Voici pourquoi les chips peuvent être dangereux pour votre santé
La plupart d’entre nous apprécions de temps à autre lors d’une soirée entre amis ou en famille la consommation de chips : petite lamelles de pomme de terre frites dans l’huile, salées et aromatisées. Si nous avons pleinement conscience qu’elles sont néfastes pour notre ligne, elles le sont aussi pour notre santé…
Les chips, qu’elles soient « à l’ancienne », au vinaigre, au paprika, à l’oignon… ne sont en aucun cas de simples pommes de terre dorées à l’huile. La marque Pringles en voulant éviter la taxe imposée par la Grande-Bretagne sur les chips et autre snacks a expliqué que la quantité de pomme de terre présente dans les Pringles est si faible, qu’on ne peut aujourd’hui dire que la chips en est issu.
Que consommons- nous réellement ?
La première phase de production des chips commence par la fabrication d’un mélange à base de riz, de blé, de maïs et de fines lamelles de pomme de terre, que l’on presse pour obtenir une fine pâte. Laquelle est ensuite découpée mécaniquement en forme ovale. Les chips sont ensuite pressées dans un moule rempli d’huile bouillante, leur donnant leur forme incurvée. Séchées, elles sont généreusement saupoudrées d’arômes en poudre.
L’un des ingrédients les plus nocifs contenu dans les chips est une conséquence directe du procédé de fabrication. Il s’agit de l’acrylamide, un élément chimique cancérigène, produit lorsque les glucides sont cuisinés à haute température. Les chips font ainsi parti des aliments transformés les plus dangereux pour notre santé ; tout comme de nombreux aliments cuisinés à plus de 100°. Pour indice, l’acrylamide est produite lorsque la surface des aliments poêlés, rôtis au four ou cuits au barbecue se recouvre d’une croûte dorée.
On retrouve ainsi de l’acrylamide dans tous les aliments frits, toastés et cuits au barbecue. Plus surprenant, dans la chicorée et le café, dû au processus de torréfaction.
Les limites de consommation
La limite acceptée est de 0.5 microgrammes par litre d’eau, et de 12 mg pour 100g de nourriture. Or, une portion de frite ou de chips de 170 grammes en contient 60 mg ! La quantité d’acrylamide contenue dans les chips est si élevée, qu’en 2005, l’Etat de Californie a attaqué la compagnie Frito-lay, productrice de Pringles pour le non avertissement de ses consommateurs, en regard des dangers sanitaires liés à la consommation de leurs produits. En 2008, un arrangement entre les deux parties a été conclu : Frito-lay et les autres sociétés productrices de chips se sont accordés pour limiter la quantité d’acrylamide à un taux acceptable et sans risque pour la santé publique. Mais d’après un rapport publié par la California-based Environmental Law Foundation, les chips excèdent régulièrement la quantité d’acrylamide autorisée.
Quels sont les risques réels ?
Non seulement l’acrylamide ne peut être intégralement éliminée par notre organisme, mais elle dérègle le taux d’insuline. D’autre part, selon l’étude américaine HEATOX – Heat-Generated Food Toxicants- la consommation d’aliments cuits à haute température stimule dans notre organisme la production de 800 éléments toxiques, dont 52 sont potentiellement cancérigènes.
Comment éviter l’absorption de toxines ?
D’après les recherches ayant été menées sur le sujet, moins les aliments sont cuits, plus ils sont nutritifs et bons pour la santé. Consommer des aliments crus, peu cuits ou à feu doux, réduit donc l’absorption des toxines.
Pour être efficace, les aliments crus doivent représenter au minimum 1/3 de l’alimentation. De manière générale, la surcuisson des aliments influe sur leurs qualités nutritionnelles. Réduisez donc la consommation de frites, beignets, poulet frit, barbecue… Par ailleurs, l‘étude HEATOX a mis en lumière les différences notables existantes entre la cuisine maison avec des aliments frais et les produits alimentaires industriels plus nocifs. A bon entendeur…