Voici le produit le plus dangereux que nous consommons chaque jour ! (ce n’est ni du sucre, ni du sel)

Publié le 14 mai 2018
MAJ le 27 novembre 2024

Entre le travail, les enfants et la vie de couple, il est parfois compliqué de s’afférer à réaliser de bons petits plats maison. Ainsi, l’industrie alimentaire n’a eu de cesse de mettre au point des plats simples et rapides, comme les sandwichs, les salades ou encore les boites de conserve et les assiettes individuelles. Bien que pratiques, ces plats préparés contiennent des additifs et conservateurs nocifs pour la santé dont cette toxine blanche dangereuse. Explications.

Faciles d’utilisations, ces produits industriels attirent par leur marketing, toujours plus novateur et proche du consommateur. Mais une chose est sûre, c’est qu’il n’entretiennent pas notre santé ! Perte de vitamines et de minéraux durant le processus d’élaboration, ajout d’additifs alimentaires et de conservateurs, ces plats préparés n’apportent rien à notre organisme. Bien au contraire, il l’affecte, notamment à cause d’une toxine blanche : le glutamate de sodium.

Le glutamate de sodium, aussi connu sous le nom de glutamate monosodique (GMS), monosodium glutamate (MSG) ou E621, est une poudre blanche utilisée comme un exhausteur de goût. Il s’agit d’un additif alimentaire particulièrement répandu dans l’industrie agro-alimentaire car il permet de renforcer le goût des ingrédients tout en agissant comme un excitant pour les papilles. 

D’ailleurs, l’histoire originelle du glutamate monosodique se base sur le fait qu’il n’y aurait pas quatre saveurs de base (acide, amer, salé, sucré) mais cinq, en ajoutant l’umami. Il s’agit d’une saveur proche du goût du bouillon et qui active certains récepteurs des papilles gustatives, offrant un sentiment de réconfort et un goût de revenez-y. Ainsi, pour retrouver ce goût, le biochimiste Kikunae Ikeda a découvert l’acide glutamique, un acide aminé produit par le corps humain et présent dans les aliments. Il a reproduit la formule chimique de ce dernier en y ajoutant de l’eau et du sel, créant alors le glutamate de sodium. 

Mais les industriels ont vite compris qu’il s’agissait surtout d’un moyen d’ajouter du goût à presque tout. Ainsi, au lieu d’associer inconsciemment et naturellement les aliments pour parvenir à l’umami, comme en dégustant un fromage avec des confitures de fruits frais ou en ajoutant des oignons caramélisés à un sandwich, nous consommons à outrance du glutamate monosodique. Et ce dernier, consommé en excès, peut être à l’origine de troubles de la santé. 

Les risques pour la santé 

En plus du « syndrome du restaurant chinois », une réaction hypersensible au glutamate de sodium est à l’origine de sensations de brûlures, de maux de tête, de nausées et de douleurs thoraciques. Il semblerait que le glutamate soit responsable de la destruction de neurones, notamment dans le cerveau. En effet, dans son livre « Excitotoxins, The taste that kills », le Dr. Blaylock explique que le glutamate serait responsable d’un excès de calcium dans les cellules et donc de leur destruction. Par ailleurs, cela provoque une augmentation excessive des taux de radicaux libres dans l’organisme. Ce phénomène est nommé l’excitoxicité car le glutamate excite ou stimule la mort des cellules nerveuses. À la clé, des troubles de la mémoire, de l’audition, des crises d’épilepsie et un risque plus élevé de souffrir de maladies neurodégénératives, ou de les aggraver, comme Alzheimer. 

Mais ce n’est pas tout, le glutamate favoriserait aussi l’obésité et les troubles alimentaires au vu de son effet addictif. De par sa nature au goût de revenez-y, et donc l’envie d’en manger toujours plus, le glutamate activerait le système de récompense lié à la production de dopamine (une hormone du bien-être) de la même manière que le sucre. Cela crée alors une dépendance comparable aux drogues. 

Le meilleur moyen de se prémunir de tels risques, tout en pouvant accéder à l’umami qui est présent naturellement dans les aliments, est d’opter pour des préparations maison à base de produits frais de saison. Alors, à vos fourneaux !