Guide pratique : La diversification alimentaire des enfants
« Que ton aliment soit ta seule médecine ! » Aujourd’hui plus que jamais, les parents sont responsables du choix d’une alimentation de qualité pour leurs enfants !
Comme disaient les anciens : « Manger un peu, de tout. » Il faudrait ajouter : « Évite ce que tu ne digères pas. » Étant donné la transformation des modes de cultures et de préparation des aliments, nombre d’enfants présentent des troubles digestifs directement en rapport avec leur alimentation. On connaît bien aujourd’hui les intolérances aux produits laitiers, au blé moderne, à l’œuf, la banane, au soja, pour ce qui est des plus fréquentes. Entre les douleurs abdominales quotidiennes et les maladies à répétition (ORL, cutanées, digestives, urinaires), quelles solutions a-t-on trouvées ? Lorsque les enfants manifestent ces intolérances, les écoute-t-on vraiment ? Lorsqu’un tout-petit, quand il se met à la table familiale, refuse le bol de lait, c’est peut-être que son instinct lui souffle que le lait n’est pas bon pour lui… Lorsqu’un enfant se plaint du ventre tous les matins après le petit déjeuner, analysez ce qu’il mange et faites des essais d’exclusion puis de réintroduction. Observer est la clé. Le système digestif doit être absolument sain. En effet, la muqueuse intestinale héberge les trois-quarts de notre système immunitaire ! De plus, l’intense innervation de l’intestin le met en première ligne face au cerveau. Ainsi, pour être en bonne santé, l’intestin doit fonctionner parfaitement et produire correctement certains neurotransmetteurs.
Il s’exprime sans parler
Bonne humeur, bon sommeil, peau douce sans irritations, selles normales, langue rose sans dépôt, haleine agréable, pas de rhumes… Le corps exprime la bonne santé ou les dysfonctionnements. Afin d’observer attentivement les réactions digestives chez le nourrisson, quoi de mieux qu’une diversification très progressive ? Les nourrissons ne réclament pas à manger avant le sixième mois, voire plus tard. Comment les comprendre ? Vers quatre mois, le bébé peut commencer à s’intéresser à ce que vous faites lorsque vous mangez. Comme pour tout apprentissage, il suit vos gestes du regard, mais il ne réclame pas encore. Dès le sixième mois, il est plus attentif et suit votre geste entre l’assiette et votre bouche, mais il est calme. Puis il se met à vous imiter lorsqu’il se sent prêt : il vous regarde fixement, en général il ouvre la bouche et agite les bras. Ça y est, il réclame.
Ainsi, autour de six mois, lorsque l’enfant réclame, seront d’abord introduits les légumes, le plus frais possible, bio, au repas de midi. L’enfant doit être nourri de nature et non de chimie ! Certains additifs provoquent l’hyperactivité ou sont cancérigènes. Les légumes, cuits à feux doux ou à la vapeur douce, sans sel ajouté, seront testés un à un, en commençant par les plus faciles à digérer qui peuvent constituer une purée. Selon la saison : courge, butternut, potimarron, courgette, carotte. La première fois qu’un aliment est introduit, il convient de le donner deux jours de suite pour avoir le temps d’observer la selle qu’il va produire. Avec la carotte, ne dépassez pas deux jours de suite, elle peut constiper. Chez l’enfant allaité, les selles, habituellement liquides et granuleuses, ne changeront d’aspect qu’à partir d’une certaine quantité de légumes. Ce changement est dû à l’introduction des fibres et à la modification de la flore intestinale. Dès que vous aurez testé tous les aliments qui forment la purée, enrichissez le plat avec un légume plus fibreux, légume feuille, tige ou gousse, selon la saison, une fois encore : blettes, fenouil, haricots verts, haricots coco, pois mangetout, épinards, brocolis, fanes de radis ou de betterave.
