Pour arrêter les pleurs de sa petite fille handicapée, la maman lui arrache la lèvre
Tous les parents du monde vous le diront, élever un enfant est une tâche difficile qui demande beaucoup de temps et d’efforts. Cependant, voir votre progéniture grandir et s’épanouir à vos côtés vous procure un sentiment de fierté et de joie intense qui vous fait oublier tous les soucis du monde. Mais cette maman qui a mordu la lèvre de sa petite fille atteinte d’une infirmité motrice cérébrale pour qu’elle cesse de pleurer ne semble vraiment pas avoir compris le sens de la maternité.
La protection des enfants est indéniablement la plus grande responsabilité des parents, ces derniers doivent toujours veiller sur eux, et les protéger de tout danger imminent. Malheureusement, certains parents irresponsables peuvent eux-mêmes représenter un danger pour leurs enfants. L’exemple de cette maman qui a mordu la lèvre de sa petite fille atteinte d’une infirmité motrice cérébrale afin qu’elle arrête de pleurer est frappant.
L’histoire d’une petite fille abusée par sa propre maman…
Depuis sa naissance en 2009, Katya Spesivtseva souffrait d’une infirmité motrice cérébrale. C’est un dysfonctionnement cérébral caractérisé par des troubles de la motricité et des fonctions cognitives. Les enfants qui souffrent de cette maladie sont souvent très fragiles, et doivent bénéficier d’une attention toute particulière, mais la maman de Katya n’était absolument pas prête à aider sa fille à vaincre sa maladie. En effet, cette maman irresponsable et immature négligeait sa fille, et lui infligeait souvent des punitions très cruelles quand elle entendait ses pleurs. C’est en 2016 qu’elle a commis un crime des plus inhumains contre la petite Katya…
En effet, la petite fille était à côté de sa maman qui dormait paisiblement sans se soucier de son état de santé ni de ses besoins. Soudain, elle commença à pleurer, et c’est là que la maman, furieuse pour avoir été réveillée de son doux sommeil, a décidé de lui arracher la lèvre afin d’arrêter ses pleurs. Ce n’est que plusieurs jours après avoir commis son crime qu’elle appela l’ambulance.
Quand Katya est arrivée à l’hôpital, les médecins ont découvert que son corps était couvert de cicatrices causées par les supplices cruels infligés par sa maman. Elle fût hospitalisée pendant une année entière. Après avoir quitté l’hôpital, Katya ne pouvait pas revenir chez sa maman, cette dernière devait passer 4 années en prison, et n’avait plus le droit de garder sa fille. Elle fut donc accueillie par une famille chaleureuse et bienveillante qui a tout fait pour la guérir de son traumatisme et l’aider. Malheureusement, ses conditions de santé ne cessaient de se détériorer, et la petite fille a fini par quitter ce monde une année plus tard à cause d’une crise cardiaque.
Cette histoire tragique prouve que la violence contre les enfants est un phénomène qui persiste malgré tous les efforts fournis par les militants pour les droits des enfants. Mais n’oubliez pas que la protection des enfants est la responsabilité de tout un chacun d’entre nous, n’hésitez donc pas à signaler tout comportement abusif et à aider les enfants victimes de violence, vous pourriez peut-être contribuer à sauver des vies.
La violence contre les enfants : Un fléau qui persiste…
L’histoire que nous avons partagée avec vous n’est malheureusement pas la seule en son genre. Des centaines d’enfants subissent quotidiennement des violences verbales et physiques de la part de leurs parents. Et malgré toutes les mesures mises en place par les gouvernements du monde entier, ce fléau reste présent dans toutes les sociétés. Beaucoup d’enfants finissent par succomber aux coups meurtriers de leurs parents même à l’heure d’aujourd’hui.
Souvent, les parents qui violentent leurs enfants sont des personnes qui souffrent de problèmes psychiatriques, ou de dépendance aux drogues. Ces derniers n’ont pas toutes les capacités nécessaires pour élever leurs enfants et prendre soin d’eux. Ils sont incapables de leur donner l’affection et l’amour dont ils ont besoin. Malheureusement, les enfants ne peuvent pas toujours signaler les comportements abusifs de leurs parents aux autorités compétentes, et n’ont donc pas d’autres choix que de garder le silence.
Que faire pour aider un enfant victime de violence ?
Signaler une violence commise sur un enfant est une obligation légale, si vous soupçonnez qu’un enfant de votre entourage est victime de violence physique, verbale ou de négligence, n’hésitez pas à le signaler immédiatement à la gendarmerie ou à un service de protection de l’enfance. En attendant que les autorités compétentes prennent les mesures nécessaires, vous pouvez essayer de parler aux parents de l’enfant, et les inciter à arrêter leur comportement abusif en leur expliquant toutes répercussions que la violence peut avoir sur la santé psychologique et physique de l’enfant.