Ce policier a abusé sexuellement d’un enfant
En France, 81% des abus sexuels sont sur des mineurs, ce qui met la lumière sur une problématique inquiétante, à savoir que les enfants sont la tranche d’âge qui est le plus touchée par les abus sexuels. De plus, les conséquences de ces actes sur eux sont désastreuses, conduisant dans 42% des cas à des tentatives de suicide. Et le pire dans ces cas, est quand l’agresseur ne reçoit pas la punition qu’il mérite, comme le témoigne l’histoire dans cet article.
Les abus sexuels sur mineurs
L’abus sexuel sur enfant est généralement défini par la loi comme tout comportement sexuel impliquant une personne n’ayant pas atteint l’âge du consentement. Elle englobe divers comportements problématiques, y compris l’exposition des parties génitales, la production ou la présentation d’images sexuelles, le harcèlement sexuel, le proxénétisme, et les infractions de contact allant des attouchements sexuels aux agressions sexuelles violentes causant des blessures physiques, et dans de rares cas, la mort.
L’abus sexuel est plus susceptible de se produire dans les endroits où le risque de détection est faible. Cependant, un incident d’abus réel peut se produire rapidement, généralement de 5 à 15 minutes, de sorte qu’il ne nécessite pas toujours un endroit éloigné et isolé. Dans de nombreux cas, d’autres personnes peuvent être à proximité. L’abus sexuel à l’école peut survenir à l’extérieur de l’école ou dans les campus scolaires, dans un véhicule, ou même dans la maison d’un enseignant ou d’un élève.
Cependant, et dans de rares cas, l’abus sexuel peut se produire à l’intérieur de l’école, comme le témoigne l’histoire de ce policier.
Un agresseur censé protéger ses victimes
Jacob Ryan Delgadillo, un policier à Cullen Middle School à Houston, a été accusé de deux chefs d’accusation d’indécence sur mineur. Il est accusé d’avoir caressé une fille de 14 ans et d’avoir eu des rapports sexuels oraux avec elle.
Delgadillo a plaidé coupable devant le juge du district, Marc Carter. Il a reconnu qu’il devra renoncer à son permis d’application de la loi dans le cadre de l’accord de plaidoirie.
Le juge a fixé une peine de probation de cinq ans à Delgadillo. Il risquait une peine de prison de 20 ans pour ce crime.
Non seulement il a une sentence très clémente, mais il ne sera pas inscrit comme délinquant sexuel. Ceci en dépit de son verdict de culpabilité et de l’admission de son crime.
Afin de réussir la période probatoire, il doit éviter tout contact avec la fille agressée ou avec d’autres mineurs. S’il ne le fait pas, il recevra la punition maximale.
Malgré ce verdict étonnant, la procureure, Jennifer Stabe, a déclaré que la famille de la victime était satisfaite de la décision. L’avocat de Delgadillo, Paul Atman, a refusé de commenter l’affaire.
Selon le quotidien local Houston Chronicle, quand Delgadillo a plaidé coupable, c’était seulement pour l’existence d’une relation indécente avec une enfant et pour avoir placé les mains de la fille sur ses organes génitaux.
Les faits
L’incident s’est produit en 2015. À l’automne de cette même année, les soupçons ont été soulevés pour la première fois. Une élève à l’école a témoigné que Delgadillo avait un comportement extrêmement inapproprié pendant les heures d’école. Elle a dit à la police que Delgadillo lui avait montré des photos de lui nu sur son téléphone. De plus, elle a avoué avoir pratiqué une fellation avec l’homme de 30 ans dans les toilettes des filles à l’école.
Suite à ces allégations d’abus sexuels, Delgadillo a été immédiatement démis de ses fonctions. Il a démissionné peu de temps après en décembre, pendant son congé forcé.
Les responsables du Houston School District ont publié la déclaration suivante suite à ces évènements : «L’école prend des situations comme celle-ci très au sérieux, car la sécurité des élèves est toujours la priorité absolue de l’école».
Lors de la recherche dans le téléphone de Delgadillo, les forces de l’ordre ont trouvé plusieurs photos de lui dans divers états de nudité.
Les parents d’enfants qui fréquentent l’école ont fait part de leurs préoccupations. Ils ont déclaré que leurs enfants ne sont pas censés vivre cela, ils viennent à l’école pour apprendre et non pour à avoir des relations sexuelles.
Un autre parent a décidé de retirer son enfant de l’école en disant : « Je suis vraiment inquiet, je ne veux plus amener ma fille dans cette école, en fait, c’est sa dernière année, je méprise vraiment cette école. »
Cette histoire montre qu’il y a encore des prédateurs sexuels qui arrivent à s’en sortir indemnes malgré leur crime, alors qu’ils doivent recevoir la punition qu’ils méritent afin de servir de leçon à toute personne ayant l’intention d’abuser sexuellement de mineurs. N’hésitez pas à partager l’article avec vos amis !