Un homme de 28 ans s’étire le cou et cause un accident vasculaire cérébral
Souhaitant soulager sa douleur au niveau de la nuque, Josh Hader, un ancien officier de police a déchiré une artère en s’étirant trop violemment le cou. Cela a causé un malaise immédiat, suivi de vertiges et d’un engourdissement du côté gauche qui a incité le jeune homme à courir aux urgences. Il a déclaré à nos collègues du Washington Post que ce simple geste accompagné d’une forte pression de sa main a été suivi d’un son suspicieux qui n’augurait rien de bon. Découvrez en détails son récit dans l’article ci-après.
Josh Hader est un homme âgé de 28 ans qui était loin de se douter qu’en pratiquant ses étirements quotidiens, il risquerait de provoquer un accident vasculaire cérébral (AVC). En effet, c’est ce qu’ont confirmé les docteurs qui l’ont traité suite à son admission à l’hôpital. Ce qui aurait dû être un banal étirement musculaire a failli virer au drame pour le jeune homme, alerté par un bruit de « pop » suivi d’un malaise intense.
Pourtant habitué à ces manœuvres qui lui apportent une sensation agréable, il aurait un peu forcé en utilisant la main d’un geste brusque. L’action a été de suite suivie par un engourdissement de tout le côté gauche qui n’a pas manqué d’inquiéter Josh, se doutant que quelque chose n’était pas normale.
Heureusement pour lui, cela coïncidait presque avec l’arrivée de son beau-père qui, à la vue de ces signes alarmants, s’est empressé de le conduire aux urgences de l’hôpital Mercy dans le comté de Logan, en Oklahoma. Il commençait à trébucher et arrivait difficilement à maintenir son équilibre puis fut pris d’un violent vertige.
Après l’intervention du corps médical, il s’est avéré qu’Hader souffrait d’un accident vasculaire cérébral résultant d’un caillot obstruant la circulation du sang dans le cerveau. Les équipes ont rapidement pris la chose en main en lui administrant un médicament qui contre les effets de cette déchirure de l’artère vertébrale.
Les médecins affirment que ce n’était pas leur premier cas d’AVC, causé par cette auto-manipulation qui serait dangereuse et non recommandée pour ceux qui ont l’habitude de la pratiquer. Il y avait aussi les cas provoqués par des accidents de voiture où les passagers ont ressenti de fortes secousses ou de violents chocs.
La période d’hospitalisation de Josh a duré quatre jours après qu’il se soit rendu compte de ses difficultés à marcher et de troubles visuels persistants. Malgré cela, le jeune homme a fait preuve d’optimisme et a avoué se sentir chanceux d’être encore en vie, car cela aurait pu être pire.
Il explique que cet événement fut des plus traumatisants pour lui et pour ses proches qui ont craint pour son pronostic vital. Ce père de deux enfants a bien appris la leçon et y réfléchira à deux reprises avant d’envisager de manipuler son cou !
Prévention : Comment se protéger des accidents vasculaires cérébraux ?
Selon des travaux de recherche de la prestigieuse université de Harvard, il est possible de se protéger des risques d’AVC quels que soient ses antécédents génétiques ou son âge à travers l’adoption de quelques mesures de sécurité.
– Surveiller de près sa tension artérielle : la haute pression sanguine est l’une des plus fréquentes raisons de souffrir d’un accident vasculaire cérébral. Pour la maintenir à des taux raisonnables et la réduire en cas d’hypertension, il est recommandé entre autres de diminuer son apport en sel, de supprimer les aliments huileux qui augmentent le cholestérol, d’augmenter sa portion en fruits et légumes pour leur apport en fibres.
– Faire de l’exercice physique régulier : une activité à intensité modérée a de nombreux bénéfices pour l’organisme, un minimum de 30 minutes par jour est recommandé. Non seulement cela améliore nettement l’hypertension artérielle, mais le sport impacte aussi les chances de subir un accident vasculaire cérébral en les diminuant de manière significative selon une étude. C’est donc un outil thérapeutique intéressant à envisager pour son effet antihypertenseur.
– Perdre du poids : le surpoids et l’obésité sont des facteurs directement liés à la probabilité de souffrir d’un AVC. Il est conseillé donc de faire attention à son hygiène de vie et d’opter pour un régime alimentaire sain et équilibré. Des travaux de recherches scientifiques ont démontré que de la perte de poids découlait une amélioration du dysfonctionnement métabolique ainsi que des changements physiques et structurels bénéfiques tels que l’optimisation des aptitudes vasculoprotectrices de l’organisme.