Pour attirer les hommes, elle utilise l’odeur de son vagin
Le réflexe ultime de séduction avant de partir en soirée est de s’embaumer de son parfum préféré et pour cause, le pouvoir des senteurs peut considérablement influer sur l’attractivité. Les sens olfactifs rentrent en l’occurrence en jeu et participent soit à exacerber le désir ou à l’annihiler selon que l’odeur ait tendance à embaumer ou au contraire rebuter. Une sexologue américaine a décidé de pousser le questionnement un peu plus loin en expérimentant comment l’odeur du vagin pouvait émoustiller la gent masculine. Son expérience insolite a été relayée par le journal The Sun.
Shan Boodram est une sexologue de renom, éducatrice sexuelle certifiée et experte dans l’intimité du couple. Dans son livre The Game of Desire qui est une sorte de guide révolutionnaire militant pour une intimité saine et épanouissante, elle délivre des conseils avisés sur comment reprendre le contrôle de sa vie amoureuse.
Parmi les anecdotes les plus surprenantes citées par l’auteur est celle où elle affirme avoir porté comme parfum sa propre senteur vaginale pour voir l’effet que cela aurait autour d’elle. A sa grande surprise, Shan a réalisé à quel point cela attirait les hommes autour d’elle.
En effet, elle a constaté le rapprochement des hommes qui semblaient intéressés par cette odeur particulière et qui manifestaient leur attirance de manière significative. Décidée à tester sa théorie, elle étend l’expérience à trois de ses clientes ayant accepté de participer à l’expérience.
L’auteur explique dans son livre « « Je leur ai demandé de se laver les mains, de monter dans une stalle puis de déplacer leur doigt autour de leur ouverture vaginale. Le but étant de prélever un échantillon des glandes de Bartholin, de la taille d’un pois mais jouant un rôle important dans la lubrification vaginale ».
Cela est notamment dû à la teneur du liquide vaginal en copuline, une phéromone que l’on retrouve dans les sécrétions vaginales des mammifères et qui atteint sa concentration maximale à la période d’ovulation. Les glandes de Bartholin contribuent à la lubrification du vagin à travers la sécrétion d’un liquide incolore lors des rapports sexuels.
Les femmes procédant à cette expérimentation devaient ensuite frotter le liquide prélevé sur les points d’impulsion et en répandre la senteur sur le cou et les clavicules.
C’est ainsi que l’auteur affirme que l’une de ses amies lors d’une soirée un peu trop arrosée s’était rapprochée d’elle pour renifler son odeur et avait ensuite enfoui son visage dans son cou et cela juste après que Shan Boodram ne s’enduise de son parfum vaginal.
Elle assure donc dans son livre que cette manœuvre permettait aux femmes de se sentir beaucoup plus confiantes et que de cette assurance émanait indéniablement une grande attractivité.
L’auteur conclut en expliquant : « Même si je ne suis pas sûre de l’efficacité de cette expérience, à chaque fois que je l’utilise, cela me donne l’impression d’être une déesse enchantée au parfum délicieux … »
Et la science dans tout cela ?
L’idée de porter son parfum vaginal comme senteur peut paraître quelque peu farfelue, il n’en demeure pas moins que des preuves scientifiques viennent étayer le rôle important joué par les phéromones dans la sexualité, étant donné qu’elles contribuent au déclenchement de l’excitation sexuelle chez les individus.
Une étude sur la question a révélé l’effet des phéromones sur des facteurs tels que l’humeur, la capacité de concentration ou encore l’excitation sexuelle qu’elles améliorent de manière automatique. Elles induisaient également une humeur plus positive et une vision du schéma sexuel plus réjouissante.