3 choses à faire pour une relation et des rapports sexuels épanouissants
Qu’est-ce que l’on paierait pour redonner du punch à une romance quelque peu flétrie et de la passion à nos étreintes, une fois l’excitation des débuts de la relation retombée ? On vous livre les clés pour accorder vos désirs et pimenter votre vie sexuelle, légèrement en berne.
Le bonheur passe inéluctablement par le sexe dans une relation. Le secret des couples épanouis ? Ne jamais sous-estimer les attentes de l’autre, se réserver du temps pour le sexe et ne pas s’attendre à ce que chaque partie de jambes en l’air débouche sur le meilleur orgasme de sa vie.
Les 3 clés pour une vie sexuelle épanouie :
Être à l’écoute des attentes sexuelles de l’autre
C’est un fait avéré, les femmes et les hommes conçoivent le sexe différemment. Si les femmes apprécient autant le sexe que les hommes, elles sont plus enclines à y prendre du plaisir lorsqu’elles se sentent émotionnellement proches de leurs partenaires, à l’inverse des hommes qui ont tendance à l’utiliser comme un moyen pour se rapprocher émotionnellement de leurs amantes.
Autre fait surprenant, si ces messieurs sous-estiment le désir sexuel des femmes, c’est parce qu’ils ont du mal à décoder correctement les signaux amoureux qu’elles émettent, tandis que ces dernières ont une lecture beaucoup plus juste des envies de leur partenaire. D’ailleurs, en parlant d’envies sexuelles et de fantasmes, on imagine mal qu’ils puissent rebuter l’autre ou que ce dernier ne soit pas prêt à y prendre goût, ce qui génère un grand malaise dans le couple.
Les hommes ont donc peur d’essuyer un rejet, et veulent être certains de ne pas s’y exposer avant de se lancer, tandis que les femmes se sentent mal à l’aise face au refus et n’osent pas, pour la plupart, faire le premier pas. Il y a là un problème plus complexe qu’il n’y paraît : le manque de communication. N’arrivant pas à verbaliser leurs envies ou leurs craintes, femmes et hommes auront toujours du mal à trouver un terrain d’entente sur le plan sexuel.
Pour remédier à cela, la solution est évidente : dialoguer pour mieux se connaître, mieux comprendre les signaux amoureux, et surtout éviter toute approche brutale qui ne ferait qu’amplifier la gêne de Madame, la confortant dans son impression d’être utilisée comme un objet sexuel et engendrant un plus grand mal-être et une amère frustration chez Monsieur. Le meilleur moyen pour mieux s’entendre sexuellement serait donc de ne pas refouler ses pensées et fantasmes et de les partager ouvertement avec son partenaire.
Surmonter l’incompatibilité sexuelle et la honte du rejet
Le décalage du désir est le mal secret de nombreux couples. Quand l’un s’endort sur sa libido, l’autre, en misère sexuelle, a l’impression d’être encombrant et sa réaction risque d’être virulente face au partenaire qui se refuse. Ce dernier, sous l’effet de la culpabilité, rejettera le blâme sur la personne repoussée : «Peut-être que si tu me faisais subir moins de pression, j’aurais eu envie de faire l’amour». S’ensuit alors le cycle infernal de la rancœur, du ressentiment et des querelles infinies. C’est ce que les sexothérapeutes appellent le cycle infernal culpabilité-honte.
S’ajoute à cela, les rancunes intériorisées, les interdits culturels, les injonctions contradictoires, le qu’en dira-t-on, les discours moralisateurs, etc. qui font qu’un couple ne trouve plus une justesse de ton pour exorciser ses problèmes.
Il faut apprendre à vaincre sa timidité sexuelle, cesser de se faire des reproches et ne pas forcément considérer ce refus comme un rejet personnel. D’un autre côté, il ne faut pas toujours attendre que ça vienne de l’autre, au risque de rester sur sa faim, ni hésiter à exprimer son désir ou sa frustration. Là encore, il faut s’évertuer à susciter le désir, sans obligation de rendement. Séduisez sans en faire tout un plat si ça n’aboutit pas. Quand l’autre n’est pas contraint, il se laissera plus facilement prendre au jeu de la séduction.
S’accorder des pauses sexe
On est tous rattrapés par le temps, et la pression du stress et des responsabilités nous submergent jusqu’à en délaisser parfois notre vie sexuelle. Faut-il alors planifier sur sa to-do list, une pause sexe de 21h à 22h ? Faute d’improvisation et de spontanéité, il semblerait que oui ! Les sexothérapeutes y voient là une solution adaptée à toute personne en panne de libido. Collectivement, le sexe sur réservation ou le rendez-vous avec les parties intimes de l’autre (comme le perçoivent certains) ne fait pas l’unanimité, mais force est d’admettre que nous sommes parfois obligés d’en arriver là.