Il a travaillé 50 ans dans une usine et lorsqu’il a pris sa retraite, son patron lui offre une voiture pour le remercier
L’argentin Juan Carlos Rubiolo a consacré "toute sa vie" à son entreprise « La Italiana », une usine de pâtes alimentaires. Après 50 ans de dur labeur, au moment de sa retraite, son patron lui réservait une belle surprise. Et, c’est avec beaucoup de modestie qu’il a accepté son présent. Une belle leçon d’humilité !
Pendant cinq décennies, Juan Carlos se rendait quotidiennement près de Río Cuarto, en Argentine, pour travailler à l’usine. Cette dernière réalise aujourd’hui une production de plusieurs tonnes de raviolis par jour. « J’ai passé nuit et jour dans cette entreprise, c’est pourquoi je la considère un peu comme la mienne », a-t-il déclaré. Et, parce qu’il s’est forgé une excellente réputation et qu’il a travaillé dur toute sa vie, au moment de prendre sa retraite, son patron a tenu à le récompenser dignement. Le journal argentin Clarín a partagé cette histoire en avril 2022.
Après un demi-siècle de bons et loyaux services, il a reçu un cadeau inespéré…
Certes, les biens matériels ne font pas le bonheur, mais ils y contribuent certainement. Juan Carlos Rubiolo en sait quelque chose. Cet employé a récemment pris sa retraite après une très longue carrière dans une usine de pâtes alimentaires à Las Higueras, près de Río Cuarto, dans la province de Córdoba (en Argentine). Pour récompenser ses efforts et toutes ses longues années de dur labeur, son patron lui a offert une magnifique voiture flambant neuve !
Une retraite largement bien méritée après un long parcours
Juan Carlos a commencé à travailler très jeune, à l’âge de 14 ans, dans la construction de l’entreprise « La Italiana ». Il a donc d’abord été maçon avant de faire ses heures à l’usine. Cet employé fidèle et dévoué faisait presque partie de la famille qui gérait l’entreprise. Voilà pourquoi les propriétaires tenaient absolument à le récompenser à la fin de son parcours. « J’ai commencé avec l’entreprise de construction, pour ériger le mur et les fondations. J’étais avec M. Humberto Gualtieri depuis le début. Il n’est malheureusement plus parmi nous, mais c’est lui m’a amené ici… », a-t-il déclaré. « Lorsque M. Gualtieri a démarré ses activités à « La Italiana », la première machine produisait à peine 30 kilos de raviolis par heure. Aujourd’hui, nous en faisons plusieurs tonnes par jour, une très grande production ! », dit-il fièrement.
Un bel hommage en guise de reconnaissance pour son dévouement
Bien que l’argentin ait déjà pris sa retraite, il continuera à travailler jusqu’à la fin du mois d’avril pour compléter la période correspondante. « Je suis très heureux, d’avoir travaillé toute ma vie ici, c’est comme une famille de cœur pour moi. J’ai démarré ici alors qu’à l’époque, ce n’était qu’un terrain vague !», poursuit-il. Juan Carlos est ainsi satisfait d’avoir contribué au succès de cette grande entreprise.
Son professionnalisme et son dévouement ne sont pas passés inaperçus. La famille Gualtieri a même décidé d’intégrer une plaque portant son nom dans la salle pour lui rendre hommage. On peut y lire : « En reconnaissance de sa responsabilité, de sa loyauté et de son engagement envers l’entreprise tout au long de ses 50 années de travail ».
« Je ne sais pas si je le mérite, mais ils ont pris cette décision »
Juan Carlos quittera donc « La Italiana » avec une superbe Fiat à zéro kilomètre. Un rêve qu’il peut enfin réaliser pour la première fois de sa vie et après un demi-siècle de travail. « Je n’aurais jamais cru arriver jusque-là. Ils m’ont soutenu dans les mauvais moments, nous avons traversé les mêmes problèmes ensemble. Car, tout progresse aujourd’hui, tout avance vite. Alors oui, nous avons dû surmonter pas mal de difficultés… » raconte-t-il. L’homme est donc fier d’avoir vécu un tel parcours au sein d’une entreprise solidaire et chaleureuse. Et, comme c’est un employé modèle, il méritait une sortie en grandes pompes.
Honoré par ce fabuleux cadeau inattendu, l’homme a fait preuve d’une grande humidité en disant : « C’est très difficile à dire, je ne sais pas si je le mérite, mais ils ont pris cette décision. J’ai quasiment vécu dans cette entreprise, j’y ai travaillé nuit et jour. J’ai l’impression qu’elle m’appartient un peu et que je fais partie de cette belle famille. C’est pourquoi il m’est très difficile de partir ».