14 signes précurseurs du cancer du poumon qu’il ne faut pas ignorer

Publié le 5 mai 2017

Le cancer est considéré comme l’une des principales causes de mortalité dans le monde. Cette pathologie qui peut toucher différents organes et tissus du corps, se développe discrètement, sans manifester de symptômes précis. Le cancer du poumon notamment, qui est l’un des plus répandus, est un tueur silencieux. Zoom sur les causes et signes de cette maladie.

Chaque année, près de 900 000 nouveaux cas de cancer du poumon sont enregistrés chez les hommes, contre 330 000 chez les femmes à travers le monde. Il s’agit, en effet, de l’un des types de cancers les plus fréquents et de la première cause de mortalité chez les hommes.

Le cancer du poumon est une tumeur maligne qui se développe dans les cellules de ce même organe. Connu aussi sous l’appellation de cancer broncho-pulmonaire ou cancer bronchique, le cancer du poumon est causé dans 80 à 90% des cas par le tabagisme. Alors qu’il touchait principalement les hommes, les femmes commencent à en souffrir de plus en plus à cause de la hausse du taux de tabagisme féminin.

On distingue deux  types de cancer du poumon :

  • Le cancer du poumon non à petites cellules : c’est le type le plus courant et qui est plus facile à détecter et à traiter. Cette forme du cancer du poumon se développe de manière plus lente et compte 3 sous-catégories, parmi lesquelles : le carcinome épidermoïde, l’adénocarcinome et le carcinome à grandes cellules indifférenciées.
  • Le cancer du poumon à petites cellules : c’est une forme de cancer des poumons moins courante (20% des cas), mais beaucoup plus dangereuse. En effet, elle est plus agressive et se caractérise par une multiplication plus rapide des cellules cancéreuses, ce qui peut conduire à des métastases.

Causes et facteurs de risque :

Comme cité ci-dessus, le tabagisme demeure la principale cause du cancer du poumon. Évidemment, le risque varie selon différents paramètres à savoir le nombre de cigarettes consommées au quotidien, l’âge auquel la personne a commencé à fumer, la durée du tabagisme, etc. Ainsi, pour une personne qui fume deux paquets de cigarettes par jour, le risque est plus élevé de 50%.

Notez toutefois que le tabagisme passif augmente lui aussi les risques de développer un cancer du poumon de 30 %. C’est d’ailleurs le principal facteur de risque chez les non-fumeurs.

Outre le tabagisme passif et actif, d’autres facteurs peuvent favoriser l’apparition du cancer du poumon à savoir : 

  • L’exposition à des substances cancérogènes que l’on retrouve dans l’air, notamment l’arsenic, l’amiante ou bien d’autres polluants de l’air ;
  • Le cannabis, la pipe et le cigare.

Symptômes du cancer du poumon :

Le cancer du poumon peut se développer sans présenter de symptômes distincts. Toutefois, des signes précis doivent alerter et conduire à une visite chez le médecin. Voici les principaux symptômes du cancer du poumon :

  1. Une toux qui s’aggrave progressivement et qui persiste
  2. Une respiration sifflante
  3. Une voix enrouée qui dure plus de trois semaines
  4. Des crachats de sang
  5. La fatigue chronique
  6. La perte d’appétit
  7. Des douleurs thoraciques qui s’intensifient en toussant ou en respirant profondément
  8. La perte de poids
  9. Un essoufflement

Plus tardivement des symptômes plus clairs peuvent apparaitre, annonçant ainsi que la tumeur a pris plus de volume et qu’elle s’est propagée à d’autres tissus ou organes du corps. Voici quelques signes qui peuvent alerter :

  1. Une difficulté à déglutir
  2. Des maux de tête
  3. Des étourdissements
  4. Des ganglions gonflés au niveau du cou
  5. Des douleurs osseuses

Diagnostic et prévention :

Pour détecter un cancer du poumon, la radio du thorax est l’examen le plus utilisé. Quand le médecin détecte une anomalie, il propose au patient de faire un scanner. Ensuite, il procède à une fibroscopie bronchique qui permet de distinguer les lésions et d’en prélever une partie pour l’analyser durant la biopsie. Lorsque le diagnostic tombe : cancer du poumon, le médecin prescrit le traitement nécessaire.

Eviter le tabagisme reste la mesure préventive principale. Il est aussi recommandé d’éviter l’exposition aux substances cancérigènes et d’adopter un mode de vie sain.