Les 4 restes de repas à ne pas manger

Publié le 25 août 2017

Par manque de temps ou pour éviter le gaspillage alimentaire, nous avons tendance à garder les restes d’un plat afin de les réchauffer. Bien que cette habitude soit une bonne manière d’agir contre le gaspillage alimentaire qui fait rage actuellement, il existe certains aliments qui sont néfastes voire dangereux pour notre santé quand ils sont réchauffés.

En effet, par soucis d’économie, de rapidité et pour lutter contre le gaspillage alimentaire, nous réchauffons nos plats au micro-ondes. Mais cet aspect pratique et positif cache des troubles digestifs comme une intoxication alimentaire, des nausées, des vomissements, des diarrhées mais aussi des problèmes cardiovasculaires. Pour préserver votre santé, découvrez les 4 restes alimentaires que vous devez impérativement éviter. Privilégiez également un autre moyen de cuisson que le four à micro-ondes car ce dernier neutralise les nutriments essentiels présents dans les aliments.

Les 4 restes alimentaires à éviter

  1. Les légumes

Divers légumes bénéfiques pour le corps perdent leur intérêt nutritionnel une fois conservés et réchauffés comme c’est le cas des épinards, des betteraves, des pommes de terre et du céleri. En effet, ils ont une forte teneur en nitrates inoffensives mais qui se transforment en nitrites et en nitrosamines et deviennent néfastes pour l’organisme.

En outre, lorsqu’ils sont laissés à température ambiante, ces légumes subissent une prolifération de bactéries. Les personnes fragiles comme les nourrissons et celles qui souffrent d’une faible acidité gastrique ont un risque de décès lorsqu’ils ingèrent ces molécules et qu’elles passent dans le sang car l’hémoglobine est alors transformée en méthémoglobine. Cela entraîne une réduction de l’oxygénation du sang conduisant à l’asphyxie mortelle.

Que faire ?
Veillez donc à conserver vos légumes directement après leur cuisson à une température inférieure à 5°C afin d’éviter la prolifération des bactéries et consommez-les de préférence froids le lendemain. Le mieux reste de doser raisonnablement les quantités de légumes afin d’éviter les restes.

  1. Les huiles végétales

Faire frire les huiles végétales favorise la libération de composés toxiques. La température subie par ces huiles végétales comme l’huile de tournesol, de maïs, de soja ou de colza, provoque une dégradation des acides gras polyinsaturés qu’elles contiennent. Une toxine nommée 4-hydroxynonénal (4-HNE) est libérée à la suite de la cuisson de ces huiles, elle est particulièrement réactive aux protéines du corps et aux acides nucléiques. De nombreuses études ont mis en lien la consommation de cette toxine et diverses maladies dont l’arthérosclérose, Alzheimer, Parkinson, les maladies hépatiques.

En outre, la concentration de cette toxine augmente au fil des réutilisations des huiles végétales.

Que faire ?

Premièrement, évitez la cuisson sous forme de friture qui s’avère particulièrement grasse et ensuite, privilégiez l’huile d’olive qui, d’après une même étude, présente le plus faible taux de toxicité. Veillez également à ne pas trop chauffer les huiles végétales et à vous en débarrasser dès lors qu’elles commencent à mousser ou à fumer.

  1. Le poulet

Le poulet contient énormément de protéines, habituellement bénéfiques à la bonne fonction du corps. Toutefois, lorsqu’il est réchauffé, la composition des protéines change considérablement et peut causer des troubles digestifs. En outre, une étude menée par l’Université du Massachusetts, aux États-Unis, a mis en avant le fait que les restes de poulet perdent 80% de leur teneur en fer. Ils ont réchauffé les restes de poulet dans un four entre 55°C et 90°C afin d’arriver à cette conclusion.

Que faire ?

Si vous conservez des restes de poulet, veillez à les laisser bien au froid dans votre réfrigérateur. Enfin, si vous envisagez de les consommer, évitez de les réchauffer et consommez-les froids dans une salade ou un sandwich pour préserver leur valeur nutritionnelle.

  1. Le riz 

D’après la Food Standard Agency, le riz non-cuit contient des spores de bactéries nocives qui peuvent survivre à la première cuisson. Ensuite, si le riz est conservé à température ambiante, ces spores sont susceptibles de se multiplier davantage entraînant des troubles digestifs, des nausées, des vomissements et de la diarrhée. De plus, ils survivent au réchauffage, c’est pourquoi il convient d’éviter de laisser le riz à température ambiante plus d’une heure après sa cuisson.

Que faire ?

Au même titre que les légumes, la meilleure option reste celle de doser correctement la quantité de riz que vous allez consommer afin d’éviter d’avoir des restes alimentaires. Dans le cas contraire, conservez le riz directement après sa cuisson et privilégiez la congélation qui évite la prolifération des bactéries.