Comment profiter de son vol sans stresser, même en cas de turbulences ?
Avant de pouvoir paresser sur une plage de sable blanc, livre et cocktail à portée de main, nombreux sont ceux qui devront prendre l’avion. Voyager en avion peut comporter aussi son lot de désagréments et de mauvaises expériences, notamment en cas de turbulences. Découvrez les conseils des pro pour vous vous aider en cas de problème et vous montrer les places adéquates pour un voyage serein. Suivez le guide !
Voyager en avion est une expérience agréable et stimulante mais nécessite le respect d’une série de règles. Selon le siège que vous choisissez, votre expérience à bord peut complètement changer.
Voler en avion, peut être stressant
Les premières minutes en avion sont les plus dures pour certains. La nerfs avant le décollage sont à rude épreuve. Voyager en première classe peut améliorer le confort, mais bien entendu c’est une option que tout le monde ne peut pas se permettre. Heureusement, il existe des moyens plus abordables pour vous mettre le plus à l’aise une fois dans l’avion.
Que vous recherchiez un endroit plus calme ou que vous vouliez simplement plus d’espace pour avoir plus de confort, il est essentiel de s’asseoir dans le bon siège. De cette façon, le voyage sera plus facile si vous rencontrez des problèmes au moment du vol. Marie S. Hôtesse de l’air pour une compagnie aérienne nous livre ces conseils.
Les Conseils pour un voyager serein
Décalage horaire
La sensation d’être« déphasé »peut gâcher le début des vacances. Le décalage horaire, c’est quand l’horloge biologique ne sait plus où elle en est. C’est ce qui arrive quand on traverse rapidement plusieurs fuseaux horaires, lors d’un vol long courrier. Pour limiter les effets du jet-lag, il faut emprunter le secret des grands voyageurs :« En montant dans l’avion, si l’on s’absente plus de trois jours, il faut régler sa montre à l’heure du pays d’arrivée, et suivre instantanément le rythme local pour les repas et les heures de coucher et de lever. Pendant le vol, il faut éviter l’alcool et les excitants comme le café. »Et à l’arrivée, si l’avion atterrit la journée, s’exposer à la lumière naturelle, et s’il arrive de nuit, aller se coucher et éviter les lumières artificielles des écrans.
Les oreilles, attention fragile !
Si les oreilles se bouchent pendant la descente de l’avion, c’est parce que la pression appuie sur les tympans. Pour rééquilibrer cette pression,« il faut bailler, mâcher un chewing-gum, ou boire de petites gorgées d’eau. Si ces astuces ne suffisent pas, la manœuvre de Valsalva (souffler fort par le nez, narines pincées et bouche fermée, comme si on essayait de se moucher) est très efficace. Pour protéger les petites oreilles, on fera téter (au sein, au biberon ou avec une sucette) les tout petits. Il est formellement déconseillé de prendre l’avion avec une otite ou une infection des voies respiratoires supérieures. Il faut les traiter avant d’embarquer. »Car l’incapacité à compenser la différence de pression peut être douloureuse, voire entraîner la perforation du tympan.
Grand bleu
Plus on monte en altitude, moins on a d’oxygène. Pour éviter que les passagers ne puissent plus respirer, l’avion est pressurisé. En altitude de croisière, la pression de l’avion est à peu près la même que celle qui règne à 2 000 mètres d’altitude. Si le corps contient encore de l’azote (le gaz absorbé lors d’une plongée avec bouteille), l’organisme n’arrivera pas à l’évacuer à cette altitude. Cela risque d’entraîner un accident de décompression. Les plongeurs doivent donc absolument laisser passer 24 heures au minimum entre leur dernière plongée et leur vol, pour que toutes les petites bulles de gaz présentes dans le corps aient le temps de s’évaporer naturellement, en totalité.
Quel est le siège ou le ressent le moins de turbulence ?
Bien que l’arrière de l’avion soit le plus confortable, il est aussi le plus touché par les turbulences. Contrairement à ce que vous pouvez croire, ce n’est pas là que vous devez vous asseoir pour ressentir moins de secousses lors des turbulences.
Les turbulences sont causés par les changements de flux d’air. Ils sont inévitables et sont causés par les conditions atmosphériques. Les orages, les types de nuages ou la présence de montagnes affectent le vol, car l’atmosphère entourant l’avion est en constante évolution. Si vous souhaitez les éviter au maximum, L’hôtesse de l’air vous conseille de vous asseoir dans la partie située à l’avant de l’avion. C’est là ou l’on ressent le moins les perturbations.
Cependant, si vous n’avez pas les moyens de vous offrir une place en première classe (ou en business class), pour plus de confort, les places juste à l’arrière de ces places (les premières de la zone économique) disposent de plus d’espace pour allonger les jambes, de plus ce sont celles ou vous ressentirez le moins les secousses pendant le vol. Vous savez désormais ou vous assoir dans l’avion !