Sam Kaplan, 72 ans, brise les barrières académiques : Son diplôme en cinéma et arts média
Quel bel exploit pour Sam Kaplan qui a finalement décroché son diplôme universitaire en cinéma et arts médiatiques à l’âge de 72 ans. Surtout quand on sait qu’il est le premier de ses sept frères et sœurs à réaliser ce rêve, marquant ainsi une réussite inédite dans sa famille.
Sous le regard ému et fier de sa mère, âgée de 99 ans, le septuagénaire brille à la cérémonie de remise des diplômes au Georgia Gwinnett College. Devant une assistance chaleureuse, le sourire conquérant aux lèvres, il prouve à tous qu’avec courage et persévérance, on peut réaliser tous ses rêves. Retour sur son parcours extraordinaire.
En véritable touche-à-tout, Sam a multiplié les expériences professionnelles avant de trouver enfin sa voie
La fierté et la joie émanaient du regard de sa mère au moment où son fils, toque sur la tête, récupérait son diplôme universitaire. « Elle était tellement excitée, heureuse et fière ! », dit-il avec enthousiaste. La dernière fois qu’elle avait assisté à une telle scène, c’était en 1969. Et, depuis les années 70, Sam était plutôt instable dans la sphère professionnelle. Il a exploré diverses carrières : il a été gérant d’un service de nettoyage, puis d’une entreprise de télémarketing, avant de devenir chauffeur de taxi et de travailler dans le service client pour la distribution électronique en gros.
Du jour au lendemain, il décide de reprendre ses études pour embrasser la carrière de ses rêves
Arrivé à l’âge de 68 ans, voyant qu’il était insatisfait dans son quotidien et qu’il lui manquait quelque chose, Sam a pris une décision courageuse et inspirante : retourner à l’université après des décennies d’absence. Une initiative inattendue qui témoigne de son engagement envers l’apprentissage continu et qui démontre qu’il n’y a pas de limite d’âge pour poursuivre ses aspirations académiques.
« Je roulais sur la 316 et j’ai entendu à la radio que le Georgia Gwinnett College proposait un diplôme impliquant l’écriture de scénarios… », a-t-il expliqué. « Ma voiture semblait avoir développé une direction automatique, parce que je me suis arrêté sur Collins Hill Road sans vraiment y prêter attention. Cinq minutes plus tard, je m’inscrivais pour le semestre d’automne », raconte-t-il amusé.
Malgré les difficultés et les obstacles, il s’est donné tous les moyens pour réussir
Malgré son parcours mature, ce père de cinq enfants était décidé à reprendre le chemin des études pour combler un désir inassouvi. Naturellement, il était bien conscient qu’il devait relever un gros défi. Dès le début, il a ressenti le trac de se mêler à des camarades de classe de 50 ans plus jeunes que lui. Pour surmonter cet obstacle, le septuagénaire s’est fixé un objectif quotidien : approcher un nouvel étudiant chaque jour pour s’enrichir et sympathiser en cherchant à mieux comprendre ses aspirations académiques et ses rêves d’avenir.
« Poser des questions sur les aspirations des étudiants, leurs projets et leurs rêves, c’est quelque chose que beaucoup d’entre eux ne vivent pas souvent. Ils ne le font pas avec les adultes », souligne Sam. « Je pense avoir établi des liens significatifs avec eux. Beaucoup m’ont d’ailleurs exprimé leur affection le dernier jour de cours… ».
Une belle réussite académique
Ses camarades n’étaient pas les seuls à l’apprécier. Kate Balsley, professeure de cinéma au Georgia Gwinnett College, a également partagé son enthousiasme pour ses performances académiques. « Sam était toujours capable de partager des anecdotes de sa vie fascinante et de sa famille. Nous sommes fiers de sa réussite académique… Il va vraiment nous manquer ! », a-t-elle confié.
Avec sa bonne humeur et sa détermination, Sam Kaplan a effectivement laissé une empreinte indélébile à l’université, comme en témoignent les applaudissements lors de sa remise de diplôme, soulignant le succès marquant d’une nouvelle étape dans sa vie.