La mère en deuil est venue sur la tombe de son fils car elle a reçu un « signe »

Publié le 30 août 2018
MAJ le 18 novembre 2024

Qu’arrive-t-il à l’être humain lorsqu’il meurt ? Part-il vers un autre monde ? Est-il toujours doté de sa conscience ? C’est ce que l’humanité toute entière est en droit de se demander et s’interroge d’ailleurs sur la question depuis la nuit des temps. Encore à notre époque, malgré les études scientifiques menées sur le sujet, rien de concret ou de pertinent ne nous permet d’affirmer ou d’infirmer qu’il existe bien une vie après la mort. Pourtant il existe des signes probants que cette éventualité subsiste bien.

Tout un chacun, en fonction de son éducation, de sa foi, de sa religion ou même de ses croyances personnelles est en droit de croire ou non à la vie après la mort. Mais à l’heure actuelle, personne n’est en mesure de façon certaine et cohérente de pouvoir démontrer qu’une autre vie existe bel et bien après notre dernier souffle.

Mais l’être humain instinctivement et surtout lorsqu’il perd quelqu’un de proche cherche par tout moyen de détecter le moindre signe quel qu’il soit pour percevoir et ressentir la présence d’un être cher disparu.

Signe de présence d’un fils disparu ?

Marie Robinson, une maman Britannique a perdu son fils Jack âgé de 4 ans suite à une tumeur au cerveau. Evènement ô combien tragique dans la vie d’une maman ; sûrement le pire.

A chaque fois qu’elle visitait sa tombe, elle espérait percevoir un signe de la présence de Jack en lui parlant instinctivement. Et lors de l’anniversaire de son fils disparu, en lui rendant hommage sur sa tombe, un petit rouge-gorge s’est posé à ses côtés, comme si Jack lui envoyait un signe de sa présence. D’ailleurs ce n’était pas la première fois qu’un oiseau s’approchait d’elle depuis la mort de son fils. Sans compter le nom similaire de ce petit oiseau avec leur nom de famille et le fait que les rouges-gorges soient reconnus comme « messagers des défunts ».

Pour Marie, Jack était bel et bien là et lui prouvait réellement sa compagnie et son amour et cette soudaine présence du rouge-gorge était simplement là pour le lui signifier.

« Cela m’a émue aux larmes. J’ai pris ça comme un signe de mon petit Jack », a-t-elle déclaré.

Alors que penser de ces « signaux » ? Existe-t-il une vie après la mort ? Nos proches nous attendent-ils dans un monde meilleur après leur dernier souffle ?

La science peut-elle prouver l’existence d’une vie après la mort ?

La mort, a depuis toujours, fasciné et interpellé l’Homme. D’ailleurs, plusieurs études ont été menées et sont encore entreprises sur le sujet.

L’une d’entre elle, conduite par l’Université de Southamton portait sur l’évaluation des signaux cognitifs après un arrêt cardiaque. Sur les 2 060 sujets de l’étude, 330 ont survécu et 140 ont pu échanger de manière cohérente sur les souvenirs de cet événement. L’étude a révélé que 39% des sujets ont décrit une certaine prise de conscience de la période précédant la réanimation,
c’est-à-dire lorsque leur cœur avait cessé de battre.

Mais selon l’auteur principal de l’étude, le Docteur Parnia, ces réactions peuvent seulement être le résultat d’une lésion cérébrale ou des effets des sédatifs administrés tels que la kétamine, un anesthésique dissociatif utilisé pour l’anesthésie générale et qui induit les sujets à ressentir un fort sentiment de détachement de leur corps allié à un certain sentiment de joie présentant une similarité avec les expériences de mort imminente.

Le Docteur Parnia a déclaré au National Post que le cerveau ne peut fonctionner lorsque le cœur a cessé de battre, mais dans le cas de l’étude, la prise de conscience des sujets semble avoir duré jusqu’à trois minutes dans la période où le cœur ne battait pas, même si le cerveau s’arrête généralement 20 à 30 secondes après l’arrêt du cœur.

Alors que penser de cette étude et de toutes les autres ? La science moderne aura beau vouloir nous aider à répondre à la question, il semble que nous n’aurons tous la réponse à cette fatidique question, qu’à l’issue de notre propre mort…