La science explique enfin ce qui arrive au cerveau des gens qui se plaignent tous les jours

Publié le 4 octobre 2018

Le fait de se plaindre tous les jours n’est pas bon pour notre santé, encore moins pour notre cerveau ; c’est ce que dit la science. Cependant, un bon nombre de personnes prennent du plaisir à charger leur cerveau d’émotions négatives sans épargner celui de leur entourage. Ainsi, une mauvaise habitude s’installe au fil des jours et se plaindre devient un rituel. Mais savez-vous que c’est très mauvais pour votre cerveau ?

Comme l’a mentionné M. Earl Nightingale, célèbre conférencier « nous devenons ce à quoi nous pensons ». De ce fait, la pensée devient créatrice et nous attirons vers nous le flux négatif par l’intermédiaire de notre négativité. Ainsi, nos pensées ont le pouvoir de déterminer le cheminement de notre vie entière.

Comment se définissent les personnes qui se plaignent ?

Elles ne voient que les défauts dans tout ce qu’elles voient et ne sont jamais contentes de ce qu’elles possèdent, elles en veulent toujours plus.

Elles sont dans la critique envers les autres et tout ce qui les entoure sans essayer de trouver le moindre côté positif dans leur situation.

Elles ne cherchent jamais des solutions à leur déboires car cela demande de se battre pour s’en sortir, chose qu’elles ne sont pas vraiment capables de faire.

Elles ne sont pas dans l’acceptation de tout ce qui leur arrive ou de ce qui se passe autour d’elles, ce qui augmente leur anxiété et leur souffrance.

Que dit la science à ce sujet ?

Il n’est pas surprenant que la science soutienne l’analyse de Nightingale et affirme que notre cerveau est malléable dans sa nature, en étant capable de se réinventer grâce au processus de neuro-plasticité. Durant ce processus, le cerveau se modifie et se transforme tout au long de la vie. Ainsi il peut améliorer l’apprentissage, apprendre de nouvelles compétences en se développant, comme il peut désamorcer ce processus pour régresser vers le plus mauvais.

Ceci s’explique tout simplement par la théorie du neuropsychologue Donald Hebb, selon laquelle, des neurones qui stimulent en même temps, sont des neurones qui se lient ensemble. Aussi, nos faits et nos pensées modifient pour le meilleur et pour le pire, notre cerveau.

En entretenant dans la vie quotidienne, ces pensées négatives, notre cerveau va se restructurer de telle façon à ce qu’il s’adapte aux mauvaises pensées. Avec le temps, nous ne serons plus capables de diriger notre attention vers le côté positif car notre cerveau a été programmé pour n’attirer que les problèmes dont nous nous plaignons.

Que faire pour ne plus se plaindre ?

La vie n’est pas toujours rose et les choses peuvent ne pas toujours se passer comme on le désire, cependant au lieu de se focaliser sur les problèmes et les défauts du monde, il faut essayer de relativiser et de voir la vie sous un meilleur angle.

  • Barbara Fredrickson, psychologue et chercheuse propose à toute personne ayant constamment des pensées négatives, de pratiquer quotidiennement la méditation. En effet, cette dernière est bénéfique aussi bien pour le corps que pour l’esprit ; elle permet la relaxation, la détente, une meilleure concentration et par conséquent génère plus de pensées positives. Avec une pratique régulière, nous restructurons notre cerveau et l’habituons à produire plus de positivité afin d’illuminer notre vie.
  • Arrêter de critiquer et de juger tout. Le mieux est de se dire que la vie n’est pas parfaite et que nous même ne sommes pas parfaits.
  • Etre dans l’acceptation afin d’obtenir la paix et la sérénité dont nous avons besoin.
  • Arrêter de se focaliser sur le négatif et faire un travail sur soi-même.
  • Nourrir en nous plus de pensées positives et essayer de voir le verre à moitié plein au lieu de le voir à moitié vide. Avec de l’effort, nous réaliserons que beaucoup de belles choses nous entourent et nous ne les voyons même pas.
  • Prendre le temps de profiter du moment présent et de pratiquer la méditation de pleine conscience. Autrement dit, de prendre le temps de savourer ce que nous mangeons, d’admirer un beau paysage, d’admirer un oiseau sur un arbre, de prendre conscience de tous nos faits et gestes, de prendre tout simplement conscience de la vie et de notre existence.

Le secret est d’accepter la vie telle qu’elle et de lâcher prise. La transformation doit provenir de notre intérieur avant toute chose pour retrouver la paix et la sérénité dont nous avons grandement besoin et être heureux. Lorsque nous aimons la vie telle qu’elle est, et bien elle nous le rend bien. A méditer……