Décédée à cause d’un cancer à l’âge de 16 ans, ses amies lui font un magnifique hommage
Croquer la vie à pleine dents, profiter d’instants avec ses proches, rire aux éclats, porter sa robe préférée… Autant de choses que cette jeune fille de 16 ans a fait jusqu’à ce que le cancer l’emmène sur un autre chemin. Courageuse, joyeuse et généreuse, ses amies ont voulu lui rendre hommage d’une manière très singulière. Voici son histoire, relayée par Today.
Alors qu’elle pensait avoir une vie des plus simples, Catherine Malatetsa a vu son destin basculer après avoir été diagnostiquée d’un cancer de stade 4. Il s’agit du stade où le cancer s’étend dans tout le corps, sous forme de métastases. Pour Catherine, il était question de sarcomes, des tumeurs malignes qui touchent les tissus conjonctifs du corps comme les os, les cartilages, la peau ou encore les muscles.
En hommage à Catherine Malatesta
Avant de succomber à sa maladie, Catherine Malatesta a pu participer au bal de promo de son lycée. Bien que très fatiguée la veille au soir, elle a expliqué à sa maman, Jennifer Goodwin, à quel point elle aimait la robe qu’elle portait et qu’elle ne s’était pas sentie aussi belle depuis longtemps. Accompagnée de son cavalier, elle a donc passé une nuit mémorable.
La magie a duré le temps d’une soirée et la réalité l’a rattrapée car elle a été hospitalisée quelques jours après. Elle décède alors le 2 août 2015, des suites du cancer.
Gravée à jamais dans la mémoire de sa famille et de ses proches, Catherine Malatesta a laissé derrière elle de nombreux souvenirs dont celui de cette fameuse nuit. Pour lui rendre hommage, quatre de ses amies très proches ont décidé de confectionner la même robe et de la porter à leur propre bal de fin d’année.
Sa mère a particulièrement été touchée par ce geste, qui montre à quel point ce groupe d’amies était soudé. Elle déclare :
« Pour ces filles, il est plus important d’avoir une robe qui symbolise leur amitié et leur solidarité avec Catherine, et de sentir sa présence auprès d’elles, plutôt que d’avoir la dernière robe à la mode. Elles l’aimaient beaucoup ».
L’une de ses quatre amies, Jillian Danton raconte que Catherine était une jeune fille particulièrement heureuse et positive et elle avoue avoir ressenti cette énergie positive en portant cette robe.
Pour Jennifer, le plus important est que l’esprit de Catherine reste vivant et que personne ne l’oublie. Dans ce sens, son mari et elle ont créé un site web (catherinemalatesta.com) et une fondation pour appuyer les recherches scientifiques et l’accompagnement des patients, notamment les enfants, atteints de cancer. Ils souhaitent honorer la vie de leur fille et qu’elle reste toujours parmi eux.
Préserver le souvenir des défunts
Ce besoin d’hommage et de préserver la mémoire des défunts est commun à de nombreuses personnes ayant perdu un proche. Cela permet de garder un lien avec cette personne, même si elle n’est plus physiquement présente.
La psychothérapeute et auteure de 100 Réponses aux questions sur le deuil et le chagrin, Nadine Beauthéac en parle dans unarticle de Psychologies et explique :
« L’absence extérieure est remplacée par une présence intérieure. Ce n’est pas parce que le défunt continue à nous manquer que le deuil est inachevé ».
En effet, même en passant par toutes les étapes du deuil (à savoir le déni, la colère, la négociation, la dépression et l’acceptation), on peut ressentir un besoin viscéral d’entretenir ce lien avec nos défunts et de préserver leur mémoire. Plusieurs traditions prennent en compte cette commémoration, comme c’est le cas en Europe avec la Toussaint ou encore au Mexique avec le Día de Muertos (Jour des morts). Cependant, certains survivants ont besoin que cette commémoration se fasse au quotidien. Il convient alors à chaque personne endeuillée de définir ce qui lui permettra au mieux de gérer sa souffrance et d’avancer.