Dès le début de la diversification, utilisez largement le persil frais, riche en fer et vitamine C. Cette dernière étant détruite par la chaleur, ajoutez-le sans cuisson au moment de mixer. Ces essais prennent bien deux à trois semaines. La quantité est celle que l’enfant accepte. Écoutez-le, il sait très bien vous faire signe. Ensuite, introduisez les compotes toujours selon la saisonnalité. Les fruits bio, choisis bien mûrs, seront à peine cuits, juste pour être facilement réduits en compote, sans ajout de sucre. En été, les fruits mous peuvent être consommés crus. Les compotes seront proposées pour le goûter. En effet, leur digestion n’est pas compatible avec celle des légumes, du fait de l’apport en acides. Bien entendu, au début de la diversification, l’enfant recevra également une bonne tétée ou le biberon. Dès qu’il mange environ 100 à 200 grammes de purée, la moitié du biberon ou de la tétée lui suffira pour ce repas. La quantité absorbée est très variable d’un bébé à l’autre. Nous n’avons pas tous les mêmes chaudières ! Tel enfant mangera comme un ogre et ira à la selle quatre fois par jour, tel autre mangera frugalement en ayant une seule selle par jour.
À partir de sept mois
Il est possible d’introduire la viande blanche. L’introduction des protéines animales n’est pas urgente ; sept mois, c’est l’âge seuil pour les parents qui voudraient aller trop vite. En effet, le bébé bénéficie d’un bon apport protéique par le lait maternel ou le lait adapté pour nourrissons. Le poulet et la dinde pourront être testés à raison de deux petites cuillères à café deux fois par semaine. Observez bien les selles : elles ne doivent pas devenir nauséabondes, ce qui signerait une mauvaise digestion. L’huile d’olive bio, issue de première pression à froid, sera introduite dans la purée de midi à raison d’une cuillère à café. L’apport d’un large panel d’acides gras est indispensable pour une bonne croissance. L’huile d’olive est presque parfaite pour cela, sauf qu’elle apporte très peu d’oméga-3, moins de 1 %. Ainsi, dès que l’enfant mangera solide le soir, vous mettrez dans l’assiette du dîner une cuillère à café d’huile riche en oméga-3 telles l’huile de lin, de sésame, de colza ou de noix. Généralement, le repas du soir est introduit entre 7 et 9 mois lorsque l’enfant se réveille plus tôt le matin. Comme complément nutritionnel, vous pouvez aussi introduire la purée d’amande (amandes blanches bio sans sucres ajoutés). Les amandes contiennent tous les nutriments dont nous avons besoin6 sauf le rétinol (vitamine A) et la vitamine B12. Nos aliments étant visiblement moins riches en nutriments qu’avant l’ère de l’agriculture intensive, ce complément nutritionnel aidera à compenser ce déficit. Pour les parents craignant les allergies aux fruits à coque, notons que l’allergie à l’amande est exceptionnelle. Le nombre de cas observés au cours de mon exercice n’excède pas celui des doigts d’une main. En revanche, certains enfants refusent la compote lorsque vous y ajoutez la purée d’amande. Respectez son refus. C’est probablement une intolérance digestive. Si vous n’y prenez pas garde, celle-ci pourrait déclencher, à long terme, des selles molles et collantes, et même de l’eczéma.
