Un mois avant une crise cardiaque, votre corps vous envoie des signes
Sans aucune surprise, les maladies cardiovasculaires enregistrent actuellement les taux de mortalité les plus élevés sur le territoire français. Il s’agit dans bien des cas d’une crise cardiaque qui survient soudainement mais dont les signes précurseurs sont exprimés bien plus tôt par le corps. C’est donc à nous d’en prendre note dans un but de pure prévention.
La crise cardiaque, aussi appelée infarctus de myocarde, est le résultat direct d’un blocage au niveau de l’artère coronaire, ce qui provoque tout un tas de dysfonctionnements dont l’entrave de la circulation sanguine ou encore la détérioration d’une partie du muscle cardiaque. Il est donc question d’une situation très urgente nécessitant une intervention immédiate, sachant que plus l’artère concernée est obstruée, plus l’alimentation des autres organes du corps en oxygène est mise en péril, ce qui à son tour signifie que le danger qui plane sur la vie du patient est grand. Afin d’éviter de se retrouver dans un tel cas, il faut prendre connaissance des symptômes annonciateurs de cette affection :
- Une fatigue permanente et inexpliquée
L’obstruction d’une artère pousse le cœur à redoubler d’efforts et à consommer davantage d’énergie afin de pomper la même quantité de sang qu’auparavant dans le reste du corps, ce qui engendre une fatigue qui demeure malgré l’absence du moindre effort.
- Des sueurs froides
Ce symptôme ne vient généralement pas seul car il est très fréquemment accompagné de vertige, d’une sensation d’étourdissement ainsi que d’un malaise. Un tel désagrément peut survenir à tout moment, peu importe qu’il fasse jour ou nuit, sachant que la température ambiante, qu’elle soit basse ou élevée, n’a aucune incidence sur cette transpiration.
- Une altération des battements de cœur
Un tel trouble cardiaque est le résultat direct de l’obstruction de l’artère coronaire, ce qui provoque une difficulté du myocarde à se contracter en raison de son manque d’irrigation. Ensuite, comme l’oxygène ne se diffuse plus comme il le devrait dans les différentes parties du corps, les premières cellules à en pâtir sont celles des muscles cardiaques qui finissent par mourir provoquant ainsi un phénomène appelé « arythmie ».
- Une insomnie ou des troubles de sommeil récurrents
Une étude publiée par la revue European Journal of Preventive Cardiology a pu établir un rapport direct entre le fait d’avoir du mal à s’endormir, les différents troubles du sommeil et le risque d’être atteint par une maladie cardiaque. Si vous voyez donc que votre corps n’éprouve aucune envie de sommeil à un moment où il le devrait, cela veut dire que le risque de souffrir d’une telle maladie n’est pas bien loin. D’après une étude réalisée par des chercheurs issus de la faculté de médecine chinoise de Shenyang, la probabilité d’être victime d’un infarctus de myocarde s’élève de 27% lorsque la personne souffre d’insomnie.
- Des douleurs au niveau du thorax
La présence d’une douleur lancinante au niveau de la poitrine ou même d’une pression quasi-permanente au niveau de la zone thoracique signale dans bien des cas un risque accru de crise cardiaque. Dans certaines situations, la douleur peut même s’étendre au-delà de la poitrine pour atteindre un membre ou plus, voire la mâchoire ou l’épaule.
- Des troubles respiratoires ou une sensation d’essoufflement
Suite à la perturbation du processus d’alimentation des poumons en oxygène, les essoufflements ainsi que d’autres problèmes respiratoires tendent très souvent à apparaître faisant par la même occasion office de signes annonciateurs d’une crise cardiaque imminente. Cela veut dire en somme qu’un essoufflement injustifié ne résultant d’aucun effort physique est un symptôme à ne surtout pas prendre à la légère car il peut être révélateur de l’approche d’un infarctus du myocarde.