Victime de harcèlement sexuel, elle dénonce son agresseur mais se fait suspendre du lycée
De nos jours, les adolescents sont souvent confrontés à différentes formes de harcèlement, notamment sexuel pouvant aller jusqu’au viol. Cet acte peut se produire partout, que ce soit dans la rue, dans un parc public, ou encore au sein d’un établissement scolaire ; les violeurs et les pédophiles n’ont pas de limites. Cependant, les jeunes sont de plus en plus sensibilisés à ce sujet-là. C’est ce qui fait qu’une minorité commence à s’exprimer à ce sujet. Une jeune fille de 15 ans, a été suspendue de l’école pour intimidation, pour avoir tenté de dénoncer un violeur qui se trouvait au sein de son école. Son témoignage a été relayé par plusieurs médias notamment par The Washington Post.
Il est important de pousser les jeunes à dénoncer les pédophiles et les violeurs ou tout autre criminel, afin de pouvoir mettre fin à ces pratiques dangereuses qui impactent les victimes . Mais lorsqu’on se fait suspendre de l’établissement scolaire pour dénonciation d’un violeur, cela peut provoquer un sentiment d’oppression et de privation de la liberté d’expression.
L’histoire de la jeune fille qui s’est faite suspendre des cours
Aela Mansmann, âgée de 15 ans, et élève en deuxième année à l’école secondaire Cape Elizabeth High, a décidé de coller des post-it dans les toilettes, sur lesquels elle avait écrit la phrase suivante « Il y a un violeur dans notre école et vous savez qui c’est ». Cette action lui a coûté une accusation d’intimidation et une suspension des cours pour une durée de 3 jours.
La jeune fille déclara qu’elle avait honte que son école prenne cette mesure de punition à son encontre, alors qu’elle n’a même pas cité le nom du violeur en question. C’est parce que cette jeune fille ne pouvait plus se taire, face à ce que ses camarades enduraient, qu’elle a décidé de prendre la parole, en leur nom. En effet, ces dernières se faisaient agresser sexuellement au quotidien, et sans aucune conséquence pour le violeur.
Les post-it, un nouveau mouvement de révolte collective
C’est donc une sorte de mouvement que la jeune fille voulait lancer. Peu de temps après, plusieurs de ses camarades ont fait de même. L’administration de son école n’a pas tardé à la convoquer afin de mettre fin à ce mouvement. Ces notes ne visaient pas une personne en particulier, car il y en avait plusieurs harceleurs au sein de l’école. Quelques semaines plus tard, l’une des personnes s’était reconnue et a porté plainte sous prétexte qu’elle était victime d’intimidation.
La question qui se posait était la suivante : pourquoi cette personne se sentait-elle visée, alors qu’elle n’était pas identifiée sur les autocollants ? Si elle s’est sentie visée, c’est qu’elle est coupable. Et, à la place de lancer une enquête sérieuse sur la probabilité que ce soit une personne coupable, l’école s’est retournée contre Aela, qui était innocente et qui voulait mettre fin à cette agression sexuelle.
Prévention : Sensibilisez vos enfants dès leur jeune âge
Comme en parlent nos confrères de Allodocteurs.fr, Il est important de sensibiliser ses enfants à ce type d’agressions, et savoir quand il faut agir.
En effet, il est important d’aborder le sujet de l’éducation sexuelle avec les enfants en bas âge, et parler de prévention. Il faut ainsi leur expliquer que leur corps leur appartient, et que les autres n’ont pas le droit d’abuser d’eux. Apprenez-leur à identifier les différents organes génitaux, et qu’il n’est pas honteux d’en parler. Ensuite, expliquez-leur que si quelqu’un tentait de les approcher sexuellement, ils devraient refuser, et venir vous en parler directement.