Le poisson puis les féculents
À huit mois, le poisson peut être essayé une fois par semaine, toujours deux petites cuillères: poisson blanc tel cabillaud, merlu, merlan, sole, idéalement de haute mer, moins concentrés en polluants9 . À neuf mois, il est temps d’introduire les féculents: céréales et légumineuses. Jusque-là l’enfant est encore largement nourri par le lait maternel ou le lait adapté pour nourrissons. Les légumes et les fruits apportent les micronutriments indispensables: sels minéraux, oligoéléments, vitamines, fibres. Selon les enfants, l’allaitement peut être réduit aux repas du matin et du soir. Dès que l’enfant mange davantage d’aliments solides, les repas doivent devenir plus consistants. Les céréales complètes et les légumineuses apportent des protéines – dont la valeur nutritionnelle et la digestibilité sont différentes des protéines animales – des amidons, des sels minéraux, des oligoéléments, des vitamines et surtout des fibres non digestibles qui vont nourrir la flore colique et lui permettre de fabriquer de nombreux métabolites indispensables pour le foie et le cerveau. Comme toujours, les apports doivent être variés pour minorer le risque de déficit en micronutriments. Les flocons de céréales et de légumineuses, très faciles à utiliser, permettent justement de varier les menus. Procurez-vous des flocons de chaque céréale ou légumineuse et non des mélanges qui feraient consommer tous les jours les mêmes aliments. Ainsi, vous pourrez alterner entre : riz, quinoa, sarrasin, avoine, orge, petit épeautre, millet pour les graines et châtaigne, pois cassés, pois chiche, haricots azuki pour les légumineuses, sans oublier les lentilles corail, faciles à cuire. Pour les autres légumineuses comme les lentilles vertes ou les haricots secs, profitez d’en avoir préparé pour vous pour en donner au bébé, bien mixé. Les légumineuses sont plus faciles à digérer si elles ont trempé depuis la veille (et même 48 heures pour les pois chiches). Avec la forme flocon, la graine ayant été précuite, séchée puis moulue, elle est beaucoup plus digeste et garde néanmoins de bonnes qualités nutritionnelles. Le féculent doit occuper le tiers de l’assiette à midi et la moitié au dîner. Le reste est dédié aux légumes et à midi à une portion de protéines animales, quatre fois par semaine, pour une ration moyenne de 10 grammes par jour et par année d’âge. Les autres jours, ce seront des protéines végétales (légumineuses ou tofu, pâte de soja), sachant qu’un jour par semaine sans protéines est tout à fait envisageable.
Bientôt un an !
À dix mois, le jaune d’œuf pourra être introduit. Au début vous testerez un demi-jaune d’œuf dur émietté sur le plat. Observez comment l’enfant accueille l’odeur et le goût. Les intolérances à l’œuf sont assez fréquentes. L’œuf entier ne sera pas donné avant 16 mois, voire à 24 mois en cas d’antécédents familiaux d’allergie. La viande rouge aussi ne sera introduite qu’après 16 mois. Sa digestion est la plus longue, entre 36 et 48 heures. Lorsqu’elle est mal tolérée, les selles sont souvent nauséabondes. Ainsi, vers l’âge d’un an, presque tous les aliments, naturels, ont été introduits.
Quid des produits laitiers ?
Ceux-ci ne sont introduits que pour remplacer l’allaitement ou le biberon du déjeuner, lorsque l’enfant montre qu’il n’en veut plus. Vous testerez la forme la plus digeste : le yaourt, bien entendu sans sucre. Vous saurez ainsi si l’instinct de l’enfant lui dicte si le yaourt est bon pour lui et non le sucre. Typiquement, les bébés du groupe O n’aiment pas le yaourt nature alors que les bébés du groupe B en raffolent. Mais si vous insistez avec du yaourt sucré, la plupart des enfants finiront par s’en régaler… sauf que beaucoup d’entre eux auront la langue blanche, des troubles du transit, et au bout d’un certain temps des problèmes cutanés, des rhumes, des otites, de l’asthme… et le lien ne sera pas forcément fait entre la nourriture et ces symptômes, alors même que la guérison est assurée 9 fois sur 10 par l’exclusion ou la diminution des produits laitiers. Pour les enfants qui digèrent bien, ne donnez pas plus d’un produit laitier par jour. Et s’il y a des jours sans, ce n’est pas plus mal. Pour le fromage, laissez l’enfant y venir de lui-même.
