Un homme mort est interdit d’assister à ses propres funérailles après être arrivé assis sur une chaise
La mort est une fatalité pour tout être vivant, tout le monde le sait. Pour autant, accepter le décès d’un être cher reste un processus difficile. Il en reste que les vivants montrent leur respect aux morts à travers des funérailles qui font office d’un dernier adieu. C’est en Trinité-et-Tobago, une île dans les caraïbes, que des funérailles assez atypiques ont eu lieu puisque le défunt n’a pas pu assister à ses propres obsèques parce qu’il était assis sur une chaise.
C’est une histoire qui nous arrive tout droit des caraïbes. Le corps d’un homme mort se voit refuser l’entrée à ses propres funérailles, une interdiction qui semble apriori quelque peu surréaliste. Le journal britannique The Sun nous rapporte les détails de ce récit bien étrange.
Le personnel de l’église a refusé que Che Lewis assiste à ses propres obsèques
Che Lewis était un jeune homme de 29 ans qui a été abattu ainsi que son père, Adlay Lewis, dans leur demeure familiale. C’est une réelle tragédie qui s’abat sur cette famille et ce n’est malheureusement pas la première, puisque le frère de Che a lui aussi été assassiné en juillet. Les funérailles sont donc rapidement organisées afin que la famille puisse lui dire adieu. C’est ici que des scènes étranges ont pu se succéder. Habillé d’une veste rose et d’un pantalon blanc, le corps de Che a d’abord été embaumé assis sur une chaise. Il a été ensuite conduit à l’église en passant par la capitale du pays pour finir à l’église de St John dans la ville de Diego Martin. C’est le personnel de l’église, complètement abasourdi par l’état du corps de Che, qui lui refuse l’entrée.
Des membres de la famille ne reconnaissent même pas le défunt
Le corps de Che est alors installé au-devant de l’église où les obsèques ont lieu. The Sun rapporte que certains membres de la famille ne se sont même pas rendus compte que le jeune homme assis au-devant de l’église était en réalité Che. S’en suit des scènes tout aussi étranges où, toujours selon le journal britannique, certains passants auraient même réprimandé Che parce qu’il ne portait pas de masque en temps de pandémie. Ils étaient très loin de se douter que le jeune homme assis devant eux avait déjà rendu son dernier souffle. Toute la cérémonie a été filmée et diffusée en ligne.
La maison funéraire remise en question après la cérémonie
Une fois la cérémonie terminée, plusieurs personnes se sont tournées vers la maison funéraire qui s’est occupée du corps de Che pour avoir des réponses. Cette dernière a révélé que ce serait la famille qui avait demandé que le corps du défunt soit embaumé de la sorte. Toutefois, la requête en elle-même ne leur est pas étrange puisque c’est un service qu’ils proposent ouvertement à leurs clients. À l’image de cette femme qui a été sortie de sa tombe 3 ans après sa mort, certains rituels peuvent nous sembler étranges sont pratiqués par plusieurs groupes ethniques partout dans le monde.
Il n’en reste qu’il n’a pas fallu longtemps avant que la police n’intervienne dans cette affaire. L’officier Brent Batson a révélé aux médias locaux que transporter un défunt de cette manière est une infraction et qu’une investigation aura lieu pour enquêter sur la maison funèbre en question.
Les embaumements extrêmes, une nouvelle tendance
Vous en serez peut-être surpris, mais le cas de Che est loin d’être le seul ni même le plus étrange. C’est Insider qui rapporte plusieurs cas d’une nouvelle tendance que l’on appelle embaumement extrême, où le corps d’un défunt est embaumé dans une position non traditionnelle. On peut citer par exemple le cas Renard Mathews, un jeune homme de 18 ans dont le corps a été embaumé jouant à des jeux vidéo. Si ces embaumements en choquent plus d’un, ces funérailles atypiques ne restent en soi que des rituels qui aident les familles à accepter la mort d’un proche, chose qui n’est jamais facile. Voici quelques conseils si vous faites-vous même face à la mort d’un proche. Cela n’est néanmoins pas l’avis de tous les professionnels, le Dr Claudia Ruiz offre une interprétation quelque peu différente comparant ces rituels de l’extrême à une forme de déni. Le Dr Luiz précise toutefois que cela doit être analysé au cas par cas et selon les émotions des personnes impliquées. Il en reste que les rituels funéraires ne cessent d’évoluer à travers le temps. Il est d’ailleurs possible qu’à l’avenir, les corps humains ne soient ni enterrés ni incinérés.