Une maman va mourir d’un cancer du col de l’utérus incurable après qu’on lui ait refusé un frottis
Le cancer du col de l’utérus est une affection tumorale de la muqueuse du col utérin. Avec un dépistage précoce, les cas atteints par ce type de cancer pourraient diminuer de près de 90%. Cela n’a malheureusement pas été le cas de cette jeune maman qui a été diagnostiquée tardivement de cette maladie après s’être vue refuser un test de frottis par son médecin, comme relayé par nos confrères de Mirror.
Pour prévenir le cancer du col de l’utérus, un frottis cervico-utérin est indispensable afin de le détecter le plus tôt possible. Dans ce contexte, une jeune maman qui a eu plusieurs saignements après ses rapports sexuels, a tenté d’en avoir le cœur net en réclamant des tests auprès du corps médical.
Une demande qui lui a pourtant été refusée
Maxine Smith, une jeune femme âgée de 31 ans, avait souffert en 2016, de saignements suite à des rapports sexuels. De ce fait, elle a réclamé un frottis mais son médecin lui a refusé ce test en affirmant qu’elle l’avait déjà effectué 2 ans auparavant et que ce n’était pas nécessaire. Il lui a confirmé par conséquent que ses symptômes étaient liés à des problèmes de contraception.
Ce n’est que lorsqu’elle a déménagé et changé de médecin en janvier 2018 qu’elle a fini par passer le test de dépistage à la demande. Le diagnostic ne s’est pas fait attendre et a été dévastateur pour la jeune maman : une tumeur du col de l’utérus de 3 cm, de stade trois. Et malgré une hystérectomie et une chimiothérapie exténuante, son cancer a récidivé pour se propager dans ses ganglions lymphatiques et ses intestins.
Maxine n’a eu qu’un seul regret, c’est de ne pas avoir réussi à faire le test de dépistage plus tôt. Elle a déclaré qu’elle n’aurait pas été confrontée à cette horreur si elle avait effectué un test de frottis précoce et sur demande.
Pourtant, elle a essayé tant bien que mal de gagner quelques années de plus à passer avec ses enfants, par le biais de la chimiothérapie. Elle a senti que sa vie lui a été volée et qu’elle n’aurait jamais la chance de voir ses enfants grandir et devenir adultes.
A 31 ans, elle a fait face à la mort avec beaucoup de courage et de détermination et s’est efforcée de se battre, faisant fi de la douleur et de la souffrance que lui infligeait le traitement, pour peu qu’elle puisse vivre un peu plus longtemps afin de profiter de ses enfants.
Les symptômes du cancer du col de l’utérus
Souvent, les symptômes de ce type de cancer ne font leur apparition que lorsque la tumeur se développe dans les tissus ou dans les autres organes. Raison pour laquelle, un dépistage précoce par le biais d’un frottis cervico-utérin est indispensable afin de détecter une éventuelle tumeur.
En 30 ans, le nombre de cas par an, en France, a diminué considérablement et est passé de 7000 à 3000. Les femmes âgées de 25 à 65 ans doivent se livrer à un dépistage au moins tous les trois ans après trois frottis normaux effectués à un an d’intervalle. A noter par ailleurs, que le vaccin contre les papillomavirus humain (HPV) est un outil de lutte contre cette tumeur mais doit obligatoirement être accompagné de frottis cervical comme moyen de prévention ; il ne peut en aucun cas se substituer au dépistage par frottis.
A un stade avancé, le cancer du col de l’utérus se manifeste par :
- Des saignements vaginaux anormaux qui apparaissent entre les menstruations, durant la ménopause ou suite à des rapports sexuels
- Des pertes vaginales anormales et nauséabondes
- Des menstruations plus longues
- Un saignement après examen pelvien
- Des douleurs pendant les rapports sexuels
- Une fuite d’urine ou difficulté à uriner
- Une douleur se localisant dans le bas du dos
- Une enflure au niveau des jambes
- Une perte de poids
- Une perte d’appétit
- Une fatigue anormale
- Une douleur au thorax ou aux os
- Un essoufflement