La cigarette électronique pourrait endommager les cellules du système immunitaire, selon une étude
Les méfaits du tabac pour la santé sont bien connus : addiction, cancer, maladies chroniques, vieillissement prématuré, réduction de l’espérance de vie… En conséquence, nombre de personnes sont désireuses d’arrêter de fumer et se tournent vers la cigarette électronique en tant que substitut ou alternative sinon inoffensive, en tout cas supposément moins dommageable pour la santé. Supposément, car de plus en plus d’études médicales pointent du doigt ce dispositif qui se retrouve accusé lui aussi d’être nocif et de présenter des dangers pour l’organisme. Elle s’attaquerait, selon une étude, à des cellules vitales. Une information relayée par cnews, lci et doctissimo.
Vapoter « peut endommager des cellules vitales du système immunitaire« , c’est la conclusion à laquelle est arrivée un groupe de chercheurs de l’université de Birmingham au Royaume-Uni dans une étude publiée dans la revue médicale Thorax.
Dans cette étude, les chercheurs ont prélevé des échantillons de tissu pulmonaire sur huit personnes non-fumeuses et les ont placés en présence de vapeur de cigarette électronique selon un procédé simulant le vapotage.
La cigarette électronique entraînerait les mêmes effets que le tabac et que certaines maladies pulmonaires
A la suite de cette exposition à de l’aérosol de vapoteuse, ils ont constaté que les effets sur les tissus pulmonaires étudiés étaient similaires à ceux que l’on pouvait observer chez les fumeurs de cigarettes et chez les malades atteints d’affections pulmonaires chroniques.
En seulement 48 heures, la « vapeur » a entrainé une inflammation des tissus ainsi qu’une réduction de l’activité des macrophages des alvéoles pulmonaires. Ces cellules immunitaires sont indispensables au nettoyage des poumons en détruisant tout élément potentiellement dangereux comme les bactéries, les poussières ou les allergènes.
Quoi qu’il en soit, la e-cigarette n’est pas aussi inoffensive qu’on ne le croit
Peut-on en conclure que les e-cigarettes sont aussi nocives, voire plus, que les cigarettes ordinaires ? Pour le professeur David Thickett, qui a dirigé cette étude, elles ne sont pas forcément plus dangereuses pour la santé, mais il faut être vigilant et garder à l’esprit qu’elles sont certainement plus nuisibles que ce que l’on est porté à croire.
Si le recours à la cigarette électronique a permis à beaucoup de personnes d’arrêter de fumer, le vapotage n’est pas anodin. Il peut avoir de lourdes conséquences sur notre état de santé.
Quelles autres méthodes pour les personnes désireuses d’arrêter de fumer ?
Dès lors, l’on peut se demander s’il existe d’autres moyens d’arrêt du tabagisme, et grâce auxquels les fumeurs pourraient espérer arrêter de fumer ?
Le tabac avec la nicotine qu’il contient est l’une des substances les plus addictives, aux côtés de l’alcool ou même, comme on le remarque de plus en plus, de la junk-food. Or, toutes les addictions ont un effet similaire sur le cerveau : elles activent le circuit de la récompense. Elles stimulent la production de certains neurotransmetteurs, dont la dopamine, aussi appelée l’hormone du plaisir.
Ces addictions malsaines gâchent la vie et altèrent sérieusement notre état de santé.
Comment se défaire de ses addictions
Il existe une « loi de l’addiction » qui stipule que lorsqu’une personne dépendante se voit administrer la substance à laquelle elle est attachée, les circuits de la dépendance sont réactivés dans son cerveau et son addiction réapparaît. De la sorte, selon cette loi, une seule bouffée de fumée suffit à faire rechuter un fumeur, et il suffit d’une seule gorgée de bière pour faire perdre le contrôle à un alcoolique.
La solution réside ainsi dans le fait de ne plus jamais consommer la substance problématique et pratiquer une totale abstinence.
Voici comment appliquer ce principe dès à présent :
1. Prendre la décision ferme et résolue de ne plus jamais toucher à la substance
Dès que l’on aura décidé cela de façon définitive, profonde et permanente, l’on remarquera que tout devient plus facile.
Au besoin, pour se rappeler des raisons qui nous poussent à prendre cette décision, l’on peut faire un tableau listant les avantages et les inconvénients de notre démarche.
2. Se fixer une date
Définir une date à partir de laquelle l’on ne consommera plus jamais la substance à laquelle l’on est dépendant, et s’y préparer.
Que faire en cas de rechute ?
Rechuter est normal lorsqu’il s’agit de se défaire d’une addiction, et l‘important est de ne pas abandonner. S’entourer de personnes qui sont passées par les mêmes épreuves que nous et qui ont réussi à les surmonter, et de personnes qui mènent le même combat que nous. Le recours à des professionnels tels que les psychologues ou les psychiatres peut aussi s’avérer bénéfique.