Voici les symptômes du cancer de l’estomac à détecter

Publié le 21 septembre 2017

Dépister et traiter un cancer à un stade précoce peut sauver une vie ou du moins rendre le traitement plus facile. En effet, si le cancer de l’estomac est diagnostiqué assez tôt, il peut être traité de manière efficace et définitive.

Le cancer en chiffres

Les statistiques ont révélé que le cancer de l’estomac est le cinquième cancer le plus mortel en France. Bien que sa fréquence ait diminué, plus de 9 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Il survient généralement vers l’âge de 70 ans mais il est préférable de commencer à surveiller son estomac à partir de 55 ans. Si les symptômes sont détectés rapidement, les chances de survie sont dans 90 % des cas, cinq fois plus élevées.

Dans la majorité des cas (95 %), il s’agit d’un cancer dit adénocarcinome, développé aux dépens des glandes de la muqueuse gastrique. Il peut provoquer des complications au niveau d’un ulcère de l’estomac.

Malheureusement, aux stades primaires de la maladie, les symptômes ressentis par les patients passent généralement inaperçus. En effet, ils sont assez banals et une fois qu’on s’en rend compte, la maladie s’est déjà propagée dans tout l’estomac et parfois même à d’autres organes. Dans les stades avancés, le cancer n’est plus curable et le taux de survie sur une période de cinq ans est d’à peine 3 %.

Symptômes du cancer de l’estomac

– Indigestion ou brûlures d’estomac
– Gêne ou douleur à l’abdomen
– Nausée ou vomissements
– Diarrhée ou constipation
– Ballonnements et digestion ralentie après les repas
– Perte d’appétit et amaigrissement
– Faiblesse, fatigue, pâleur
– Perte de sang (vomir du sang ou présence de sang dans les selles)
– Parfois une légère fièvre

Lorsque la maladie atteint un stade déjà avancé, une masse peut être ressentie au niveau de l’estomac et le foie peut être gonflé.

Facteurs pouvant augmenter le risque de développer un cancer de l’estomac

– Âge (plus de 55 ans)
– Genre (les hommes sont plus touchés que les femmes)
– Régimes riches en aliments fumés, déshydratés, salés, marinés
– Consommation excessive d’alcool et le fait de fumer
– Ancienne intervention chirurgicale à l’estomac
– Antécédents familiaux
– Présence d’une bactérie appelée Helicobacter pylori, qui peut provoquer des ulcères

Aliments à privilégier pour éviter les risques de cancer de l’estomac

– Légumes cuits : carottes, endives, courgettes, haricots verts, aubergines, épinards,…
– Fruits : poires, pommes, pêches, bananes fraîches en dehors des repas ou en compotes à la fin des repas (les agrumes et les fruits trop acides sont à éviter).
– Viandes maigres : poulet, dinde, veau, lapin, cheval
– Poissons
– Crustacés et fruits de mer
– Féculents : riz, pâtes, semoules, pommes de terre (en quantité raisonnable)
– Yaourts
– Fromages à pâte cuite : Gruyère, Emmental, Cantal,…

Privilégiez également les cuissons légères (pochées, rôties, en papillote,…) et préférez les herbes aromatiques aux épices pour ajouter du goût à vos préparations.

Le chou

Un régime riche en chou réduirait le risque de cancer, notamment celui de l’estomac. Ce légume riche en nutriments possède des atomes appelés isothiocyanates, permettant de lutter entre autres contre la bactérie Helicobacter pylori, qui est parfois à l’origine du cancer de l’estomac.

Il est important de souligner que le chou ne traite pas la maladie mais permet simplement de réduire les risques de développer ce type de cancer, même s’il ne les écarte pas totalement. En effet, il permet de combattre certaines infections et inflammations, qui sont les facteurs de développement des tumeurs. La consommation de légumes faisant partie de la famille des crucifères (choux, navets, brocolis, etc.) est favorable dans une alimentation anti-cancer.

La bactérie Helicobacter pylori

Dans 80 % des cas, le cancer de l’estomac est dû à la bactérie Helicobacter pylori. Cette dernière est responsable des gastrites et d’ulcères digestifs. Elle est notamment le premier facteur favorisant le cancer gastrique. En effet, cette bactérie entraîne la transformation des cellules épithéliales (recouvrant la muqueuse gastrique) en cellules mésenchymateuses, qui forment les cellules souches cancérigènes. Cette infection s’acquiert dans l’enfance et persiste toute la vie si elle n’est pas traitée.