Wifi: y a-t-il un risque pour la santé?

Publié le 12 mai 2017

Correctif: Santeplusmag s’est intéressé à la méfiance portée par de nombreux utilisateurs sur le risque potentiel des radiofréquences sur la santé. Suite à des conclusions non abouties sur le sujet, et un appel à la prudence publié par les Decodeurs du Monde, Santeplusmag présente ses excuses à ses lecteurs et publie un correctif pour les aviser qu’il n’est pas prouvé que le wifi est dangereux pour la santé, en apportant les nuances soulevées par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (Anses).

Avec l’utilisation grandissante des nouvelles technologies, des applications mobiles, et des nombreux supports de connexions sans fils émettant des radiofréquences, de nombreux utilisateurs s’interrogent sur le possible impact sur la santé. Ces ondes magnétiques, amplifiées ces vingt dernières années, ont soumis la population à une plus grande exposition, et ont ainsi conduit l’Anses à étudier le sujet plus en profondeur. 
Depuis 2011, l’Agence, qui a dédié au sujet un groupe de travail spécifique dénommé « radiofréquence et santé », a publié de nombreuses évaluations sur les effets des radiofréquences sur la santé.
Un rapport  datant de 2013 n’établit néanmoins aucun lien de causalité entre l’exposition aux radiofréquences et à un possible risque pour la santé:  « les conclusions de l’évaluation des risques publiées en 2013 ne mettent pas en évidence d’effets sanitaires avérés. » Inspirée de la méthode de mesure du risque du Centre International de Recherche contre le Cancer (CICR), qui classe les radiofréquences comme « cancérigène possible », l’agence met néanmoins en garde sur « l’augmentation de risque de tumeur cérébrale sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones portables ».
Sur sa dernière évaluation, l’agence évoque une exposition aux radiofréquences plus importante sur ces dernières années, compte tenu du développement des ondes dans les environnements intérieurs et extérieurs, ainsi qu’une utilisation grandissante des téléphones mobiles, mais conclut finalement qu’aux vues des résultats des évaluations, « il n’apparaît pas fondé, sur une base sanitaire, de proposer  de nouvelles valeurs limites d’exposition pour la population générale ».
Ces conclusions sont d’autant plus rassurantes que, comme le souligne Le Monde, les niveaux de réglementations à l’échelle nationale sont encadrés par des normes prudentes, où le wifi est très contrôlé par les pouvoirs publics en France, et où la contribution des équipements est bien en deçà des valeurs limites d’exposition.

Les ondes électromagnétiques, comme elles sont utilisées de nos jours à travers le wifi ou les téléphones mobiles, ne semblent donc pas dangereuses pour la santé au vu des derniers travaux réalisés par les experts, mais il serait toutefois préférable de se fier aux recommandations de l’Anses pour limiter son exposition aux radiofréquences :

https://www.anses.fr/fr/content/radiofr%C3%A9quences-t%C3%A9l%C3%A9phonie-mobileet-technologies-sans-fil