Notre système digestif suit, chez tous, les mêmes processus métaboliques, mais plus ou moins efficacement selon l’hérédité et notre façon de vivre qui détermine les facteurs épigénétiques. Dans les familles, on retrouve souvent les mêmes domaines de maladies, qu’il faudrait rattacher aux traditions culinaires qui se transmettent aussi de génération en génération. Par exemple, les familles qui ont de l’asthme ou de l’eczéma consomment très souvent trop de produits laitiers ou ne les digèrent pas (groupe O). Les familles qui ont tendance au surpoids peuvent être intolérantes au blé moderne et aux céréales (groupe B). Néanmoins les produits laitiers, pour peu qu’ils soient issus d’animaux sains, bien nourris et bien traités, ne sont pas forcément mauvais. C’est juste qu’ils sont consommés en trop grande quantité.
Les recommandations du PNNS conseillent un produit laitier à chaque repas, soit environ 1 litre de lait par jour, ce qui équivaut à 35 grammes de protéines et 35 grammes de graisses pour la plupart saturées, 1 000 à 1 300 milligrammes de calcium sous forme de sels difficiles à assimiler (à peine le tiers passe la barrière intestinale). En outre, le lait de vache est pauvre en magnésium, en fer, en zinc et en oligoéléments. Une consommation excessive est donc à elle seule un facteur d’inflammation. De plus le chauffage à ultra-haute température (UHT) dénature les protéines et les graisses qui deviennent néfastes à la santé.
Bébé grandit
Chez l’enfant plus grand, le petit déjeuner aurait avantage à ne pas être sucré. Il peut être composé de pain ou de céréales sans sucre ajouté avec du lait frais ou végétal, de fromage ou de yaourt, ou encore d’un œuf, de bacon ou de jambon. En effet, le sucre dit « rapide », consommé le matin, provoque souvent une hypoglycémie à 11 heures, responsable de la mauvaise humeur lorsque vous récupérez votre enfant en fin de matinée.
Pour le corps, l’heure du sucre, c’est le goûter. Et les aliments naturellement sucrés qui conviennent pour le goûter sont les fruits frais et secs, les oléagineux et le miel.
Vers l’âge de 16 mois, l’enfant aura envie de passer à table avec les grands. Il est peut-être temps de réviser votre alimentation! La composition des repas décrite plus haut est valable pour toute la famille. En société, des produits beaucoup moins sains vont sans doute attirer votre enfant. Pas question d’y poser un veto rigide, mais évitez les écarts répétés et, surtout, observez les conséquences. Quant aux enfants qui fréquentent la cantine, y trouveront-ils une alimentation variée, saine et équilibrée ? De plus en plus d’écoles s’en approchent, mais elles sont hélas encore trop peu nombreuses. La carence en légumes y est flagrante et l’excès en protéines animales constant. On y trouve souvent yaourt et fromage au même repas; des économies réalisées sur ces derniers et les desserts pourraient contribuer à augmenter la part de légumes.
Quatre régimes, vraiment ?
Dès sa publication, je me suis vivement intéressée au livre du Dr Peter J. d’Adamo et ai testé sa véracité sur les bébés. Avec les parents, nous avons noté que les bébés réagissaient instinctivement à l’alimentation. Leurs réactions corroboraient quasiment toujours la description des quatre régimes alimentaires en fonction des quatre groupes sanguins. Depuis, de nombreux ouvrages ont tenté d’expliquer ces corrélations, d’autres sont entrés dans la querelle. Pour ma part, je m’en suis tenue à ce fil conducteur qui permet de caler l’enfant dans un régime alimentaire qui lui convient parfaitement, afin de développer la bonne santé intestinale et donc générale. Ainsi, lorsque vous aurez repéré au cours de la diversification des aliments moins bien digérés, ils ne devraient être donnés que rarement, afin que l’intestin gère l’écart sans provoquer de troubles, voire pas du tout s’ils déclenchent aussitôt des symptômes.
