Les risques cachés de l’ail : à qui ce super-aliment peut-il nuire ?

Publié le 27 janvier 2025
MAJ le 8 avril 2025

Découvrez les profils à risque pour lesquels l'ail, vanté pour ses vertus thérapeutiques et gustatives, peut se révéler plus néfaste que bénéfique.

Attention : les précautions à prendre avec l’ail

Malgré ses bienfaits reconnus, l’ail peut avoir des effets néfastes dans certaines situations spécifiques. Découvrez quatre cas particuliers où sa consommation peut poser problème pour votre santé.

  1. Précautions essentielles pour les personnes souffrant de problèmes hépatiques

Illustration d'un foie en bonne santé et d'un foie atteint de stéatose

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’ail n’est pas toujours bénéfique pour le foie. Pour les individus affectés par des maladies hépatiques (comme une hépatite ou une cirrhose), sa consommation peut aggraver les problèmes. Ses composants actifs ont en réalité des propriétés potentiellement irritantes qui peuvent intensifier l’inflammation de cet organe déjà fragilisé.

Une quantité excessive pourrait également perturber le fonctionnement des enzymes digestives, rendant plus compliqué le métabolisme des graisses et affaiblissant davantage le système hépatique.

À éviter : si vous souffrez d’une hépatite, d’une stéatose hépatique ou de toute autre affection du foie.

  1. Problèmes oculaires : les raisons de modérer sa consommation

Illustration d'un œil avec mise en garde sur la consommation d'ail

La médecine traditionnelle chinoise met en garde : « L’ail a de nombreuses vertus, sauf pour les yeux. » Cette affirmation découle du fait que certains composés actifs comme l’allicine peuvent provoquer une irritation des tissus oculaires et aggraver des conditions telles que le syndrome de l’œil sec ou les inflammations conjonctivales.

En cas de sensations de brûlure, de rougeurs fréquentes ou de vision floue, il est conseillé de limiter la consommation d’ail pour éviter d’éventuelles complications.

Recommandation : en cas de fragilité visuelle ou de pathologies oculaires chroniques, consultez un spécialiste avant d’intégrer de l’ail régulièrement dans votre alimentation.

  1. Diarrhée : pourquoi éviter l’ail cru

Illustration d'un système digestif irrité

Malgré ses propriétés antibactériennes et digestives reconnues, l’ail cru peut avoir l’effet inverse lors de crises de diarrhée. En cas de troubles intestinaux aigus (comme une gastro-entérite ou une intoxication), ses composés risquent d’irriter davantage la paroi intestinale et d’aggraver les symptômes en altérant l’équilibre acide de l’estomac.

Conseil pratique : attendez que votre transit intestinal redevienne normal avant de réintroduire l’ail dans votre alimentation.

  1. Estomac vide : le risque d’irritation gastrique

Illustration d'un estomac avec sensation de brûlure

La consommation d’ail à jeun, notamment le matin pour ses effets purifiants, n’est pas sans danger. Ses composés sulfurés, particulièrement concentrés, peuvent attaquer la paroi de l’estomac lorsqu’ils sont ingérés sans autre aliment, ce qui peut entraîner des brûlures d’estomac voire des ulcères.

Les personnes sujettes aux remontées acides ou ayant des antécédents d’ulcère doivent donc éviter absolument cette pratique.

Alternative : incorporez l’ail dans des préparations culinaires complètes plutôt que de le consommer seul à jeun.

En conclusion

L’ail reste un aliment aux multiples bienfaits, mais comme toute substance active, il convient de le consommer de manière raisonnable en fonction de votre état de santé. Si l’une de ces situations à risque vous concerne, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé avant d’en faire une consommation régulière.

En suivant ces recommandations, vous pourrez profiter des avantages pour la santé de l’ail tout en limitant les éventuels effets indésirables.