Ce que la couleur de vos règles révèle sur votre santé

Publié le 15 février 2017

Les règles marquent la vie des femmes de la puberté jusqu’à la ménopause. Ces écoulements sanguins mensuels sont le signe que la femme est encore fertile et permettent de révéler tout problème de santé. En surveillant la couleur des règles, il est possible de détecter différents troubles gynécologiques.

Les règles sont des saignements provenant de l’utérus. Quand il n’y a pas de grossesse, le corps élimine la muqueuse utérine à travers ces écoulements sanguins. Généralement, les menstruations surviennent à la puberté et disparaissent pendant la ménopause.

Les règles peuvent révéler beaucoup de choses sur l’état de santé de la femme. En contrôlant le flux et la couleur des saignements, on peut déceler différents troubles de santé, notamment les infections vaginales.

Rappelons que le flux des règles est généralement abondant durant les 3 premiers jours, et devient plus faible les jours qui suivent. Or, chez certaines femmes, cette abondance peut durer toute la période des menstruations, voire plus, dans quel cas ont peut parler de ménorragie.
La couleur des règles quant à elle, dépend de différents facteurs notamment le cycle, la quantité de sang et la vitesse de son écoulement. 

Ce que la couleur de vos règles peut révéler sur votre santé 

Marron ou rouge foncé :

Des règles de couleur foncée ne doivent pas être source d’inquiétude. En effet, elles sont tout simplement le signe d’un faible flux et surviennent généralement vers la fin des règles. Ainsi, le sang reste dans le vagin pour une plus longue durée et finit par coaguler, d’où les tâches marrons ou rouge foncé.

Rouge vif ou clair :

Des saignements de couleur rouge vif ou clair sont les plus normaux. C’est signe que la personne est en bonne santé. Cependant, si ce type de saignements dépasse les 8 jours, il est important de consulter un médecin.

Rouge orangé :

Soyez très vigilantes quant aux règles de cette couleur, surtout si elles persistent toute la période de menstruations. Généralement, elles sont le résultat d’un mélange de sang et de sécrétions du col. Mais dans certains cas, elles peuvent aussi indiquer une infection vaginale.

Traitements naturels 

Il existe plusieurs traitements médicamenteux pour venir à bout des infections vaginales. Or, les solutions naturelles pour lutter contre ce problème sont aussi efficaces :

Le yaourt :

La flore vaginale est constituée de plusieurs bactéries, notamment les lactobacilles. Il s’agit de bonnes bactéries qui ont pour rôle d’assurer la protection du vagin contre les bactéries pathogènes qui peuvent entrainer plusieurs infections. Il est donc important d’avoir une flore vaginale équilibrée pour éviter ces affections.

Pour cela, pensez aux yaourts à base de lait végétal ou de chèvre. En effet, le yaourt représente une excellente source de probiotiques et contient beaucoup de lactobacilles. En consommer permettrait ainsi d’apporter ces bactéries dans le tube digestif, elles vont ensuite se retrouver dans le rectum et l’anus pour rejoindre le vagin, en traversant la peau du périnée. De cette façon, elles vont restaurer l’équilibre de la flore vaginale et la protéger.

Il est aussi possible d’appliquer du yaourt directement sur la partie affectée, afin de combattre les mycoses vaginales.

L’acide borique : 

Selon différents essais cliniques, l’acide borique sous forme de capsules vaginales peut être efficace pour lutter contre les infections vaginales, notamment, les vaginites à levures. Ce principe possède des propriétés antifongiques et désinfectantes qui peuvent aider à traiter cette affection gynécologique.
L’un des essais a été mené sur 180 femmes atteintes de vaginite à levures, qui recevaient des capsules de 600 mg d’acide borique. Selon les résultats, cette substance a assuré un taux de guérison de 92%. 

Attention, l’acide borique peut causer une sensation de brûlure ou des irritations et il est fortement déconseillé aux femmes enceintes.

L’ail :

L’ail possède de nombreuses vertus antiseptiques, antibactériennes et antifongiques. Des propriétés qui en font un ingrédient efficace pour traiter les mycoses vaginales causées par des champignons microscopiques (Candida albicans), surtout durant ses premiers stades.
Il est possible d’utiliser l’ail de deux façons :

  • En le consommant de façon régulière et de préférence cru, pour bénéficier de tous ses bienfaits
  • En l’utilisant comme un ovule vaginal. Pour cela, placez une gousse d’ail pelée et accrochez-y un fil en la trouant avec une aiguille, comme pour créer un tampon. Ensuite, enveloppez-la dans une compresse stérile et insérez-la dans votre vagin. Laissez l’ail agir toute une nuit, puis retirez-le le lendemain.