Des infirmières sont punis après avoir violenté un bébé dans une vidéo
Nous entendons parfois parler d’erreurs médicales ou d’incidents graves qui se transforment en situation cauchemardesque pour les patients. Pourtant, nous sommes loin d’imaginer que ce cauchemar pourrait être consciencieusement occasionné à des patients par des infirmières, et encore moins à des bébés sans défense.
Des infirmières se voient retirer leur licence après que la vidéo d’une blague horrifiante dont elles étaient les instigatrices fasse le tour du net. Cette histoire relayée par nos confrères du Mirror se passe en Arabie Saoudite, où des assistantes médicales se sont amusées à écraser le visage d’un nouveau-né dans l’unique but de « plaisanter ». Zoom sur cette histoire qui fait froid dans le dos.
Des infirmières sans cœur ? Elles existent…
Membres de la Maternité de Taif en Arabie Saoudite, ces infirmières ont perdu leur licence à cause d’une vidéo cruelle les dépeignant en train de « s’amuser » avec un bébé. Sans pitié, ces dernières se sont filmées riant aux éclats pendant qu’elles écrasaient le visage d’un nourrisson.
Attention : cette vidéo contient des images choquantes qui peuvent heurter la sensibilité de certains individus.
La vidéo ne dure pas plus de quelques secondes, mais on y voit clairement l’une des infirmières attraper le nouveau-né par la nuque et le front, en lui pressant le visage vers le bas de manière brutale tandis que ses collègues gloussent et ricanent en arrière plan.
Grâce aux réactions choquées des internautes, cette vidéo a rapidement fait le tour de la toile, au point d’être vue par le père du nouveau-né en personne. Dans l’incompréhension et l’ahurissement le plus total, celui-ci découvre les tortures infligées à son fils par des personnes supposément responsables du bien-être de ce dernier. Dans une interview accordée à un journal saoudien, il explique que son bébé était sous traitement de 10 jours à l’hôpital en raison d’une infection urinaire, et qu’il a subi le choc le plus total lorsqu’il s’est retrouvé confronté aux images devenues virales. Fou de colère, il appelle alors à une punition sévère pour quiconque serait complice du mal occasionné à son fils.
Abdulhadi Al-Rabie, porte-parole des Affaires de Santé à Taif raconte :
« Nous avons mené l’enquête sur la source de cette vidéo et les infirmières responsables ont été identifiées, ainsi que l’hôpital où elles travaillent »
L’identité des coupables n’a pas été révélée au public, mais celles-ci se sont faites licenciées juste après leur identification par les autorités. Elles se sont également vu retirer leur licence médicale et elles sont maintenant bannies de tout travail d’infirmière dans d’autres départements de la santé. Selon de nombreuses réactions en ligne relayées par le Mirror, ces infirmières méritaient bien plus qu’une simple révocation de leur droit à cette profession. Une internaute écrit :
« Ces trois infirmières devraient remercier Dieu que je ne sois pas la mère du bébé. Je vous aurais écrasé la tête à toutes et bien plus fort »
Des histoires qui se multiplient…
Une histoire similaire se serait produite à Jacksonville en Floride, comme le relayent nos confrères du Independent. En effet, deux infirmières se seraient filmées de manière similaire, mais cette fois en faisant danser un nouveau-né sur du rap américain, tout en postant une photo sur les réseaux de l’une d’entre elles faisant un doigt d’honneur au bébé avec l’inscription suivante : « voilà ce que je ressens face à ces mini diables ».
Cette histoire tout aussi épouvantable révèle l’ampleur d’un phénomène dont nous avons peu conscience. Concernant leur punition, Jeanne Casey, à la tête des affaires publiques à l’hôpital naval de Jacksonville aurait déclaré dans un communiqué :
« Nous avons identifié le personnel concerné. Ils ne peuvent plus administrer de soins aux patients et serons jugés par le système légal et la justice militaire »
Face à des comportements aussi dangereux, comment savoir à qui faire confiance ? Bien qu’il soit important de faire la part des choses car ne l’oublions pas, la majorité des infirmières produit un travail exceptionnel au quotidien en accompagnant les personnes malades, des histoires telles que celles-ci font froid dans le dos.
En effet, ce n’est pas la première fois que nous entendons des témoignages similaires, et ceux-ci concernent généralement des êtres sans défense. Qu’il s’agisse de nourrissons ou de personnes âgées en maison de retraite, les histoires terribles se multiplient dangereusement face aux comportements douteux dans le milieu hospitalier.
Plusieurs questions se posent alors sur la manière de prévenir ces types d’agissements, notamment en étant attentif à la sensibilisation des maltraitances médicales dès la formation des soignants et/ou en dénonçant la maltraitance médicale afin qu’elle ne cesse, comme l’a fait le médecin Martin Winckler, dans son livre Les brutes en blanc.