Surpris en train d’avoir des relations sexuelles avec une personne décédée, un médecin est puni
Certaines paraphilies sont perturbantes. Souvent, elles découlent de traumatismes psychologiques profonds et peuvent même enliser leurs adeptes dans un sentiment tenace de culpabilité. La nécrophilie en fait partie. Cette orientation sexuelle se manifeste par une attirance pour les cadavres. Les psychiatres interprètent cet attrait par la volonté de posséder quelqu’un entièrement car celui-ci ne résistera pas à ses avances. Un médecin est puni pour avoir été surpris en train d’avoir des relations sexuelles avec un mort. Ce témoignage perturbant nous est relayé par nos confrères du site britannique The Daily Mail.
La sexualité est un champ tellement vaste qu’il peut parfois amener à des dérives qui bafouent la dignité humaine. C’est le cas pour la nécrophilie, une paraphilie qui implique des relations sexuelles avec des personnes mortes. Certains tueurs en série pratiquent ces actes abominables avec leurs victimes. Un médecin a été puni après avoir été surpris en train d’avoir des relations sexuelles dans une morgue.
Un employé de morgue
Un médecin légiste a été trouvé en train d’avoir des relations sexuelles avec le cadavre d’une jeune fille. L’homme était en état d’ébriété après avoir célébré la victoire d’une équipe de football au Brésil. L’employé de morgue, en compagnie d’un collègue, a été surpris par un officier de police. Le nécrophile a d’abord tenté de s’enfuir avant d’être arrêté.
État d’ébriété
Les deux hommes étaient ivres après avoir célébré la victoire de l’équipe qu’ils soutenaient. Ils se sont alors rendus à la morgue à l’aube quelques heures après le match. Les employés de morgue ont alors retrouvé un cadavre de sexe féminin. Après l’intervention de la police, l’affaire a été signalée au département de police judiciaire et Silva, le médecin légiste accompagné de son collègue ont été licencié pour « faute grave ». Penelope Antony, avocate, a déclaré que Silva pouvait encourir entre un et trois ans pour avoir commis cette transgression. Un dossier de police a été lancé pour enquêter en profondeur sur l’affaire.
Nécrophilie : autres affaires similaires
Cette affaire de nécrophilie est loin d’être un cas isolé. Khurum Shazada, un homme de 23 ans a été accusée d’avoir eu des relations sexuelles avec un cadavre dans une maison funéraire en Angleterre. Cameron Wright, un agent de sécurité à Memphis a également été inculpé du même forfait en étant surpris par ses collègues. Cela a également été le cas au Nigéria où un homme de 30 ans a tué sa petite amie avant de coucher avec la décombre. Alexey Falkin, un Russe de 34 ans, a été condamné à perpétuité pour avoir commis de nombreux viols sur des femmes mortes. L’homme était surnommé « l’égorgeur de l’Oural ». Un nécrophile cambodgien a également été surpris en train d’avoir des relations sexuelles dans un cercueil le lendemain de la cérémonie funéraire.
Nécrophilie : une paraphilie déviante
En étymologie, la paraphilie est issue du préfixe para, « à côté de » et du suffixe « philia » qui signifie amour. Ce mot apparu au XXème siècle désigne les comportements sexuels marginaux, qui dévient de la norme. Si certaines paraphilies sont socialement acceptées telles que le sadomasochisme, le fétichisme ou le voyeurisme, d’autres orientations sexuelles sont prohibées par la loi : pédophilie, exhibitionnisme, frotteurisme, zoophilie et sadisme. Ces paraphilies sont généralement répertoriées dans le DSM (manuel diagnostic des troubles mentaux) et peuvent parfois être soignées avec un accompagnement thérapeutique. Dans certains cas, cette attraction sexuelle peut être tellement forte qu’elle peut s’accompagner d’une envie de meurtre par le nécrophile pour atteindre son but. Cette tendance concerne particulièrement les personnes sexuellement inhibées et les sadiques.