Deux influenceuses se noient après avoir refusé le gilet de sauvetage pour ne pas « gâcher leurs selfies et leur bronzage. »
Deux influenceuses brésiliennes, Aline Tamara Moreira de Amorim et Beatriz Tavares da Silva Faria, ont trouvé la mort lors d'une fête sur un yacht au large de la côte brésilienne. Cette tragédie met en lumière les risques liés aux comportements imprudents en mer et suscite un débat sur la prévention et la sécurité en navigation.
Un choix dangereux : le refus des gilets de sauvetage
La fête battait son plein lorsque le capitaine a pris la mer malgré une surcharge de passagers, violant ainsi les consignes de sécurité. En plus de la surcharge, certains passagers, dont Aline et Beatriz, ont choisi de ne pas porter de gilet de sauvetage, invoquant des raisons esthétiques comme la préservation de leur bronzage et la qualité de leurs selfies. Ce refus a tragiquement contribué à leur noyade lorsque le yacht a été frappé par une vague puissante, rendant l’embarcation instable.
Selon Laurent Gounot, experte en sécurité maritime, « un gilet de sauvetage n’est pas un accessoire optionnel, mais un gage de survie, même pour les bons nageurs ». Malheureusement, Aline, mère d’un enfant et non nageuse, aurait ignoré cette précaution élémentaire.
Des témoignages glaçants de survivants
Les rescapés de cette tragédie ont décrit une scène de panique intense. Vanessa Audrey da Silva, survivante, raconte avoir réussi à enfiler un gilet de sauvetage juste avant que le bateau ne commence à couler. Elle a survécu en se cramponnant à des rochers sur le rivage. D’autres, comme Camila Alves de Carvalho, qui ne savait pas nager, se sont attachés désespérément aux gilets de sauvetage qu’ils tenaient dans leurs mains, espérant ne pas être emportés par les vagues. « Dans ces situations, il est primordial de s’assurer que le gilet est bien enfilé », souligne Laurent Gounot, rappelant que le porter dans les mains n’offre qu’une sécurité limitée.
Responsabilité et imprudence en mer : l’enquête se poursuit
Le commissaire de police, Marcos Alexandre Alfino, cherche à déterminer si cette tragédie aurait pu être évitée par une meilleure gestion des risques. L’enquête vise à éclaircir si le capitaine a agi de manière négligente en acceptant un nombre excessif de passagers, et si la responsabilité des victimes est engagée en raison de leur refus de suivre les consignes de sécurité.
Pour Laurent Gounot, « la sécurité sur l’eau repose sur des règles simples mais cruciales, dont le respect des capacités de l’embarcation et le port systématique du gilet de sauvetage ». Des mesures n’ont pas été prises lors de cette fête, entraînant des conséquences irréversibles.
Un rappel des précautions essentielles en mer
Cette tragédie, marquée par un comportement imprudent, souligne l’importance de suivre quelques règles de base pour garantir sa sécurité en mer :
- Toujours porter un gilet de sauvetage : même pour de courtes sorties, il est indispensable de le porter correctement et en permanence.
- Évaluer les capacités de l’embarquement : un bateau surchargé perd en stabilité et en sécurité.
- Se former aux gestes de survie : pour ceux qui ne savent pas nager, il est recommandé de s’informer sur les précautions essentielles avant de monter à bord.
Cette situation dramatique appelle à une prise de conscience accrue, en espérant que la perte de ces jeunes femmes serve d’exemple pour renforcer la prévention et éviter que de tels drames se reproduisent.