Un bébé de 400 grammes avec moins de 20% de chances de rester en vie a survécu
La grossesse n'est pas seulement physiquement difficile pour de nombreuses mères, elle est éprouvante sur le plan émotionnel et psychologique. Une femme qui n’arrivait pas à tomber enceinte à cause du syndrome des ovaires polykystiques peut-elle avoir un bébé ? C’est ce qui est arrivé à cette femme qui s’est retrouvée enceinte de manière inattendue.
Qu’est-ce que le Syndrome des ovaires polykystiques ?
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un problème de santé commun causé par un déséquilibre des hormones de la reproduction. Le déséquilibre hormonal crée des problèmes dans les ovaires. Avec le SOPK, l’ovule produit par les ovaires peut ne pas se développer comme il se doit ou ne pas être libéré pendant l’ovulation comme il se doit.
Le SOPK peut causer des règles irrégulières voire une absence de règles. Les périodes irrégulières peuvent conduire à :
- Infertilité (incapacité de tomber enceinte). En fait, le SOPK est l’une des causes les plus fréquentes de l’infertilité féminine.
- Développement de kystes qui sont de petits sacs remplis de liquide dans les ovaires.
Une femme qui souffre du syndrome des ovaires polykystiques a généralement très peu de chance de tomber enceinte, mais Ashley Zachmeyer a pu l’être et l’histoire de son bébé est des plus étonnantes !
Une grossesse étonnante
Après avoir été diagnostiquée avec le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) qui a conduit à l’infertilité, Ashley Zachmeyer n’a jamais imaginé qu’elle tomberait un jour enceinte.
Un jour, pendant que les médecins faisaient à Ashley un examen pour trouver un kyste après plusieurs tests de grossesse négatifs, ils ont découvert qu’Ashley portait déjà un bébé et il avait déjà sept semaines d’âge gestationnel.
Le fœtus avait 3 semaines de retard de croissance et avait très peu de liquide amniotique (liquide biologique contenu dans le sac amniotique et dans lequel baigne le fœtus). A ce moment-là, il fallait voir un spécialiste de grossesse à haut risque.
Le premier spécialiste qu’Ashley a vu a affirmé que le bébé avait moins de 20% de chances de survie. Ashley était dévastée à l’écoute du diagnostic du médecin.
Ashley a pu avoir un deuxième avis, et le spécialiste lui a dit qu’il y avait des signes de fausse couche. À 26 semaines, Ashley a été informée que la circulation sanguine dans le cordon ombilical était compromise et qu’elle ferait probablement une fausse couche dans les prochaines 24 heures.
À ce moment-là, Ashley a déclaré qu’elle avait ressenti une force qu’elle n’a jamais eue auparavant. Les médecins lui ont dit qu’elle avait le choix, soit de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour la sauver, ou voir comment les choses allaient évoluer. Ashley a alors choisi qu’ils fassent tout leur possible.
Le petit bébé voit le jour
Le 22 juin 2017, à 29 semaines, Ashley a donné naissance à sa fille Adalee. Elle ne pesait que 400 grammes. Elle avait la taille d’un fœtus de 22 semaines. Les médecins ont suivi les souhaits d’Ashley et ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour l’aider à rester en vie.
À l’âge de 4 jours, Adalee a été transféré au Children’s Healthcare d’Atlanta. C’était l’un des jours les plus effrayants pour Ashley. Elle n’avait jamais pensé voir autant de fils et de tubes attachés à sa petite fille.
Après trois semaines, Ashley a pu la prendre dans ses bras pour la première fois. « C’était le meilleur sentiment du monde quand nous l’avons finalement fait. » a déclaré Ashley. Les médecins ont affirmé à cette maman qu’il était rare de voir un bébé né si petit mais qui n’avait pas de complications en plus de grandir. Le médecin d’Adalee l’appelait la superstar.
À 3 mois, Adalee n’avait plus besoin d’assistance respiratoire. Elle respirait complètement seule. Les deux parents étaient toujours dans l’attente qu’elle puisse prendre assez de poids pour rentrer à la maison. Elle recevait son alimentation et son lait dans un tube d’alimentation jusqu’à ce qu’elle ait pu boire un biberon pour la première fois après 3 mois.
Après 106 jours à l’hôpital, les parents ont finalement pu ramener Adalee à la maison. La petite fille pesait 2 kilos mais elle se portait mieux. Après un an Adalee pesait 5,5 kg. Elle n’était liée à aucun appareil et aucune intervention chirurgicale n’était nécessaire. Tous ses médecins étaient très impressionnés par ses progrès.
« Notre petite fille de 400 grammes, avec moins de 20% de chances de survie, a survécu. Bien qu’elle soit petite, elle est forte. », a déclaré Ashley.
Quel incroyable témoignage de force et de courage de la part des parents et bien sûr, de la petit Adalee ! Ashley a suivi son cœur et a pu finalement accueillir son adorable petit bébé !