Un clown est tué après avoir tenté de défendre une mère et son fils
« Docteur Cosquillas », un clown d’hôpital a été victime de son héroïsme. Alors qu’il tentait simplement de secourir une mère et son fils d’un vol, ce dernier a été abattu de sang-froid par le délinquant. Cette scène dramatique a pris lieu et place dans un restaurant au Mexique. Son acte de bravoure sera l’objet de son assassinat. L’homme qui redonnait le sourire aux enfants malades s’est désormais éteint dans l’anonymat , mort avec son masque. Ce témoignage tragique nous est relayé par nos confrères du site britannique Metro.
Son travail était de faire rire les enfants touchés par la maladie. Mais l’homme est également un héros puisqu’il n’a pas hésité à braver le danger pour sauver une mère et son fils d’un voleur au restaurant. Malheureusement, les balles auront eu raison de son courage. Son destin ? Être abattu de sang-froid par le voleur armé qui a abrégé sa vie sans tenir compte de son geste.
Mort pour la cause
Un clown courageux a été mis à mort après avoir essayé de défendre une mère et son fils d’un voleur. L’homme altruiste avait pour métier de faire rire les enfants malades à l’hôpital. Ses noms de scène ? « Docteur Chatouilles » ou « Docteur Cosquillas ». Mais ces sobriquets rigolos cachaient un homme sobrement appelé Humberto Rojas Landa. Selon les témoins, le héros a jeté une cruche d’eau sur un voleur qui tentait d’agresser des clients dans un restaurant de la ville. Son geste aura eu raison de sa vie puisque Docteur Chatouilles sera assassiné par ce dernier.
Un tir fatal
Pour s’en tirer à bon compte, le voleur a tiré une balle dans la tête d’Humberto avant de fuir les lieux avec un téléphone portable en guise de butin. Après avoir été abattu, le clown héroïque a été emmené à l’hôpital mais il n’aura pas survécu. La police municipale est alors arrivée dans le restaurant et a vérifié les caméras de surveillance. Sur les images, on pouvait voir le suspect en train de s’enfuir sans que l’on ne puisse l’identifier. Peu avant son décès tragique, Docteur Chatouilles utilisait la thérapie du rire pour aider les enfants malades dans les hôpitaux.
Un hommage citoyen
Suite à la mort tragique de Docteur Chatouilles, un large mouvement collectif s’est mobilisé. L’artiste très apprécié a été commémoré lors d’une cérémonie où l’on pouvait compter des centaines de citoyens mexicains ainsi que la communauté de l’Institut municipal d’art et de culture de Puebla, la ville qui l’a vu naître. La famille et les amis du défunt ont soulevé des fonds pour pouvoir offrir au clown héroïque des funérailles décentes pour l’enterrer. Un hommage à l’homme qui cachait de la bravoure dans ses drôles de savates.
La thérapie par le rire
Pour soulager des personnes frappées par l’adversité, le rire est une soupape intéressante afin de permettre d’atteindre la résilience. Cette thérapie s’est montrée être une piste efficace pour aider à surmonter une maladie physique et psychiatrique. Voir la vie avec un angle humoristique permet d’être moins vulnérable aux situations de stress ou d’anxiété. La “rigolothérapie” amplifie ce geste humain par l’effet de groupe, qui galvanise la pensée positive. Dans certains établissement hospitaliers, des médecins n’hésitent pas à revêtir des costumes de clown pour amoindrir la crainte de l’hospitalisation chez les jeunes enfants et la solitude chez les patients d’âge avancé. Désormais, les hôpitaux peuvent compter de nombreux « docteurs du rire » pour des sessions ponctuelles qui tendent à soulager les malades de leur souffrance et de la morosité du quotidien.
Se soigner par l’humour
Le rire promeut également une sensation de bien-être et est utilisé comme outils par les clowns d’hôpitaux. Et cette démarche ne date pas d’hier puisque cette profession est apparue en 1964 avec Norman Cousin, le premier homme ayant entrepris des actions pour expérimenter le soin par l’humour. Pour soigner une arthrose, l’homme a visionné des films comiques aussi souvent qu’il le pouvait en consommant de la vitamine C en grande quantité. Après chaque visionnage, il a constaté que cela lui procurait deux heures de repos sans douleurs. En six mois de thérapie, Norman était entièrement rétabli.