Une mère remarque une trace foncée sur le cou de sa fille et découvre qu’elle est diabétique
Ayant un rôle essentiel dans le développement de l’enfant, les parents sont là pour aimer, accompagner, éduquer et prendre soin des enfants. Cela passe par des règles de vie mais aussi par le fait de savoir à quel moment l’enfant a besoin de se rendre chez le médecin. En effet, comme le montre l’histoire de cette mère, la moindre trace suspecte peut nécessiter une consultation !
C’est l’histoire de Pantera, une adolescente de 14 ans qui a pu avoir un diagnostic précoce de ce dont elle souffrait grâce à la réaction rapide de sa mère. En effet, cette dernière avait remarqué que depuis quelques jours, sa fille avait une trace foncée au niveau du cou. Pensant d’abord à une simple tache de saleté, elle veilla à ce que sa fille aille se laver.
Toutefois, la tache foncée ne disparaissait pas. Par ailleurs, Pantera souffrait de maux de tête sévères, de sautes d’humeur et elle avait tout le temps soif. Inquiète, la maman décide alors d’emmener sa fille chez le médecin. Ce dernier lui révéle qu’en fait il s’agissait de l’acanthosis nigricans, une dermatose rare qui s’illustre par la présence de plaques de peau plus épaisses, de couleur grises ou noires au niveau du cou, des aisselles et de l’aine. Mais quelle en était la cause ? Selon le médecin et le terrain héréditaire de Pantera, cette dermatose était la conséquence du diabète insulino-résistant, ou type 2, que l’on retrouve souvent chez des familles dont les personnes sont déjà diabétiques.
Aujourd’hui, Pantera suit un traitement à base d’injections d’insuline. Malheureusement, elle n’est pas la seule adolescente à souffrir de diabète de type 2.
Le diabète de type 2 chez les enfants et les adolescents
En effet, de plus en plus d’enfants et d’adolescents à travers le monde souffrent de diabète. En cause ? L’hérédité et l’augmentation du surpoids et de l’obésité infantile, qui sont intiment liés au développement du diabète de type 2.
Le diabète de type 2 désigne une hyperglycémie chronique, soit un taux élevé de sucre dans le sang. Cela s’explique par une utilisation inefficace de l’insuline par le corps. Pouvant passer inaperçue durant plusieurs années, le diabète insulino-résistant s’illustre par des symptômes dont une envie fréquente d’uriner, une soif et/ou une faim intenses, des infections à répétition, une fatigue persistante, des troubles de la vision, des problèmes de peau (dont l’acanthosis nigricans) ainsi que des douleurs ou des crampes dans les jambes. Il s’agit d’une maladie chronique dont les effets sur le long terme peuvent avoir des conséquences néfastes sur le cœur, les yeux, les reins, les artères ainsi que les nerfs. Par ailleurs, le diabète de type 2 augmente les risques de souffrir de pathologies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, hypertension, accident vasculaire cérébral), d’insuffisance rénale ainsi que de polyneuropathie diabétique, une altération des nerfs périphériques à cause du diabète et qui se caractérise par des mouvements incontrôlés, une perte de la sensibilité, des douleurs ainsi que des troubles digestifs.
Bien que certains facteurs de risque comme l’hérédité ne puissent être prévenus, le poids quant à lui peut être surveillé. Pour ce faire, il convient d’adopter une alimentation variée et équilibrée ainsi qu’une activité physique régulière et une bonne hydratation, et ce dès le plus jeune âge afin d’éviter de développer une telle maladie durant l’enfance et l’adolescence.