Un spécialiste en intoxications alimentaires révèle les 6 aliments qu’il refuse de manger
Depuis 20 ans, Bill Marler est avocat spécialisé en procès concernant les intoxications alimentaires, ce qui fait qu’il ne consomme tout simplement plus certains aliments. Révélations.
Qui est Bill Marler ?
Cet homme de loi défend devant les tribunaux la cause de nombreux clients ayant porté plainte contre la chaîne de fast-food américaine Chipotle, pour leur avoir refilé le colibacille. Cette bactérie intestinale est à l’origine de pathologies comme des infections urinaires, des gastro-entérites, des méningites, etc. Bill Marler a exposé, dans un article publié par Health Insider from Bottom Line, les aliments bannis de son régime alimentaire.
Ayant fait des bénéfices de plus de 600 millions de dollars en gagnant des procès pour maladies d’origine alimentaire, Marler dit que l’expérience lui a appris que le jeu n’en valait pas la chandelle et qu’il était préférable d’éviter carrément certains aliments pour prévenir tout risque.
Qu’est-ce qu’une intoxication alimentaire ?
L’intoxication alimentaire trouve son origine dans l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par des micro-organismes pathogènes ou des toxines. On ne peut ni voir, ni sentir ou goûter ces organismes. Le pire, c’est qu’à une température entre 4 et 60°C, ils peuvent se multiplier rapidement pour former des millions de nouvelles bactéries en quelques heures à peine. Le risque d’intoxication alimentaire augmente particulièrement quand il fait chaud. Les gens ont alors tendance à organiser des pique-niques, des buffets, des journées à la plage où les plats restent trop longtemps sous le soleil et à la merci des bactéries qui prolifèrent plus rapidement dans de telles conditions.
Quels sont les premiers symptômes d’une intoxication alimentaire ?
Vous souffrirez généralement de crampes et douleurs au ventre, d’une forte diarrhée, de vomissements répétés et peut-être même d’un mal de tête lancinant.
Quels aliments éviter selon notre expert ?
Les aliments à consommer avec précaution sont ceux qui exigent un contrôle sévère, au niveau du temps et de la température, pour rester proprement consommables. S’ils ne sont pas manipulés convenablement, des microorganismes nocifs peuvent facilement s’y multiplier et causer des problèmes de santé relativement dangereux.
1 – Huîtres crues
Notre avocat déclare avoir été plus souvent témoin d’intoxications dues aux fruits de mer au cours des 5 dernières années que durant les deux décennies précédentes. La principale cause est le réchauffement climatique de la planète qui a un impact direct sur les eaux et leur température. Son augmentation favorise la prolifération des microbes et provoque des indigestions désagréables. L’Agence de la santé publique du Canada affirme que le risque d’être malade est moindre si l’huître est cuite.
2 – Fruits et légumes prélavés ou prédécoupés
Certes, l’aspect pratique encourage les consommateurs à en acheter, mais pensez à toutes les mains par lesquelles sont passés ces aliments avant d’arriver dans votre cuisine, et aux risques de contaminations qui s’ensuivent…
3 – Choux de Bruxelles crus
Les épidémies dues aux choux de Bruxelles au cours de ces dernières décennies ont été incroyablement fréquentes car ce légume peut être à l’origine d’intoxication due à une trentaine de bactéries dont la salmonelle (infection bactérienne qui provoque de la fièvre, des gastro-entérites…) et le colibacille.
4 – Viande saignante
La viande doit être cuite à 160 degrés pour tuer toute bactérie susceptible de provoquer le colibacille ou la salmonelle.
5 – Œufs non cuits
Une épidémie de salmonelle due à la consommation d’œufs crus avait éclaté dans les années 80-90. Bien que les risques d’intoxication dus aux œufs non cuits soient plus bas qu’il y a 20 ans, notre avocat ne consomme les siens qu’après un passage sur le feu.
6 – Lait et jus non pasteurisés
Une tendance très répandue encourage les gens à boire du lait et des jus « crus » en soutenant que la pasteurisation appauvrit ces liquides de leurs valeurs nutritionnelles. Selon Marler, la pasteurisation n’a rien de dangereux alors que les boissons crues si, car elles échappent aux étapes de préparation et conditionnement sécuritaires, ce qui les rend plus enclines à nous transmettre bactéries, virus et parasites.