Diagnostiqué par les médecins dans un état inquiétant : une mère accouche d’un bébé en colère
Avoir un enfant est une décision cruciale qui implique certaines contraintes mais aussi une envie et un besoin de donner et de recevoir de l’amour. Certaines femmes y parviennent facilement, tandis que d’autres peuvent avoir plus de difficultés en raison de facteurs liés à leur état de santé. Pour cette maman, si la grossesse n’était pas envisagée, ce qui s’est produit le jour de l’accouchement l’était encore moins. Dans un entretien exclusif avec le site Love What Matters, elle raconte comment elle a donné naissance à un bébé « en colère».
Parfois, malgré des conditions peu prometteuses, certaines femmes tombent enceintes de manière imprévisible. C’était le cas de Hollie Walls qui avait subi une ablation partielle de l’utérus, aussi appelée dans le jargon médical « hystérectomie ». Depuis l’opération, les chances qu’avait Hollie de concevoir un enfant étaient minimisées. Toutefois, elle a pu tomber enceinte mais les médecins lui ont diagnostiqué une oligohydramnios, une maladie qui se traduit par un volume insuffisant de liquide amniotique.
Une grossesse singulière
Après deux interventions chirurgicales consistant à retirer une partie de l’utérus, Hollie savait qu’elle aurait du mal à avoir un enfant. La femme avait déjà deux enfants issus d’une précédente union mais souhaitait avoir un bébé avec son nouveau mari.
Contre toute attente, elle a réussi à tomber enceinte et était terriblement excitée à l’idée d’accueillir cet enfant. Malgré les symptômes pénibles liés à la grossesse, Hollie était heureuse d’apprendre qu’elle mettrait au monde sa première petite fille.
Ainsi, sa grossesse se déroulait comme elle l’espérait, sans complication particulière. Mais celle-ci s’est prolongée au delà de 9 mois, la contraignant à envisager une intervention pour déclencher l’accouchement.
Lors de l’échographie, le spécialiste lui a révélé qu’il ne trouvait pas de liquide amniotique, liquide dans lequel baigne le foetus. Sous le choc, la future maman a alors appris qu’elle souffrait d’oligohydramnios, une diminution pathologique du volume du liquide en question. Heureusement, les médecins ont retrouvé certaines poches qui en contenaient, ce qui leur a permis de fixer une date pour l’accouchement quelques jours plus tard.
Une naissance inattendue
Malgré la date prévue par les médecins, Hollie a commencé à ressentir des douleurs qui l’ont amenée à se rendre en urgence à l’hôpital.
Entourée de médecins et d’infirmiers, cette dernière a compris que les choses ne se passaient pas comme prévues. « La fréquence cardiaque du bébé diminuait puis s’accélérait », a précisé la femme, paniquée. Elle a dû subir une césarienne en urgence, et les médecins pensaient que le bébé ne s’en sortirait pas. Après ce moment difficile, le soulagement a enfin pris place lorsque Hollie a accouché d’un bébé en bonne santé. Face à son expression colérique, la situation initialement tragique s’est transformée en moment hilarant dans la pièce. La mère raconte soulagée du dénouement de cette histoire, « Aussi parfaite qu’elle était, je ne pouvais m’empêcher de rire car elle avait l’air tellement en colère ».
« À chaque fois que je regarde son petit visage en colère, je me rappelle que j’ai failli ne pas l’avoir et je suis tellement reconnaissante qu’elle soit forte et en bonne santé », déclare la mère.
Les causes de l’oligohydramnios
Peu connue du grand public, l’oligohydramnios représente une pathologie caractérisée par une quantité insuffisante de liquide amniotique lors de la grossesse. Généralement, une échographie peut repérer ce symptôme en mesurant l’indice de liquide amniotique.
Les causes de cette pathologie sont nombreuses. Selon le Manuel MSD, certains facteurs sont susceptibles d’enclencher un oligohydramnios :
- Une insuffisance utéro-placentaire déclenchée à la suite de certains troubles
- Certains médicaments comme les inhibiteurs de l’enzyme de conversion ou encore les anti-inflammatoires non stéroïdiens
- Une grossesse qui se prolonge au delà de 9 mois
- Certaines malformations du fœtus
- Un retard de croissance intra-utérin
- Une mort du fœtus
- Des anomalies des chromosomes
- Une rupture précoce des membranes