Une enfant de 7 ans se retrouve avec des ampoules, des brûlures et des cicatrices graves après des vacances en famille
De retour de vacances, de nombreuses personnes se laissent tenter par les tatouages au henné. Certes, ces derniers ne dureront que quelques jours, mais représentent un souvenir agréable des lieux visités en plus de leurs motifs que de nombreuses petites filles trouvent très jolis. Malheureusement, les produits utilisés à cet effet peuvent exposer les personnes qui s’y adonnent à de graves problèmes de santé, comme nous le démontre l’histoire de la petite Madison, relayée par le DailyMail.
Que ce soient sur les chevilles, sur les mains ou sur le dos, les tatouages au henné battent les records pendant l’été et sont très appréciés par les jeunes. Cependant, dans certains cas, ils contiennent des additifs allergiques qui peuvent entrainer des démangeaisons au niveau du tatouage, des éruptions cutanées sous forme de vésicules, des eczémas durant de 2 ou 3 jours, voire 1 à 2 semaine en laissant des cicatrices irréversibles.
L’Egypte, une nouvelle aventure familiale :
Originaire de l’île de Wight, la famille Gulliver avait pour choix de nombreuses destinations de vacances à proximité de son domicile. Pourtant, en 2017, elle décide de changer de routine et de tenter l’aventure en Egypte.
Une semaine après son arrivée, le petit groupe fait face à sa première frayeur. La maman, Sylvia est admise d’urgence à l’hôpital en raison d’une infection de la vésicule biliaire. Heureusement, son cas s’améliore rapidement et après deux jours seulement, elle retrouve ses enfants.
Pour les récompenser de s’être montrés aussi sages pendant son absence, les parents décident d’offrir aux petits, Madison et Sébastien âgés de 7 et 9 ans respectivement, des tatouages au henné. Evidemment, ils étaient loin de se douter du scénario catastrophe qui les attendait.
Après s’être faits tatoués au salon de l’hôtel, Sébastien a ressenti des irritations et a donc couru se laver la main. En revanche, Madison n’a pas eu la même chance car pour la petite fille, les dégâts n’ont fait leur apparition qu’après le retour des Gulliver au Royaume Uni.
La situation prend de l’ampleur :
En peu de temps, les démangeaisons se sont considérablement aggravées, se transformant en un ensemble de cloques douloureusesdues à une substance connue sous le nom de paraphénylènediamine (PPD) (considérée illicite en France) et présente dans l’encre du tatouage.
Au vu de l’ampleur de la situation, Madison a dû être transférée d’urgence au service des brûlés du Salisbury district Hospital.
Son père, complètement outré qu’un hôtel puisse proposer des services aussi dangereux pour les enfants confie au Dailymail, « Ces marques et cicatrices la marqueront sûrement à vie (…) Nous ne savions pas qu’elle pouvait être exposée à ces dommages et ces salons devraient le préciser dans leur brochure (…) C’est en partie ma faute, j’aurais dû faire plus attention mais c’est aussi la responsabilité de l’hôtel d’informer les parents des risques éventuels ».
Madison a dû porter des bandages pendant 6 mois pour réduire les dommages liés à ses cicatrices. Sa santé est certes hors de danger, mais la cicatrisation complète est peu probable.
Que faire pour éviter ces dommages :
Pour éviter des répercussions aussi graves que celles subies par la petite Madison, il est indispensable de poser certaines questions au tatoueur, à savoir la couleur du henné, sa durée de vie et le temps de séchage du tatouage. En effet, la couleur noire du henné s’obtient principalement grâce à la paraphénylènediamine qui, rappelons-le, est interdite sur la peau et peut provoquer des allergies graves.
Par ailleurs, le henné naturel est censé s’estomper avec le temps et sèche généralement après une heure. Ainsi, si on vous promet que votre tatouage durera plus de 3 semaines et qu’il séchera au bout de 15 minutes, abstenez-vous.