Son bébé à failli mourir à cause de taches sur le corps. Aujourd’hui elle prévient le monde entier

Publié le 2 février 2018

Si les éruptions cutanées sont assez courantes, notamment chez les nouveau-nés, celles-ci sont parfois causées par des allergies, et se manifestent souvent sous forme d’urticaire, d’eczéma, de verrues, etc. Malheureusement, celles-ci peuvent parfois être dangereuses. Découvrez l’histoire de ce couple et de son bébé qui souffrait d’éruptions cutanées douteuses.

S’il existe différents types d’éruptions cutanées, il est parfois difficile de faire la part des choses entre des éruptions cutanées dites bénignes (celles qui apparaissent sur le corps pendant une petite période, et qui finissent par disparaitre sans laisser de traces), et des éruptions cutanées dangereuses. 

Ces dernières peuvent se manifester de différentes façons et peuvent être, selon la famille à laquelle elles appartiennent, nocives pour la santé, voire mortelles. Il est donc important de savoir détecter quelles sont ces éruptions cutanées et quel danger représentent-elles concrètement pour la santé. 

Des éruptions douteuses  

Lavonne Palmer, une jeune maman australienne avait remarqué des éruptions cutanées un peu bizarres sur la peau de son fils Eli. Celles-ci étaient rondes et noires et n’apparaissaient dans un premier temps que sur ses jambes. En voyant cela, Lavonne emmène immédiatement son fils à l’hôpital afin que les médecins puissent le voir et conclure à un diagnostic le plus rapidement possible. Ces derniers annoncent à Lavonne Palmer que son fils est atteint de méningococcie, une infection provoquée par le méningocoque Neisseria meningitidis, une bactérie responsable de la méningite. 

Si le petit garçon finit par s’en sortir de justesse grâce aux nombreux soins et antibiotiques qui lui ont été administrés, il faut savoir que l’issue aurait très bien pu être fatale pour lui tant l’infection peut s’avérer mortelle pour les enfants.

La méningite, une infection mortelle 

La méningite est une maladie qu’on trouve partout dans le monde. Si on estime qu’elle touche plus d’1 200 000 personnes chaque année, celle-ci se révèle mortelle sur 135 000 cas. 

Elle se transmet généralement par contact direct ou par voie aérienne (éternuements, salive, etc.). Elle se caractérise entre autres par l’apparition d’éruptions cutanées de couleur rouge foncé voire noire, mais surtout, par un affaiblissement du système immunitaire. Si la maladie peut-être prévenue ou guérie par le biais d’un vaccin, elle peut s’avérer mortelle en se transformant notamment en septicémie. 

Si elle se manifeste comme précité par des éruptions cutanées noirâtres, elle est surtout connue pour attaquer la moelle épinière, et plus particulièrement le cerveau

Si d’autres parties du corps sont également infectées sans que l’on ait pris la peine de soigner l’infection à temps, certains membres peuvent être malheureusement amputés ; d’où l’importance de consulter son médecin au moindre doute ou à la moindre alerte. 

Comment traiter la méningite ?

Qu’il s’agisse d’une méningite virale ou bactérienne, la personne atteinte de méningite doit être impérativement traitée. Si celle-ci est bactérienne, elle le sera par le biais d’antibiotiques injectables. Néanmoins, sachez que si celle-ci est virale, la personne atteinte peut se faire soigner grâce à un traitement symptomatique et pour atténuer et calmer la douleur elle aura comme traitement le paracétamol. Dans ce cas, ceci peut se faire de chez elle.

A l’inverse, si l’infection est d’origine bactérienne, le ou la malade doit impérativement rester à l’hôpital afin de subir des soins intensifs. Par ailleurs, un traitement antibiotique approprié réduit à moins de 15 % le risque de mourir d’une méningite, bien que le risque soit plus élevé chez les personnes âgées et les enfants en bas âge (de la naissance jusqu’à 4 ans).