Ce bébé miracle qui pèse 450 grammes survit et rentre à la maison !
À l’échelle mondiale, la prématurité est la première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans, mais des prématurés miracles existent bien ! Hannah Bella Rodriguez est bien un miracle de la nature ; elle est née avec un poids à la naissance de 450 grammes. En effet après plusieurs semaines passées au service néonatal du centre médical de l’Université de Nassau, la petite a pu rentrer chez elle avec sa mère. Voici toute l’histoire !
Une naissance est considérée comme prématurée lorsqu’elle survient avant la 37e semaine de grossesse. Cependant, Hannah n’était pas attendue avant octobre, mais lorsque sa fréquence cardiaque a commencé à diminuer, les médecins ont décidé de pratiquer une césarienne afin de sauver la maman et son bébé. A 22 semaines, le gynécologue a mis la maman Pena au repos pendant un mois et c’est exactement le 11 juillet que cette jeune maman a mis au monde le plus petit bébé que l’hôpital de Nassau n’ait jamais eu.
En règle générale, les bébés doivent avoir au moins 22 semaines pour survivre. Hannah est née à 26 semaines, mais elle avait le poids et la taille d’un nourrisson de 22 semaines. Les médecins ont déclaré que les poumons de Hannah étaient si forts qu’elle n’avait étonnamment pas besoin d’un appareil pour respirer. Au cours de son séjour dans le service de néonatologie, Hannah a quadruplé son poids pour enfin dépasser les deux kilos.
Les médecins attribuent la bonne croissance de Hannah à sa maman Pena car chaque jour, elle a appris à s’occuper parfaitement de son bébé. Pena était impliquée, elle caressait Hannah, la prenait dans ses bras et la mettait souvent contre elle. Ainsi maman et bébé ont pu développer une excellente relation affective qui a été vraisemblablement en faveur de la survie de la petite fille.
Bien que la majorité des mamans de prématurés souffrent d’un stress post-traumatique après la naissance d’un nourrisson de très faible poids, il est clair que Pena a fait preuve de beaucoup de courage et de persévérance.
Le développement cognitif chez les prématurés
Les améliorations apportées aux soins prénatals et à la médecine néonatale ont aidé à augmenter la survie des nourrissons, en particulier ceux présentant un très faible poids à la naissance. Si le simple gain en années de vie est pris comme norme, les soins néonatals sont la discipline la plus performante en médecine de nos jours. Le développement psychologique et la qualité de vie de ces bébés sont devenus un thème de plus en plus important des recherches récentes.
Des études non contrôlées ont montré que les quotients intellectuels (QI) des enfants ayant un très faible poids à la naissance étaient dans la fourchette normale, mais qu’ils pouvaient atteindre environ 7 points de moins que les normes pour les enfants du même âge.
Des études de cohorte prénatales et périnatales à long terme avant l’introduction des soins néonatals intensifs ont permis de conclure que les facteurs sociaux et la qualité de l’environnement familial pouvaient compenser le désavantage périnatal et néonatal. Des données récentes montrent que les facteurs sociaux et environnementaux favorables sont des facteurs prédictifs de rattrapage dans le développement cognitif et comportemental des nourrissons prématurés.
Par environnement social, on entend principalement le contact permanent du prématuré avec sa maman. D’ailleurs, des recherches médicales ont montré que par exemple le contact peau à peau du nourrisson était préférable à la couveuse pour garder les bébés au chaud, améliorer la respiration et la fréquence cardiaque, améliorer l’allaitement et la croissance.
De nombreux bébés prématurés et de faible poids à la naissance ont des besoins spéciaux et nécessitent des soins médicaux pendant généralement plusieurs semaines. Mais la réussite de ces soins ne peut exclure l’importance du contact continu avec la maman.