Une étude suggère de moins se raser les parties intimes
Que vous soyez un pro de l’épilation intégrale ou que vous préfériez garder les choses en nature, une nouvelle étude suggère que cette dernière peut être meilleure pour votre santé sexuelle. Explications.
L’étude a révélé que la probabilité de contracter une infection sexuellement transmissible comme l’herpès est plus élevée chez les personnes qui se rasent le pubis que chez celles qui gardent leurs poils pubiens. Cette étude arrive au moment où en fait l’épilation fait de plus en plus d’adeptes, même les hommes y ont recours ces derniers temps.
Pour compléter l’étude, un total de 7 580 résidents américains âgés de 18 à 65 ans ont été interrogés sur leurs habitudes de toilette intime, leurs comportements sexuels et leurs antécédents concernant les maladies sexuellement transmissibles (MST). Les pratiques de la toilette intime peuvent être «extrêmes» (avec une élimination totale de toutes traces de poils pubiens plus de 11 fois par an) donc à une fréquence élevée (entretien quotidien ou hebdomadaire). Ceux qui ont signalé des habitudes d’hygiène plus extrêmes étaient 28 % plus susceptibles de contracter des IST que ceux qui ont noté des fréquences élevées.
Bien que l’étude ait démontré un lien entre l’épilation du pubis et les MST, il n’a finalement pas été possible de déterminer exactement pourquoi ces deux éléments étaient si étroitement liés. Si vous vous souvenez de votre leçon de statistiques de l’école secondaire, vous vous souviendrez que la corrélation n’implique pas nécessairement la causalité. Les résultats de l’étude ne prouvent donc pas que le fait de se raser ou d’épiler vos poils pubiens augmente certainement votre risque de contracter une MST. Il est possible qu’il existe également une connexion entre le mode de vie sexuel de ceux qui ont tendance à se raser et leur probabilité de contracter ces types d’infections.
Cette étude a examiné différentes méthodes d’épilation, de l’épilation à la cire au rasage avec des rasoirs électriques à l’utilisation du laser, les auteurs notant que le rasage était le plus risqué en raison de coupures mineures qui peuvent se produire. Pour ceux qui préfèrent garder leur zone intime aussi lisse que les fesses d’un bébé, il est peut-être temps de commencer à changer de mode, ou au moins de réduire la fréquence.
Il est également possible d’opter pour une hygiène saine en coupant les poils pubiens courts au lieu de les raser complètement ou les épiler à la cire. En fait, les poils comme les cheveux ont des fonctions bien précises comme entre autres celle de protéger la peau des blessures et coupures.
En effet, l’épilation irrite la peau et le rasage crée des microcoupures qui peuvent s’infecter et les mouvements de va et vient lors d’ébats sexuels n’arrange en rien les choses. Bien au contraire, le frottement direct de la peau à ce niveau favorise la pénétration de micro-organismes et donc la prolifération d’infections telles que les verrues, les papillomes, les dermatophytoses, etc.