4 choses à éviter selon les médecins pour protéger vos parties intimes

Publié le 6 janvier 2017

Prendre soin de son vagin, implique une hygiène intime irréprochable. Toutefois, certaines habitudes que l’on croit très saines, peuvent avoir un effet contraire et affecter la santé de cet organe. Voici les 4 choses à éviter, pour protéger votre vagin.

Le vagin est sans conteste la partie la plus sensible du corps de la femme. Cette zone intime nécessite des soins appropriés pour qu’elle reste en bonne santé.

Une bonne hygiène intime fait partie des gestes les plus importants pour préserver la santé du vagin. Cependant, il ne faut toutefois pas tomber dans l’excès.

Il est important de noter que le vagin est un organe qui peut s’auto-nettoyer. C’est le rôle de la flore vaginale, composée de plusieurs bonnes bactéries. Ainsi, une main ou un objet beaucoup trop aventureux ou encore des gels intimes agressifs feront plus de mal que de bien.

D’autres habitudes et pratiques adoptées par beaucoup de personnes, peuvent aussi avoir le même effet sur la santé vaginale. Il s’agit notamment de :

Les douches vaginales :

Pratique très courante il y a longtemps, la douche vaginale est jusqu’à aujourd’hui utilisée par certaines femmes. Il s’agit d’une technique qui consiste à laver l’intérieur du vagin en utilisant une poire de lavement remplie d’eau ou d’autres produits d’hygiène intime. Dans l’Antiquité, la douche vaginale était prisée pour son prétendu pouvoir contraceptif, mais de nos jours, elle sert plutôt à « nettoyer » le vagin.

La douche vaginale peut toutefois présenter un réel danger pour la santé. En effet, le vagin est un organe qui a la capacité de s’auto-nettoyer et n’a donc aucunement besoin qu’on introduise des produits à l’intérieur pour cette fin. Au contraire, ceci peut perturber l’équilibre de la flore vaginale, qui agit comme protecteur du vagin contre les bactéries pathogènes, responsables des mycoses et infections.

Selon différentes études scientifiques, la douche vaginale a été liée à un risque plus important du cancer des ovaires.

S’auto-soigner :

Il y a de ces maladies et maux bénins, comme le rhume ou les nausées, que l’on peut soigner tout seul, en prenant des calmants ou en optant pour les alternatives naturelles. Mais quand il s’agit d’un problème qui touche la santé génitale, une visite chez le gynécologue s’impose.

En effet, des symptômes comme les démangeaisons, des pertes de couleur inhabituelle, des saignements… peuvent annoncer un problème bénin, comme ils peuvent cacher une maladie plus grave. Ainsi, négliger ces signes, ou essayer de les soulager à sa façon peut avoir de graves conséquences sur la santé.

Dès que vous remarquez quelque chose d’anormal, prenez directement rendez-vous chez votre médecin, qui fera un diagnostic et vous donnera le traitement adéquat.

Insérer des objets non stériles :

Dans le but de pimenter leurs ébats, certaines personnes n’hésitent pas essayer de nouvelles choses et à adopter différentes pratiques sexuelles. L’insertion de différents objets aux formes évocatrices, dans le vagin, est une pratique très courante, mais qui n’est pas toujours saine.

En effet, outre le risque que l’objet reste coincé à l’intérieur, cela peut aussi entrainer des infections. Les objets utilisés ne sont pas toujours stériles, ce qui veut dire qu’ils contiennent beaucoup de microbes, qu’on va introduire volontairement dans le vagin en les insérant. Ce geste peut causer de sérieuses infections.

Faites donc très attention, parce qu’une partie de jeu coquin peut vous coûter très cher !

Une toilette intime agressive :

Comme c’est le cas pour les douches vaginales, les toilettes intimes agressives et trop régulières sont à proscrire.

Rappelons que le vagin n’a pas besoin d’être nettoyé parce qu’il est capable de le faire lui-même. Ainsi, utiliser des savons parfumés et des gels intimes pleins de produits chimiques, dans le but de nettoyer le vagin et éliminer les odeurs intimes, souvent jugées désagréables, n’est pas la meilleure des idées. 

Ces mauvais gestes de l’hygiène intimes peuvent altérer l’écosystème de la flore vaginale et réduire les bactéries amies, dont le rôle est de protéger le vagin. Ce dernier devient donc plus vulnérable aux infections.