Elle gagne 131 millions d’euros au loto et fait don de la moitié de sa fortune à une association caritative
Qui n’avait pas déjà eu la tête dans les nuages en imaginant gagner à la loterie ? Certains s’amusent à rêver d’une vie de luxe dans laquelle ils seraient au volant d’une voiture de sport hors de prix ou résideraient dans un manoir ou même dans un château. Le rêve est en tout cas permis ! Ce qui est moins courant en revanche, c’est le cas de cette femme britannique pour qui l’argent, c’est avant tout une question de partage. Découvrons une belle preuve de bonté à travers cette histoire, relayée par la BBC.
En 2019, Frances Connolly, une ancienne travailleuse sociale et enseignante irlandaise de 56 ans avait empoché plus de 131 millions d’euros (115 millions de livre sterling). Mais là où nous sommes si nombreux à nous poser la question “Que vais-je faire avec tout cet argent?”, Frances n’a pas le même réflexe que tout le monde. Dès qu’elle a remporté le pactole, elle et son mari Patrick ont tout de suite pensé à leurs proches et aux œuvres caritatives.
Frances Connolly a déjà donné la moitié de ses gain aux oeuvres caritatives
Pour Frances Connolly, le simple fait d’aider la rend addict. “Aider les autres vous fait vibrer et créer une dépendance” déclare-t-elle. Elle a en effet profité de sa grande fortune pour créer deux fondations caritatives dont l’une porte le nom de sa défunte mère Kathleen Graham basée en Irlande du Nord. Le PFC Trust est le nom porté par l’autre association dont le but est de soutenir les jeunes soignants de sa ville natale, les réfugiés et les personnes âgées.
Une remarquable générosité qui rappelle également celle d’une restauratrice de 23 ans qui avait décidé de donner tous ses invendus aux pauvres.
Mme Frances Connolly a déjà un passif d’actes caritatifs. Plus jeune, elle œuvrait déjà comme bénévole auprès de St John Ambulance et participa à une ligne d’assistance téléphonique sur le Sida alors qu’elle faisait ses études à Belfast. Tout cela prouve que l’argent ne change pas nécessairement les gens, mais ce qui est sûr, c’est qu’il amplifie ce qu’ils sont réellement. « Si j’avais un conseil à donner à un gagnant… je dirais que l’argent vous libère pour être la personne que vous voulez être. » a-t-elle déclaré.
Auprès de sa communauté, elle continue activement d’aider les personnes dans le besoin, notamment les réfugiés, les jeunes soignants, les chômeurs ainsi que les personnes âgées. Pour ces dernières, elle a même fait en sorte de leur permettre de garder un contact régulier avec leur famille en les équipant d’une tablette.
Bien entendu, il n’est que naturel que le couple profite lui-même de la belle somme. Alors que Mr Connolly est toujours aux commandes de son entreprise de plastique tandis que Mme Frances œuvre dans les associations qu’elle a fondées, le couple s’est permis une belle maison de six chambres dans le comté de Durham avec 2800 m2 de terrain. Ces achats sont leur plus grosse dépense.
Pour autant, Frances Connolly réprouve l’idée de vivre dans le luxe en dépensant de l’argent à tout prix. Elle raconte avoir appris à travers une émission télévisée qu’une personne avait payé près de 29 000 euros sur une bouteille de champagne et que cet argent pourrait bien aider une jeune personne à acheter une maison.
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La générosité, source de bonheur ?
Il semble que plus on est généreux, plus on est heureux, comme relayé par la RTBF. Des chercheurs se sont penchés sur la question et ont pu observer que la qualité de la générosité peut s’observer dans le cerveau. Eh oui ! directement dans le cerveau.
Mais ce n’est pas tout. l’équipe avait aussi pu constater que l’acte généreux est étroitement lié à la sensation de plaisir. Une personne qui donne aux autres ressent bien plus de plaisir qu’une personne qui fait preuve d’égoïsme. C’est bien simple, il se trouve que la générosité est une des sources du bonheur !
Les femmes, plus généreuses que les hommes ?
Plus étonnant encore, cette corrélation entre la générosité et le plaisir était surtout observée chez les femmes. Voilà de quoi faire débat car cela peut faire sourciller bien des hommes ! C’est en tout cas ce qui a été découvert auprès des volontaires de la recherche. Mais surtout, qu’est ce que cela veut bien dire ? Pour le moment, on ne peut que spéculer.
Parmi les hypothèses retenues, les femmes seraient plus naturellement disposées à la générosité ou bien que leur prédisposition découle du fruit de leur éducation ou de la société . Quoi qu’il en soit, la réponse n’est pas encore claire et mérite plus d’approfondissements.