Au cours de mon exercice, j’ai pu améliorer la santé d’une majorité d’enfants présentant des rhumes à répétition, souvent accompagnés d’otites, de bronchites, voire d’asthme, uniquement en modifiant l’alimentation. Presque toujours, l’enfant montrait des signes d’appel digestifs : douleurs abdominales, selles molles ou au contraire sèches et rares – la constipation du tout petit est presque toujours due aux produits laitiers mal tolérés – odorantes, collantes ou glaireuses. La langue est quasi toujours chargée, couverte d’un dépôt notamment dans la moitié postérieure qui reflète le fonctionnement de l’intestin, grêle en avant, côlon en arrière. Souvent s’y associe une mauvaise haleine. L’abdomen peut être distendu, avec des gaz abondants ou odorants. Parfois les signaux viennent d’ailleurs: eczéma, éruptions cutanées, urticaire récurrente, troubles du sommeil ou du comportement, agitation… Ce n’est pas surprenant, lorsque la barrière intestinale est enflammée, la peau ou les muqueuses respiratoires prennent le relais, ces trois barrières ayant la même origine embryologique et fonctionnant de concert. Si les produits laitiers sont les premiers en cause, le blé moderne, trop riche en gluten et, lui aussi, pollué par les manipulations industrielles, peut produire les mêmes troubles, notamment la distension abdominale, avec les douleurs et les troubles de la posture qu’elle engendre (lordose, genoux en dedans, chute du médio-pied), les sécrétions visqueuses (glaires du système ORL, cérumen collant et odorant, pertes vaginales chez la fille) et les troubles de l’apprentissage ou du comportement, jusqu’aux troubles dépressifs que l’on peut constater chez le petit enfant. Plusieurs patients ont même présenté des troubles du langage réversibles sous régime sans gluten. Hormis ces derniers, les troubles peuvent sembler anodins, mais leur chronicité doit nous alerter.
Du progrès, mais dans l’assiette !
Une fois établie la sensibilité digestive de votre enfant, il n’y a plus qu’à garder le cap avec une alimentation variée et équilibrée afin de ne risquer aucun déficit ou excès. Bien entendu, je parle des aliments qui existent dans la nature, pas ceux fabriqués dans les usines, tels les jus de fruits, les sodas et les bonbons, les goûters en barre ou les plats préparés. Quant aux compléments alimentaires, ils ne pourront jamais remplacer la qualité des nutriments issus des aliments. Leur assimilation n’est sûrement pas équivalente. Raisonnablement, ils ne devraient être consommés qu’après dosages sanguins.
La nature nous nourrit depuis la nuit des temps. Les transformations des modes alimentaires ont changé radicalement en une période extrêmement courte en regard de l’évolution de l’espèce humaine (300 000 ans pour homo sapiens). Que représentent l’apparition de l’agriculture il y a 15 000 ans et, plus encore, quelque soixante-dix ans d’agriculture intensive ? Notre organisme ne peut s’adapter en un temps si court. Le voici donc aujourd’hui bien malmené : allergies, maladies inflammatoires chroniques, maladies auto-immunes, diabète, maladies neurodégénératives. Oui, nous vivons plus longtemps, mais plus malades que nos ancêtres. Est-ce cela le progrès ? Sans oublier le surpoids et l’obésité, qui constituent un problème de santé publique majeur et génèrent de nombreuses pathologies chroniques. Quel parent ne cherche pas à donner le meilleur à son enfant ? L’alimentation est justement un levier de toute première importance que les parents peuvent actionner aisément. Un enfant qui mange sainement aura un intestin sain ainsi que toutes les fonctions qui en découlent : immunité compétente, croissance et développement neuropsychique harmonieux, sommeil réparateur, apprentissages performants et sociabilité facilitée. L’adulte qu’il deviendra vous remerciera.
Diversification | Matin | Midi | Gouter | Diner |
6 mois | Légumes | Fruits en compote | ||
7 mois | Poulet, dinde Huile d’olive Purée d’amande | Fruits crus et compote | Légumes Huile riche en oméga-3 | |
8 mois | Poisson blanc | Cracotte | ||
9 mois | Légumineuses Féculents | Légumes et féculents | ||
10 mois | Jaune d’œuf | |||
12 mois | Lait ou Jus végétal et flocons | Viande rouge (max 1 fois par sem.) | ||
16 mois | Petit déjeuner familial | Œuf entier |