Quitter quelqu’un est difficile et douloureux (mais parfois c’est la meilleure chose que vous puissiez faire)
Le cœur est brisé, l’esprit est mitigé et la douleur est persistante, tel est le lot des sentiments que nous éprouvons lorsque nous décidons de quitter une personne que nous aimons mais qui n’a plus de place dans notre vie. Et tout cela pour une seule et bonne raison : retrouver sa paix et son équilibre. C’est un acte de bravoure, que de tout laisser derrière soi et avancer pour reconquérir son bien-être.
Certaines attitudes semblent impardonnables, notamment lorsqu’elles viennent d’une personne que nous aimons particulièrement. Mais lorsque l’amour est omniprésent dans le cœur, on a tendance à se replier sur soi, abdiquer et accepter. Nous acceptons cette trahison, cette injustice et cette humiliation, parfois par amour ou encore par habitude ou par peur de se retrouver obnubilé par la solitude.
Est-il possible de réellement pardonner et pour toujours ?
Lorsqu’on est confrontés à des émotions déstabilisantes suite à une trahison, nous gardons dans la plupart des cas des ressentiments qui peuvent se matérialiser par une tentation de vengeance et de rendre le mal qu’on nous a infligé. Mais est-ce une bonne idée ? Car la vengeance est souvent la première pierre qui obstrue notre chemin de la pacification. Avec un esprit de vendetta, nous demeurons fixés sur le passé, à nous remémorer notre histoire, sans possibilité réelle d’allant de l’avant et de progresser.
Nous échafaudons des plans machiavéliques dans notre tête, à l’instar des films d’épouvante, alors que le mal que nous projetons de faire, n’est en réalité qu’un venin qui nous rongera de l’intérieur, qui nous empoisonnera et nous abaissera pour finalement nous faire perdre toute notre estime de soi. Sans oublier le sentiment de culpabilité que nous éprouverons sans pouvoir y échapper et qui entravera notre quête de la paix intérieure.
D’autres personnes adopteront le pardon comme moyen de retrouver la quiétude. Mais pardonner ne signifie pas nier ou oublier, ce qui est en soi un moyen d’échapper à la douleur et ne relève pas du réel pardon. Et si la trahison devient une partie intégrante de notre quotidien, pardonner devient alors difficile…
Pour certains, quitter la relation devient la solution ultime
Avec toute la bonne volonté du monde d’absoudre le mal causé par cette personne, nous rendons notre vie misérable. Notre énergie s’en trouve culbutée voire anéantie, à force de vouloir rendre heureuse une personne qui ne le mérite pas, et de lui accorder toujours une seconde chance.
Partir et quitter cette personne, devient alors l’ultime recours pour préserver son bonheur, même si elle occupe une place importante dans notre cœur. Et pour cause, lorsque la confiance est ébranlée et le cœur brisé, il n’y a plus de place pour l’absolution ni même pour l’indulgence.
Mais de cette expérience certes douloureuse, nous ressortons riches en force et en sagesse. Nous savons quel genre de personne mériterait vraiment de faire partie intégrante de notre vie.
Au final, il faut écouter son esprit et son cœur lorsqu’ils nous préviennent, car le meilleur reste à venir.
Comment quitter l’autre tout en douceur ?
La psychologue Lisa Letessier, nous fait une mise au point sur la question et nous invite à nous poser quelques questions avant de se lancer tête baissée dans le processus de la rupture. Car pour la personne qui s’y attend le moins, cette situation sera brutale.
Rompre par sms ou en faisant le mort, ne semble pas la meilleure solution, déclare la psychologue. Il s’agit d’assumer sa responsabilité et d’en parler en face pour expliquer la raison de la rupture, car partir sans rien dire est la pire des lâchetés. Par ailleurs, la psychologue estime qu’il n’existe pas de bon moment pour annoncer la rupture. Procrastiner une séparation peut causer des dysfonctionnements dans la relation encore plus graves, et la souffrance s’en verra décuplée. C’est donc à chacun de trouver le moment opportun pour mettre fin à une relation qui démolit et consume à petit feu.
