À 19 ans, cette adolescente « accouche » d’une tumeur cancéreuse après des règles abondantes
De la puberté à la ménopause, le corps d’une femme subit des fluctuations liées à son cycle menstruel. Changements thermiques ou hormonaux, le cycle féminin influence la qualité de vie des femmes. De plus, certaines peuvent ressentir de vives douleurs et se montrer particulièrement nerveuses durant leurs menstruations. Cependant, l’histoire impressionnante d’une jeune adolescente diagnostiquée cancéreuse, relayée par le magazine The Sun, est un bel exemple de force et de courage.
Meghan Burgeen, originaire du Royaume-Uni, avait 19 ans lorsqu’elle a commencé à ressentir des symptômes désagréables. La jeune fille avait des douleurs abdominales et subissait des saignements irréguliers. Mais les médecins attribuaient ces symptômes à des perturbations hormonales et Megnan ne s’inquiétait pas plus que ça … Jusqu’à ce que le diagnostic tombe.
Des symptômes que les médecins mettaient sur le compte des « hormones »
Après avoir passé plusieurs mois à se plaindre de ses menstruations abondantes et douloureuses, Meghan a finalement détecté un signe inhabituel lors de ses saignements. En effet, un énorme caillot de sang s’était échappé de son utérus, la laissant perplexe. Elle a alors décidé de prendre en photographie cette masse de sang et la montrer à son médecin généraliste. Surpris à la vue de cette image, le médecin a enfin pris ses plaintes au sérieux. De ce fait, Meghan a passé plusieurs examens médicaux pour élucider l’origine de ses symptômes.
Finalement, l’adolescente a appris qu’elle souffrait d’un rhabdomyosarcome, un type de cancer du col de l’utérus très rare. De plus, elle a découvert que le fameux caillot de sang était en réalité un morceau de la tumeur qui s’était détaché.
Un long combat contre la maladie
Depuis que le diagnostic est établi, Meghan a subi plusieurs chimiothérapies et une hystérectomie.
En outre, la fille a déclaré qu’elle perdait de plus en plus de sang et qu’elle ressentait des symptômes très pénibles à supporter. « J’avais atteint un point où je pouvais à peine me déplacer correctement à cause de la quantité de sang que je perdais », déclara-t-elle. Par ailleurs, elle ressentait des signes d’anémie comprenant une pâleur, une fatigue et des étourdissements. Ainsi, l’adolescente a dû abandonner ses activités préférées pour se consacrer à sa maladie.
Néanmoins, elle a été soulagée d’avoir reçu le diagnostic qui lui permettrait désormais d’avancer vers le chemin de la guérison. Ainsi, Meghan a commencé ses séances de chimiothérapie alors que la tumeur prenait de plus en plus de volume.
Ensuite, la jeune fille a eu besoin de faire une hystérectomie, une ablation de l’utérus qui l’a contraindrait à une aménorrhée et à une stérilité définitive. Mais avant ça, les médecins lui ont proposé de conserver ses ovocytes au cas où elle voudrait avoir des enfants plus tard. Après réflexion, l’adolescente a accepté et leur a demandé de prélever 16 ovocytes.
La mère de l’adolescente, qui l’a accompagné durant ce combat quotidien contre le cancer, a déclaré « Meghan a été incroyable tout au long de ce processus et cela l’a vraiment aidé à devenir une personne plus forte ».
En effet, malgré les nouvelles accablantes, les doutes, les peurs et les douleurs qu’elle a connues, la jeune fille a fait preuve de courage et s’est battue de toutes ses forces pour continuer à vivre.
Qu’est-ce que le rhabdomyosarcome ?
D’après le portail des maladies rares et des médicaments orphelins, soutenu par l’Inserm, le rhabdomyosarcome est une tumeur maligne qui se loge dans les tissus mous du corps utérin.
Selon les scientifiques, ce sarcome extrêmement rare représente moins de 1% des cancers du col utérin. En outre, il survient généralement chez les jeunes filles de 10 à 20 ans ou chez les femmes en activité génitale.
Ces dernières présenteront ainsi des saignements inhabituels en dehors de leur période de menstruations comme signe précurseur de la maladie.
À l’instar des autres sarcomes utérins, cette maladie grave peut engendrer une douleur et la présence d’une masse du bas ventre et de la zone génitale. Ainsi, les traitements requis comprennent souvent une ablation du col partielle ou totale de l’utérus ainsi qu’une salpingo-ovariectomie consistant à retirer les ovaires et les trompes de Fallope. Par ailleurs, les tumeurs à un stade avancé nécessitent souvent une chimiothérapie et une radiothérapie.