement qu’une forme bénigne de la maladie.

L’anosmie : Traduite quant à elle par la perte de l’odorat qu’elle soit accompagnée ou non par d’autre symptômes, elle toucherait majoritairement les patients âgés entre 23 et 45 ans. Cette dernière est souvent liée à la perte de goût. « Les neurones responsables de l’odorat sont situés en haut des fosses nasales, entre les deux yeux. Pour avoir une perception de l’odeur, il faut que les molécules odorantes atteignent cet organe. Lorsqu’on mange, on ressent les goûts des aliments au niveau de la langue, mais les parfums et les saveurs sont également contrôlés par l’odorat. » explique le docteur Nils Morel, président du Syndicat national des médecins spécialisés en ORL et Chirurgie cervico-faciale (SNORL).

La cyanose : Elle se définit comme une transformation de la peau ou des muqueuses en une couleur bleutée. Cela se produit quand le sang ne contient pas de quantité suffisante d’hémoglobine liée à l’oxygène. L’infectiologue Stéphane Gayet explique alors que « le signe à surveiller en priorité est la cyanose des lèvres et des ongles ». Aussi, ce phénomène peut tout autant toucher les doigts ou le visage que l’organisme entier.

Une maladie bénigne dans la majeure partie des cas mais imprévisible

Dans 80% des cas, la maladie reste bénigne. Toutefois, l’atteinte au virus devient grave dans 20% des cas, soit environ 15% de cas graves et 5% de cas critiques. Selon le ministère de la Santé, l’infection de ces derniers est susceptible de provoquer une détresse respiratoire, une insuffisance rénale aigue, voire une défaillance multi viscérale pouvant s’avérer fatale.

Après quelques jours de maladie, peuvent brutalement se révéler des difficultés respiratoires bien que les premiers signes étaient bénins.

Dans certains cas, des patients sont porteurs du virus mais sont asymptomatique. De ce fait, les personnes concernées ne présentent pas de symptôme mais demeurent pourtant contagieuses.