Les meilleures amies ont de fortes chances de tomber enceintes en même temps, d’après des études
De nombreuses femmes hésitent longtemps avant d’avoir leur premier enfant. Ne se sentant pas prêtes à assumer une telle responsabilité, ayant peur de ne pas être à la hauteur ou voyant la maternité comme une perte de liberté, ces femmes sont prises de doutes et ont de nombreuses appréhensions. Et si le fait de voir nos amies proches avoir un bébé nous aidait à sauter le pas ? Une étude à ce sujet montre que voir notre meilleure amie tomber enceinte et avoir un enfant augmente nos chances de grossesse.
Une étude révèle que la grossesse est contagieuse
D’après une étude de l’université de Bocconi en Italie et publiée dans l’American Sociological Review, les femmes dont les amies d’enfance sont enceintes et ont un bébé voient leurs propres chances de concevoir un enfant augmenter. Il en serait ainsi car nos meilleures amies ont souvent sur nous une plus grande influence que nous l’imaginons.
C’est ce que les chercheurs italiens affirment lorsqu’ils disent que «les amies ont un rôle crucial dans la décision d’avoir un premier enfant».
L’influence de la grossesse d’une amie intime sur la nôtre agirait dès le moment de la conception de son bébé et durerait pendant trois ans, avec un pic de probabilité la deuxième année. Deux ans après que votre meilleure amie ait conçu son bébé, vos chances de tomber enceinte grimperaient de 20%.
Le pouvoir de l’exemple
Pour Nicoletta Balbo, auteure de l’étude, cette contagion pourrait s’expliquer de plusieurs manières.
Tout d’abord, de par le fait que nous ayons tous une tendance naturelle à nous comparer à nos amis et que les voir apprécier une chose et être heureux en agissant d’une certaine manière (en l’occurrence en ayant un enfant) nous pousserait à les imiter.
D’autre part, voir sa meilleure amie avoir un enfant et assister de près à son expérience permettrait à une femme de savoir réellement ce qui l’attend et de mieux se projeter. Cela apaiserait ses craintes et la rassurerait.
Un soutien mutuel
Enfin, certaines femmes décideraient d’avoir leurs enfants en même temps que leurs amies proches pour vivre ensemble cette expérience unique et partager leurs préoccupations et leurs ressentis.
Concevoir et avoir des enfants simultanément apporte aux femmes le sentiment d’être intégrées. Elles savent aussi que partager les mêmes expériences permet de se soutenir mutuellement.
Comment ne plus avoir peur d’être enceinte et d’avoir un bébé ?
Voici certaines des raisons pour lesquelles les femmes peuvent craindre la grossesse et la maternité, et voici aussi pourquoi il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter.
∙ La peur de faire une fausse couche
Pour la gynécologue Karyn Morse, du Cedars-Sinai Medical Center à Los Angeles, 80% des grossesses aboutissent à la naissance d’un bébé en bonne santé. D’autre part, les fausses couches ont généralement lieu en tout début de grossesse, lorsqu’une femme ne sait peut-être pas qu’elle est enceinte ni qu’elle en subit effectivement une.
Pour diminuer vos risques de faire une fausse couche, ne fumez pas, ne buvez pas d’alcool et diminuez votre consommation de caféine.
∙ La peur des nausées et vomissements de la grossesse
Si vous avez peur que votre bébé manque de nutriments parce que vous vomissez trop et que vous ne consommez pas assez de nourriture saine, ne vous inquiétez plus, car comme l’explique le Dr Karyn Morse, les fœtus en développement absorbent tous les nutriments dont ils ont besoin, quelle que soit l’alimentation de la mère. Il est toutefois recommandé d’avoir une alimentation saine et d’éviter la malbouffe.
∙ La peur de ne pas perdre après la grossesse tout le poids que vous aurez pris
Si vous craignez de ne pas retrouver votre poids d’avant la grossesse, sachez que 80 à 85% des femmes parviennent à perdre tous les kilos qu’elles ont pris en étant enceintes. Pour vous aider à retrouver votre ligne après avoir mis votre enfant au monde, vous pouvez faire le choix d’allaiter, car cela stimule le métabolisme et les kilocalories que vous brûlerez se comptent en centaines par jour.
∙ La peur des douleurs de l’accouchement
Pour celles qui appréhendent le moment de l’accouchement et ses douleurs, dites-vous que le fait d’accoucher fait partie de la vie des femmes depuis des milliers d’années et que la plupart d’entre elles ne disposaient pas de tous les soins médicaux qui existent de nos jours, comme les antidouleurs.
∙ La peur de ne pas être une bonne mère
Pour le Dr. Steven R. Goldstein, professeur en gynécologie et obstétrique à la faculté de médecine de l’Université de New York, « si vous êtes préoccupée par le fait d’être un bon parent, c’est un bon signe. Cela signifie que vous vous souciez vraiment, profondément [de votre futur enfant]. Et si vous vous [en] souciez, vous serez sans aucun doute une bonne mère. »