Cette petite grand-mère est morte du « syndrome du coeur brisé » après que des cambrioleurs soient entrés dans sa maison
On a souvent assimilé le cœur brisé aux émotions ressenties après une rupture amoureuse. Seulement, ce syndrome existe bel et bien et représente en réalité une maladie grave. Dans un témoignage poignant relayé par Mirror, une femme de 93 ans a souffert de ce syndrome après que des cambrioleurs aient pénétré dans sa maison.
Cette histoire tragique s’est déroulée dans la ville de Northampton en Angleterre. Berry Munroe, âgée de 93 ans, est décédée trois mois après avoir été victime d’un cambriolage chez elle.
Les trois malfrats ont ouvert la porte qui se trouvait à l’arrière de sa maison, à l’aise d’une paire de ciseaux. Ensuite, ils ont prétendu faire partie des services de police pour que la vieille femme les laisse fouiller son domicile sans manifester de bruit. Ainsi, ils lui ont volé tous ses bijoux, son sac à main, ses cartes bancaires ainsi que la montre de son défunt mari. Ils ont saccagé sa maison avant de prendre la fuite.
Suite à cet événement, l’état de santé que la femme se dégradait de jour en jour.
Selon une déclaration faite par le porte-parole de la police de Northampton, Betty faisait constamment des cauchemars, tremblait en permanence et avait du mal à trouver le sommeil.
Par la suite, la vieille dame a été hospitalisée pour des problèmes cardiaques.
En réalité, Betty souffrait du syndrome du cœur brisé, aussi connu sous le nom de Takotsubo et décède quelques temps après le cambriolage.
« Les circonstances pénibles de la mort de notre chère maman nous ont causé tant de chagrin », a confié sa famille aux médias avant d’ajouter « avant le cambriolage, elle était heureuse et vivait de manière autonome dans sa maison».
Le syndrome du cœur brisé : une maladie grave
Le syndrome Takotsubo, aussi appelé syndrome du cœur brisé a des symptômes comparables à ceux d’un infarctus de la myocarde. De ce fait, les deux maladies sont parfois confondues. Cependant, elles n’en demeurent pas moins distinctes.
Provenant d’un choc émotionnel ou d’un stress aigu, le syndrome du cœur brisé a été découvert en 1990 au Japon. Cette maladie touche principalement les femmes, après l’âge de la ménopause.
Selon une étude parue dans le Journal of American College of Cardiology, JACC le syndrome Takotsubo entraîne un dysfonctionnement du ventricule gauche du cœur, qui ne parvient plus à pomper le sang pour assurer au corps un fonctionnement correct. Après un traumatisme ou un stress important le cœur peut en pâtir. En effet, les scientifiques ont mis en évidence un lien évident entre le cœur et le cerveau. En outre, les patients qui ont souffert du syndrome du cœur brisé ont cité, entre autres, les facteurs suivants :
– Le décès d’un être cher
– Un accident de voiture
– Un épisode de violence domestique
– Une maladie grave ou une procédure médicale ou chirurgicale
– Une perte financière
– Un accident de voiture
Les patients ont donc subi un stress émotionnel important ou une anxiété récurrente qui ont eu de graves répercussions sur leur cœur. De plus, les médecins rapportent que le taux de mortalité des patients atteints de cette maladie est de 5%.
Comment traiter le syndrome du cœur brisé
Après une insuffisance cardiaque, les personnes se rendent à l’hôpital pour comprendre les raisons de leur état. Ainsi, si l’échographie montre qu’elles souffrent du syndrome Takotsubo, les médecins déterminent une procédure de traitement adapté à chaque patient. En effet et toujours d’après le journal JACC, si la congestion pulmonaire est présente mais sans perturbation du débit cardiaque, les médecins opteront pour un traitement visant à réduire le retour veineux. Puisque les risques liés à la maladie sont conséquents, seuls les médecins sont capables de suggérer un suivi efficace.