3 Médicaments pouvant être mortels mais toujours en vente

Publié le 10 mars 2015
MAJ le 19 novembre 2024

Les grands laboratoires pharmaceutiques vantent toujours les bienfaits de leurs médicaments. Seulement, certains d’entre eux, toujours en vente, ont des effets secondaires nocifs sur la santé et peuvent même être mortels.

La vérité est souvent cachée. Même les tests avant la mise sur le marché sont des fois réduits au strict minimum. Des médicaments dangereux, voire mortels sont ainsi commercialisés. Les enjeux financiers sont tellement importants que toute autre considération est secondaire.
Voici quelques exemples de médicaments qui ne devraient même pas être autorisés à la vente.

Seroquel
Ce neuroleptique de la firme Astra Zeneca a fait, uniquement aux États Unis, 5 milliards de dollars de bénéfices en 2010.  Les patients ont rapporté ses effets secondaires, pourtant, il est toujours en vente. Il est même prescrit à des enfants. D’ailleurs, en Floride, le département de la justice juvénile a acheté plus de Seroquel que d’Advil !

Ce médicament a également été lourdement prescrit aux vétérans pour le traitement de PTSD, les troubles de stress post traumatique. Plusieurs morts subites ont été rapportées parmi les vétérans qui ont été sous ce traitement. Les rapports ont mis le point sur un manque de sécurité de ce produit sur l’activité électrique du cœur. Pourtant, en 2009, Seroquel a été le médicament numéro deux prescrit par l’Administration des Vétéran avec un montant global de 125,4 millions de dollars.

Zyprexa
C’est un neuroleptique conçu par le laboratoire Lilly comme suite au Prozac. Seulement, 30% des patients qui l’ont pris ont constaté une prise de poids allant de 10 à 45 kilos. Dès 1995, le Zyprexa a été lié au problème du diabète et de l’obésité.

La firme Lilly a illégalement commercialisé Zyprexa pour le traitement de la démence et a été accusée de mettre en vente un médicament aux effets négatifs sur les niveaux de glycémie et le risque de diabète. Ce laboratoire a dépensé des millions de dollars pour vendre ce produit aux pauvres en faisant de lui, un des médicaments les plus prescrits avec 1,3 milliards de dollars de taxes perçues en 2005. Après avoir amassé plusieurs milliards, le brevet de ce médicament a expiré en 2012.

Topamax
Élaboré par la compagnie Johnson & Johnson, ce médicament a rapporté des millions de dollars. Une année avant de tomber dans le domaine public, il a été révélé que Topomax était lié au suicide et aux problèmes de malformation à la naissance comme le bec de lièvre (fissure de la lèvre et du palais) pour les bébés dont les mamans prenaient ce médicament. Il a même été surnommé Stupamax car il ralentit le temps de réaction et affecte la mémoire.

Les médicaments comme Singular, Levaquin, et plusieurs autres sont dangereux et pourtant largement prescrits et commercialisés. Leurs fabricants font d’énormes bénéfices atteignant les milliards alors que les patients subissent les conséquences de leurs effets secondaires graves.