Un bébé mourant à qui il reste quelques semaines à vivre veut réaliser tous ses rêves – envoyons-lui nos prières
Il est des histoires qui arrachent des larmes. Cette dernière en est l’exemple fait chair. Un bébé à qui il ne reste seulement que quelques semaines à vivre doit se résoudre à se faire à l’idée de sa mort. Atteint d’une tumeur fatale, il essaiera de compléter sa liste de rêves à réaliser, avant de s’éteindre prématurément. Le petit Brice, un enfant d’à peine un an a pu visiter le plus grand centre commercial d’Amérique. Ce témoignage bouleversant nous est relayé par nos confrères du site britannique Metro.
Certains témoignages sont tellement tragiques qu’ils nous émeuvent au plus profond de nous-mêmes. C’est le cas pour cet enfant de douze mois qui, souffrant d’un cancer doit compter ses semaines. Avant d’achever son court voyage sur Terre, il voudra réaliser ses vœux. Le petit homme vivra jusqu’à la dernière seconde sans se soucier du lendemain avant de rendre son dernier soupir.
Une visite au parc d’attraction
Brice McArdle, un petit garçon d’un an, a pu apprécier une visite privée dans le plus grand centre commercial des Etats-Unis. Il était accompagné de ses parents qui étaient déterminés à rester positifs malgré le diagnostic fatal. Les collègues du couple leur ont donné de l’argent afin de donner au bébé l’opportunité d’aller à des musées, à une expérience dans le parc de Star Wars afin apparaître dans une chaîne de télévision locale. Autant de rêves que le petit garçon atteint de tumeur aurait sûrement souhaité réaliser s’il avait encore plusieurs années à vivre.
Investissement parental
Son père a expliqué : « Nous n’allons plus travailler pour nous occuper de notre enfant. » Puis d’ajouter : « Nous allons passer tous nos moments avec lui et nous avons foi en Dieu pour cela ». La mère a également confié qu’elle comptait bien profiter de ces 12 semaines pour faire vivre des moments extraordinaires à son bébé. Des instants privilégiés qui viendront précéder son décès tragique et prématuré.
Un pèlerinage mémoriel
Sur tous les lieux que le bébé a visités, les responsables du centre commercial ont cloué une plaque où il y’a inscrit « Brice était là ». Le père de l’enfant décédé était bouleversé par ce geste émouvant. L’enfant a été victime d’une tumeur à l’âge de neuf mois. Il a subi 5 mois de chirurgies intensives et un traitement de chimiothérapie et les docteurs ont signifié aux parents qu’il ne lui restait plus que 10 semaines à vivre. Brice est actuellement à l’hôpital avec ses proches déterminés à rester avec lui jusqu’à la dernière seconde, pour l’aider à réaliser ses rêves.
Des jours heureux
Sa mère garde un souvenir encore vif du petit Brice. « C’est impossible d’être triste avec mon fils, il est si heureux » sourit-elle. Avant d’ajouter : « J’aime le tenir fort dans mes bras et je sais qu’il aime aussi. » Des derniers élans de tendresse avant son décès imminent. Christine explique qu’à chaque fois qu’elle le touche elle se souvient qu’il s’agit peut-être de leur dernier instant ensemble. Une piqûre de rappel douloureuse qu’elle essaie d’atténuer avec l’accomplissement des rêves de l’enfant avant que le plus tragique n’arrive. Cette démarche sera salutaire pour les deux parents qui ne nourriront pas de regrets concernant le petit Brice, mort tragiquement d’une tumeur qui lui aura été fatale.
Comment surmonter le deuil d’un enfant ?
De tous les deuils, celui d’un enfant est l’un des plus éprouvants. Déni, choc, colère, sidération, marchandage sont autant de sentiments qui précédent l’acceptation, l’étape qui parachève la perte. Seulement, il est toujours possible de se réapproprier et de dépasser cet évènement parfois dévastateur. Pour ce faire, il est indispensable d’exprimer ses émotions à ses proches et de demander de l’aide pour survivre au quotidien au lendemain d’un décès. Il peut également être envisageable de recourir à une psychothérapie pour dépasser cette souffrance caractéristique pour un parent. Des associations prévues à cet effet se portent à disposition pour communiquer autour de cette épreuve jugée « taboue ». Il est toujours possible de refaire des projets, de reprendre le cap sur sa vie et de cheminer vers la résilience. Pour achever ce long travail sur soi, il faudra déployer toutes les ressources mentales et affectives pour dépasser ce traumatisme.