Manque d’énergie ? Voici une infusion pour retrouver des forces après l’hiver
Après l’hiver, sortir de l’état «marmotte» n’est pas toujours facile. Le manque d’énergie ou les maladies hivernales ont parfois le dessus et il faut remonter la pente. Nous avons donc un défi à relever : prendre le train du printemps qui arrive…
Que fêtent les Chinois le 1 février dernier ? Le nouvel an bien sûr, mais surtout l’éclosion du printemps. Une saison où l’énergie tapie durant l’hiver refait surface. C’est une règle qui vaut pour les végétaux et les animaux, mais aussi pour nous. Sauf que contrairement à nous, eux s’accordent le repos hivernal et reconstituent ainsi leur capital énergétique. L’arbre emmagasine dans ses racines et nous dans nos surrénales, ces deux petites glandes qui coiffent nos reins. Ce sont elles qui nous procurent une énergie stable et durable et elles sont des piliers incontournables de l’énergie et d’une bonne immunité. Si vous vous sentez fatigable, fragile sur un plan immunitaire ou émotionnel, ou si vous avez du mal à démarrer votre matinée, c’est probablement le signe que vos surrénales ont besoin de soutien. Quelques plantes bien choisies peuvent nous aider en ce sens pour vous permettre d’atteindre le 20 mars, l’équinoxe de printemps, en forme et prêt pour un drainage !
Elles vous ragaillardissent !
Le romarin (Rosmarinus officinalis) est une plante tonique générale et également digestive. Il réveille et stimule en douceur le foie. Le romarin est aussi reconnu pour tonifier le cœur et la mémoire et procure un effet antiseptique, notamment sur l’arbre respiratoire.
Le lapacho (Tabebuia impetiginosa) est un tonique du système immunitaire riche en antioxydants et régulateur de notre flore intestinale. Une plante utile pour se prémunir des infections virales, bactériennes et même fongiques.
La rhodiole (Rhodiola rosea) nourrit et équilibre le système nerveux, elle renforce l’immunité et soutient l’activité des surrénales.
La sarriette (Satureja montana) soutient l’activité des glandes surrénales, ce qui en fait une plante stimulante et tonique. Elle est aussi une anti-infectieuse efficace.
Tisane à part…
Si la tisane ne vous convient pas, recourrez en priorité aux plantes adaptogènes disponibles sous d’autres présentations. Sous forme de gélule, d’extrait alcoolique ou de comprimés, pensez à la maca (Lepidium peruvianum), au ginseng (Panax ginseng), ou à la rhodiole (Rhodiola rosea). Reportez-vous à la posologie indiquée par le fabricant.
En même temps que cette cure de plantes (gélules ou tisane) consommez des plantes riches en vitamine C naturelle comme l’argousier ou le cynorrhodon. Vous les trouverez en jus ou en sirop dans les pharmacies ou en magasin spécialisé.
À vos infusions !
Pour une cure complète, prévoyez au moins 30 g des plantes suivantes que vous mélangerez à part égale :
Romarin (sommité fleurie)
Lapacho (écorce)
Rhodiole (racine)
Sarriette (sommité fleurie)
Préparation :
Déposez 1 cuillerée à soupe du mélange dans l’équivalent d’un bol d’eau froide. Faites chauffer doucement jusqu’au frémissement. Coupez le feu puis couvrez 6 à 8 minutes. Filtrez et buvez une première tasse avant le petit-déjeuner, puis une autre avant le déjeuner. Procédez ainsi durant un mois, ou jusqu’à l’équinoxe de printemps. Après une semaine de pause, vous serez prêt pour entamer votre cure de drainage printanier !