C’est prouvé : le soja est cancérigène

Publié le 19 janvier 2017

Le soja est une légumineuse riche en protéines végétales dont les graines sont composées de 20% d’huile et 40% de protéines. C’est un élément clé de l’alimentation asiatique, que l’on retrouve notamment dans le lait de soja, le tofu, la sauce soja et l’huile de soja. Ces aliments entrent dans la fabrication de produits de boulangerie, de plats préparés, de desserts et de laits infantiles entre autres. Longtemps considéré comme un produit miracle dans la substitution des protéines animales, il est aujourd’hui controversé et doit être consommé avec beaucoup de précautions.

Les effets nocifs du soja

La raison pour laquelle la fève de soja fut autant adulée est parce qu’elle contient seize grammes de protéines par portion de cent grammes, soit le double de la majeure partie des légumineuses, et que ces protéines permettent de contrôler le diabète et les maladies cardiovasculaires.

En 2008, la Harvard School of Public Health a mené une étude qui a démontré qu’une consommation excessive de soja pouvait nuire à la qualité des spermatozoïdes et diminuer leur quantité ; réduire la quantité de lait chez les nouvelles mamans et empêcher l’absorption par l’organisme de certaines protéines utiles à la défense face à certaines allergies. Le soja est reconnu comme l’un des huit plus grands allergènes de la chaîne alimentaire. 

Il est fortement déconseillé chez les femmes enceintes, les enfants de moins de trois ans et les personnes atteintes d’hypothyroïdie.

Rappelons également que la Food and Drug Administration aux États-Unis a refusé de lui octroyer la mention GRAS – Generally Recognize As Safe – qui veut dire « généralement reconnu sans danger ».

Les effets du soja non fermenté

La raison pour laquelle le soja n’est pas controversé en Asie c’est parce qu’ils font fermenter le soja avant de le consommer pour neutraliser les toxines contenues dans les graines. De plus, contrairement à l’utilisation qui en est faite en Occident, ils l’utilisent comme condiment et pas comme substitut des protéines animales.

Les produits à base de soja fermenté sont le miso, le tempeh (produit alimentaire indonésien à base de soja fermenté riche en protéines végétales), le natto (aliment japonais consommé comme accompagnement du riz nature) et le tamari (sauce à base de soja fermenté sans additifs). Ceux-ci, à condition qu’ils soient bio et sans OGM, semblent sans danger.

Le Docteur Joseph Mercola affirme que consommer des aliments à base de soja non fermenté, peut avoir des conséquences graves sur la santé telles qu’un taux de la maladie d’Alzheimer 2,4 fois plus important, un cancer de la thyroïde, des déficiences du pancréas, une augmentation du taux de diabète et des déficiences en acides aminés.

Concernant les enfants nourris au lait de soja, une étude a montré que 40% ont un intestin qui fuit et souffrent de carences en lactose et d’un système immunitaire qui se dégrade.

Pour les personnes allergiques au lait de vache (aussi bien nourrissons qu’adultes), il ne faut pas le remplacer par du lait de soja, mais par du lait d’amande, de riz ou d’avoine. 

Le dérèglement hormonal

Quant aux femmes, une étude publiée en 1997 par le magazine britannique The Lancet a mis en avant que boire deux verres de lait de soja par jour pouvait augmenter la concentration d’isoflavones et perturber leur cycle menstruel. Les isoflavones sont des substances chimiques naturelles qui proviennent des plantes et leur action sur l’organisme est similaire à celle des œstrogènes ; à forte dose elles peuvent empêcher l’ovulation et causer l’apparition de cellules cancéreuses.

Lors d’un colloque organisé en 2008 à Paris sur le cancer du sein, Jean-Marie Bourre, membre de l’Académie de Médecine et auteur de « bien manger : vrais et faux dangers », a clamé haut et fort que le lait de soja n’est « qu’un liquide blanc, un Canada Dry de lait. Il ne contient ni calcium ni oligo-éléments. Il est strictement contre-indiqué pour les enfants ».

De plus, il affirme que les mamans doivent aussi faire attention car le soja contient une forte dose de phyto-œstrogènes, molécules qui ont tendance à perturber les hormones chez la femme et à favoriser le développement des cancers hormono-dépendants tels que le cancer du sein. 

En définitive, pour ceux et celles qui consomment du soja dans le but de remplacer les protéines animales par des protéines végétales, il est conseillé de l’intégrer avec modération à une alimentation saine et variée. Il ne s’agit pas de le bannir de votre régime alimentaire, mais de l’utiliser avec parcimonie et de favoriser une consommation riche en nutriments essentiels.