Découvrez la douleur la plus intense selon les scientifiques

Bien que se cogner l'orteil soit douloureux, une étude révèle une souffrance encore plus intense que les calculs rénaux.
Étude révélatrice sur l’évaluation de la douleur
Les chercheurs ont longtemps tenté de mesurer et de comparer les sensations douloureuses chez les individus. Une récente enquête a sondé plus de 1 600 personnes sur leur ressenti face à diverses affections telles que fractures, blessures par balle, crises cardiaques et migraines.
Les conclusions sont frappantes. Alors que l’accouchement et la pancréatite sont classés parmi les douleurs les plus intenses, une pathologie méconnue se démarque : les céphalées en grappe.
Les céphalées en grappe : un calvaire intense
Avec un score impressionnant de 9,7 sur 10 sur l’échelle de la douleur, les céphalées en grappe surpassent nettement d’autres affections pourtant redoutées. Dépeintes comme une douleur brûlante et perçante derrière un œil, elles s’accompagnent souvent de larmoiements, d’une congestion nasale et d’une agitation intense.
Contrairement aux migraines habituelles, ces douleurs surviennent par crises récurrentes pendant des semaines voire des mois, rendant la vie des patients extrêmement compliquée. Certains décrivent cette souffrance comme une « torture », allant jusqu’à les qualifier de « céphalées suicidaires ».
Classement des autres douleurs redoutées
Malgré la prédominance des céphalées en grappe, d’autres maladies demeurent particulièrement éprouvantes :
- L’accouchement : Noté en moyenne à 7,2, cette douleur intense varie selon les femmes, mais peut être atténuée par les hormones et la péridurale.
- La pancréatite : Classée à 7, elle engendre une inflammation du pancréas entraînant des douleurs abdominales sévères.
- Les calculs rénaux : Avec un score de 6,9, ils demeurent parmi les douleurs les plus insupportables, souvent comparés aux contractions de l’accouchement.
- Les blessures graves (fractures, blessures par balle) oscillent entre 5 et 6 sur l’échelle de la douleur.
- Étonnement de l’étude : la crise cardiaque, bien que potentiellement mortelle, n’obtient qu’un score de 5. Ceci s’explique par la libération d’endorphines et la perception variable de la douleur selon les individus.
Une douleur intense mais non fatale
Heureusement, les céphalées en grappe ne mettent pas la vie en péril. Bien qu’extrêmement rares, elles touchent seulement 0,1 % de la population mondiale. Leur origine demeure mystérieuse, bien que des facteurs génétiques et neurologiques soient soupçonnés.
Si l’on pensait que l’accouchement ou un calcul rénal représentaient les douleurs les plus intenses, cette étude démontre l’existence d’une souffrance encore plus aiguë. Les céphalées en grappe, malgré leur méconnaissance, surpassent toutes les autres affections en termes d’intensité. Une douleur difficile à concevoir… mais qui, heureusement, ne touche qu’une infime partie de la population.