Recette naturelle pour réduire les douleurs pelviennes liées aux kystes ou aux fibromes

Publié le 13 juillet 2017
MAJ le 27 novembre 2024

Les femmes, au cours de leur vie, subissent les menstruations, la grossesse, la ménopause et toutes sortes de cadeaux offerts par mère nature. Ces périodes hormonales sont plus ou moins difficiles à vivre pour chacune d’entre nous, car nous réagissons différemment face à la douleur. En effet, notre vagin est régulièrement mis à rude épreuve, ce qui nous oblige à consulter un gynécologue.

Que ce soit pour un simple bilan, ou pour une cause inquiétante, le rendez-vous chez le gynécologue est toujours un moment délicat et très gênant. Notre zone intime, que l’on montre lors de la consultation en se rassurant sur le fait que ce n’est qu’un organe parmi tant d’autres à être ausculté, est le siège de diverses affections insidieuses comme les kystes ovariens et les fibromes utérins.

Les kystes ovariens :

On distingue deux sortes de kystes ovariens, c’est-à-dire des boules remplies de liquides qui se développent sur ou dans l’ovaire. Il y a les fonctionnels, qui se rétablissent généralement sans traitement et les organiques qui sont classés en cinq types.

Les kystes ovariens fonctionnels

Ils apparaissent fréquemment chez les femmes entre la puberté et la ménopause car ils sont liés aux cycles menstruels. Ces kystes ovariens fonctionnels ont tendance à guérir en quelques semaines ou après deux ou trois cycles menstruels. S’ils persistent plus de trois mois, ils ne sont plus considérés comme étant des kystes fonctionnels. Les femmes les plus à risque sont celles qui ont recours à une contraception progestative, c’est-à-dire sans œstrogènes. Cependant, des complications sont possibles dès lors que le kyste se tord, grossit ou se rompt et entraîne des douleurs, des saignements, de la constipation et une infection ovarienne, selon la caractéristique de la complication.

Les kystes ovariens organiques

Généralement bénins, il arrive que les kystes ovariens organiques soient cancéreux. On distingue cinq types de kystes ovariens organiques dont :

  • Les kystes dermoïdes qui contiennent des cheveux, de la peau ou des dents car ils proviennent des cellules qui produisent l’œuf humain. Ces derniers sont rarement cancéreux.
  • Les kystes séreux, c’est-à-dire remplis d’un liquide transparent nommé sérum et dont la paroi est fine.
  • Les kystes muqueux, s’agissant d’une tumeur bénigne de l’ovaire contenant un liquide mucoïde.
  • Les kystes liés à l’endométriose dont le contenu est hémorragique, c’est-à-dire rempli de sang.

Il existe également les cystadénomes séreux ou mucineux provenant du tissu ovarien. Une femme peut également présenter plusieurs petits kystes aux ovaires, on appelle cela le syndrome des ovaires polykystiques.
Étant donné que les kystes sont généralement indolores, leur découverte se fait au cours d’un examen de routine gynécologique.

Les fibromes utérins :

Les fibromes utérins correspondent à des excroissances du muscle utérin. Pouvant atteindre des dimensions considérables, ces tumeurs bénignes peuvent apparaître en grand nombre, une dizaine ou une quinzaine de fibromes, et se développent au niveau de l’utérus résultant du développement du muscle utérin et du tissu fibreux de l’utérus.

Les principales complications des fibromes sont des règles hémorragiques et un ventre de femme enceinte d’environ 3 à 4 mois selon la taille du fibrome, aussi appelé myome.

On distingue trois types de fibromes dont :

  • Les fibromes sous-séreux : Ils sont situés sur la paroi de l’utérus et ne provoquent aucuns symptôme. Ils n’empêchent ni la nidation de l’œuf ni la croissance du bébé, c’est pourquoi, à de rares exceptions, les médecins ne les opèrent pas.
  • Les fibromes interstitiels : Ils sont situés dans l’épaisseur du muscle utérin et sont également asymptomatiques dans la plupart des cas. Il arrive que durant la grossesse et sous l’effet des hormones, ils se mettent à grossir. Mais vu que le bébé absorbe de grandes réserves de sang et d’oxygène, les fibromes finissent par se nécroser. Cependant, ils peuvent provoquer des contractions.
  • Les fibromes sous-muqueux : Ces derniers se développent dans la cavité utérine sous la muqueuse et provoquent des règles abondantes ou des saignements en dehors des menstruations. Une ablation peut être proposée car ils empêchent la nidation de l’œuf.

Afin de soulager certaines douleurs provoquées par ces affections, voici une recette 100% naturelle qui vous aidera à faire disparaitre les douleurs en seulement quelques jours !

Recette naturelle pour réduire les douleurs pelviennes liées aux kystes ou aux fibromes :

Ingrédients :

  • 3 grosses betteraves
  • Le jus d’un citron frais
  • 1 litre de jus d’orange frais
  • 25 cl de miel organique

Préparation :

Commencez par cuire les betteraves dans de l’eau bouillante. Une fois cuites et coupées en morceaux, mixez les betteraves au jus de citron et d’orange puis ajoutez le miel. Dégustez frais !

Bienfaits des ingrédients :

  • La betterave : Elle contient de la betacyanine permettant d’éliminer les toxines de l’organisme et facilitant ainsi le travail du foie. De plus, la betterave renforce le système immunitaire et réduit le stress oxydatif grâce à sa forte teneur en antioxydants.
  • Le miel : Ayant des propriétés antibactériennes, le miel est un allié pour combattre les infections. De plus, il renforce le système immunitaire, amplifie l’énergie et aide à la digestion grâce aux antioxydants et aux vitamines qu’il contient.